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20 décembre à Sainte-Suzanne
21 décembre 2019
Les Zarlor 2019 ont été décernés ce 20 décembre à Sainte-Suzanne aux « Fanm dann Kann ». Plus de 100 anciennes coupeuses de canne âgées de plus de 60 ans ont été honorées lors d’une cérémonie organisée au gymnase de Bel-Air par l’association Kaïasse et la commune.
En 2017, au terme d’une quête sur 20 ans initiée par Jean Claude Calimoutou, le président de Kaïasse, ce sont 74 moringueurs de la Réunion qui ont été honorés. Cette année, le jour du 20 décembre, Maurice Gironcel, Maire de Sainte-Suzanne, a remis à plus de 100 Dames de la commune ce titre suprême de Zarlor.
Lors de son intervention, Maurice Gironcel est revenu sur l’histoire du peuplement de La Réunion. Le nom de Quartier-Français rappelle une des premières implantations permanentes humaines dans notre île, au coeur de ce qui est toujours nommé plus de 3 siècles après « le Bon pays ». Le maire de la ville a rappelé que malgré un régime colonial qui a duré près de 300 ans, les descendants de migrants qui ont peuplé notre île, souvent contre leur gré, ont réussi à construire une société unique, avec une langue commune. C’est un exemple unique de « vivre ensemble » dans le monde que les Réunionnais ont réussi à construire.
Maurice Gironcel a également honoré la mémoire de toutes les personnes qui sont parties trop tôt, et qui n’ont pas pu être présentes à cette cérémonie Zarlor. Il a aussi rendu hommage à son prédécesseur, Lucet Langenier, dont l’oeuvre continue de produire aujourd’hui ses effets.
Puis il a remis l’ensemble des prix aux femmes présentes.
C’est le président de Kaïasse en personne qui a pris « son bâton de pèlerin » et sillonné chaque recoin des quartiers de la Ville du Beau Pays afin de récolter la Mémoire des futures récipiendaires.
Des Femmes courage, des Mères exemplaires qui ont, sans relâche, au prix de nombreux sacrifices, été au Cœur des exploitations agricoles, que cela soit en qualité de conjointes agricultrices ou tout simplement travailleuses agricoles et ont « courbé le dos au soleil » pour assumer ces nombreuses tâches liées à la Terre, qui demandent une condition et des ressources physiques incroyables.
Pourtant, lorsqu’elles se remémorent les années passées dans les champs de cannes, toutes ces grandes Dames ne peuvent étouffer les larmes qui leur montent aux yeux. « Bien sûr que si nous avions le choix, nous n’aurions pas fait ce travail, mais à l’époque, nous connaissions la misère. Nous étions x enfants chez nos parents. Nous avons arrêté l’école pour pouvoir aider la famille. Couper la Canne ça nous a permis de nourrir nos familles et de grandir nos enfants », soulignent en chœur ces mères de Familles et grand-mères, voire arrières grand-mères. C’est pour eux que certaines continuent à travailler toujours malgré leur grand âge.
Avec les souvenirs des premiers jours passés vient aussi la mémoire des années de misère et de sacrifices. « Quand nous avons commencé, nous ne connaissions rien à ce travail. Nous avions des douleurs sur tout le corps. Notre peau nous brûlait et nous n’arrêtions pas de nous gratter, enchérissent toutes celles que Jean-Claude a rencontrées. Leurs mains témoignent des années passées à fournir autant d’efforts physiques.
Elles n’ont jamais eu honte de leur métier, même si elles ont souvent été à deux doigts de jeter l’éponge parce que c’était trop dur, que leurs corps ne pouvaient plus supporter un tel acharnement et qu’elles avaient du mal à voir la lumière au bout du tunnel. Mais elles se sont accrochées parce qu’il fallait bien travailler et ont fait face parce qu’il fallait manger. Au fil des années, elles ont su apprécier et aimer ce métier qui a contribué à l’essor économique de la Réunion. Ce qui les rend encore plus fières, c’est de voir que c’est grâce à ce métier de coupeuses de cannes qu’elles ont pu faire grandir leurs enfants, les envoyer à l’école et les voir réussir dans la vie.
C’est là, disent-elles, leur plus beau cadeau. Un cadeau qui vaut bien tous les sacrifices de ces 50 dernières années et que nous pouvons aisément relier à celui des nombreux esclaves qui ont été déportés pour « l’essor agricole de la Réunion ».
Un cadeau qui leur vaut bien ce titre suprême de Zarlor, en Reconnaissance des immenses Valeurs que toutes ces femmes, ces Fanm dan kan nous laissent en Héritage. Un hommage retentissant, à travers elles, à toutes celles qui ont ouvert la Voie au cours de notre Histoire dès le début du peuplement de la Réunion en 1663 jusqu’à la période contemporaine, dans le terrible anonymat de leur statut scélérat.
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