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Commémoration de la Journée internationale de la traite négrière et de son abolition
25 août 2012
Dans un message rendu public, Irina Bokava, Directrice générale de l’UNESCO, explique que la commémoration du 23 août s’inscrit dans le cadre de la préparation d’un nouveau temps fort des Nations unies : la Décennie des personnes d’ascendance africaine.
« L’histoire de la traite négrière et de son abolition a forgé le monde où nous vivons. Nous sommes tous les héritiers de ce passé. Il a transformé la carte du globe, le droit, la culture, les rapports sociaux, faisant même naître de nouvelles habitudes alimentaires — notamment par le commerce du sucre. Cette histoire a durablement affecté les relations entre les peuples. L’UNESCO attache la plus haute importance à la célébration de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition : faire de la transmission de cette histoire un élément central de la lutte contre le racisme pour le respect des droits humains et l’édification de la paix.
La longue chaine de l’insurrection des esclaves luttant pour la liberté est une source inépuisable de réflexion et de mobilisation pour le respect des droits humains et contre les formes modernes de servitude. C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint-Domingue — aujourd’hui Haïti — l’insurrection qui allait conduire à l’abolition de la traite négrière transatlantique. Par leurs luttes, par leur désir de dignité et de liberté, les esclaves ont contribué à l’universalité des droits humains. Il faut enseigner les noms des héros de cette histoire, car ils sont les héros de toute l’humanité.
Patrimoine culturel d’une infinie richesse
Les esclaves furent également capables de transcender l’oppression et de léguer au monde un patrimoine culturel d’une infinie richesse. Aujourd’hui, l’Afrique, l’Europe, les Amériques, le Proche et le Moyen-Orient, l’océan Indien et l’Asie partagent des danses, des musiques, des arts vivants et des formes d’expressions artistiques qui sont un héritage direct de cette histoire. A travers ses programmes culturels et éducatifs, l’UNESCO s’attache à mettre en valeur ce patrimoine comme force de dialogue et de rapprochement entre les peuples.
Dans le cadre de son mandat, l’UNESCO soutient la recherche scientifique, la formation des professeurs, la préservation des lieux de mémoire, des archives et la promotion des interactions culturelles qui permettent à chacun de mesurer les enjeux de cette histoire. Le programme “La Route de l’esclave” en est une illustration directe et contribue à combattre les préjugés infamants nés de ce système d’oppression qui pèsent encore sur l’image des Africains et des personnes d’ascendance africaine.
Réconciliation, solidarité et épanouissement
Cette journée s’inscrit en 2012 dans le cadre de la préparation de la Décennie des personnes d’ascendance africaine (2013-2022) que l’ONU doit proclamer cette année. Cette initiative doit être le moyen de remobiliser toutes les énergies au service d’engagements politiques plus forts et plus durables en faveur des personnes d’ascendance africaine. J’invite en ce jour les gouvernements, les organisations de la société civile et les partenaires publics et privés à redoubler d’efforts pour la réconciliation, la solidarité et l’épanouissement des peuples concernés par cette histoire. J’affirme la détermination de notre Organisation à tout mettre en œuvre pour mieux faire connaître cette page essentielle du grand livre de notre histoire commune. »
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Messages
31 août 2012, 23:04, par kamiteTAali
la démarche entreprise par l
unesco est une démarche de fond pour nous afrodescandants. En revanche le regard porté sur la traite négrière est euphémisante face à cette page sanglante de notre histoire. C
est un impératif de mobiliser les élites réunionnaises à restaurer la mémoire de nos ancetres certes mais tant que le pouvoir à la réunion restera gardé par une minorité eurocentrée ce travail restera vain à mon sens. I l faut partir du fait que le territoire RÉunionnais reste une terre occupée. Et ce qui est essentielle pour nous ralier à lAfrique la terre de nos ancetres est de sortir de cette politique colonialiste encore trop présente dans l
océan EThiopien.