Zarboutan nout kiltir 2009

19 octobre 2009

• Françoise Vergès : l’hommage à tous ceux qui ont fait La Réunion

Lors de son intervention, la directrice scientifique de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise a expliqué ce que le français traduit par "patrimoine immatériel".

Directrice scientifique de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise, la présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage a tout d’abord rappelé le sens de la distinction Zarboutan nout kiltir. La Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise part du principe que la culture, ce n’est pas seulement les vieilles pierres ou les tableaux que l’on peut admirer dans les musées, c’est aussi ce que l’UNESCO qualifie d’un terme traduit par le français immatériel. L’immatériel, ce sont tous les moments où l’on a la joie d’être ensemble. Ce sont les fêtes familiales, la salle verte, la musique, les rites accomplis ensemble.
Tous, nous sommes capables de contribuer à la culture. Françoise Vergès est revenue sur la reconnaissance du maloya en tant que patrimoine mondial de l’humanité, un événement considérable pour toute La Réunion.
Elle a poursuivi son intervention en rendant hommage aux jeunes Réunionnais qui travaillent dans l’équipe de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise. Ce projet, c’est aller au-delà des divisions, et redonner le goût de l’excellence, a-t-elle dit en substance.
Françoise Vergès a également rappelé l’importance de l’apport de tous les dons à la constitution du fonds muséal et en particulier elle a salué les quatre personnes qui ont fait dons de leur collection à la MCUR.
La directrice scientifique de la MCUR a ensuite rappelé les noms de tous ceux qui, depuis le Rwa Kaf en 2004, ont reçu le titre de Zarboutan nout kiltir.
Elle a conclu son intervention en rendant hommage à toux ceux qui ont vécu sur cette terre de La Réunion, et qui ont réussi à nous transmettre ce pays que nous connaissons aujourd’hui.

• Nassimah Dindar : fièr nout kiltir, fièr nout péi

Fièr nout kiltir, fièr nout péi : c’est en ces termes que la présidente du Conseil général a commencé son intervention.
Elle a rappelé tout le chemin parcouru dans l’intégration des différentes composantes de la culture réunionnaise. Le bal tamoul, elle ne pouvait pas y aller dans son enfance car c’était étranger, a-t-elle rappelé.

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