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Fin du premier Sakifo
10 août 2004
Menuisiers, scénographes, graphistes, techniciens, régisseurs, chauffeurs : ce sont plus de 250 personnes, prestataires et employés du Séchoir qui étaient mobilisés pour assurer les trois jours du Sakifo Musik Festival made in Réunion. Au-delà des éternels râleurs qui trouvent toujours le détail qui cloche, on peut dire qu’enfin La Réunion a son festival.
Le mois d’août est celui de la trêve pour les besogneux scolaires. Les plus chanceux s’envolent en vacances, alors qu’un grand nombre reste au pays, à la recherche de divertissement et de dépaysement. En Métropole, les festivités battent leur plein un peu partout. Ici, plage et boîte de nuit demeurent les principales animations de la jeune génération : rien de très original.
"Août est un vrai choix", souligne Jean Cabaret, l’une des poulies de la machine Sakifo. De juillet à septembre, c’est la "pitié" face à l’inertie de la programmation. Il était donc temps de réagir, d’offrir un pur festival pour que les Réunionnais(es) se l’approprient et soient fiers de cet événement. "Qu’ils y viennent ou pas, ils peuvent au moins se dire que La Réunion aussi à son festival", précise Jean.
Le Tempo, les Nuits de la Ravine, la scène Hip-Hop... fort des expériences et du savoir festivalier de son directeur Jérôme Galabert, le Séchoir avait à cœur d’offrir son festival à La Réunion. "Avec nos seuls moyens, cela aurait été trop difficile, mais grâce à nos partenaires qui nous ont laissé une totale et précieuse liberté artistique, l’aventure Sakifo est aujourd’hui bien réelle", nous confie Jean Cabaret.
À l’image du festival d’Angoulême, la scène du Massalé, dans le Parc du 20 décembre, s’est voulue ouverte au monde. Durant les trois jours, le public était nombreux pour assister gratuitement aux prestations des artistes locaux (El Diablo, Maronèr, La Krwazé, Tapok...), comme pour découvrir la couleur rythmique des nombreux invités (Lego, Lélou Menwar, 340 ML...).
"Le public réagit très bien, il a besoin de ça", souligne Jean Cabaret, heureux de ce succès. Maurice, Madagascar, Roumanie, Mozambique, plus de 20 nationalités ont partagé cette scène de rencontres et d’échanges, où chacun a pu exprimer son identité musicale sur un même pied d’égalité. "Nous avons voulu que les artistes locaux se sentent pleinement intégrés au festival, qu’ils aient de vrais plateaux, plutôt qu’ils ne se sentent dévalorisés en ne faisant que des premières parties", justifie Jean Cabaret. Et cette main tendue au vivier musical de La Réunion est à souligner, car elle lui offre aussi l’opportunité de s’approprier cet événement pour lui donner toute sa dimension péi.
Malgré les difficultés d’obtention de visas et d’autorisations de travail pour les musiciens extérieurs, malgré un timing très serré et un stress omniprésent pour les organisateurs, à la merci de n’importe quel aléa de dernière minute, la magie du festival l’a emporté. Reste à enrichir son âme pour permettre aux Réunionnaises et Réunionnais de gagner le “réflexe festival”.
Estéfany
L’A.R.P.S. osi navé tout sakifo
Qui dit festival dit rencontres, et pour l’Association réunionnaise de prévention du sida (ARPS), rencontre rime avec préservatif. Durant les trois jours du festival, le stand de l’association, campé dans le parc du 20 décembre, avait lui aussi prévu tout sakifo. Brochures d’information, conseils pratiques, et bien évidemment préservatifs, distribués gratuitement. "Le SIDA n’est plus à la mode des médias", nous confie Marthe Toinette, salariée de l’association.
"Les traitements donnent l’impression que l’on peut désormais très bien vivre avec le SIDA, mais les effets secondaires sont oubliés. N’oublions pas que la maladie a 24 ans, et qu’il n’y a toujours pas de vaccin".
C’est pour poursuivre ce rapport de proximité avec le grand public, pour montrer que la maladie est toujours menaçante, bien présente et qu’il faut prendre ses précautions, que l’ARPS mène des actions de terrain comme celle du festival.
Fin juillet, l’ARPS allait à la rencontre des familles sur les plages de l’Ouest, et sera le week-end prochain dans plusieurs boîtes de nuit de l’Ouest et du Sud. "Nous essayons d’avoir des démarches conviviales, d’aller à la rencontre de tous les publics pour rappeler qu’il n’y a pas de public à risque mais bien des comportements à risque".
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