
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Hommage à sept martyrs réunionnais (1949 – 1978) — 4/7 —
21 février 2009
Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire du Parti Communiste Réunionnais, voici comme chaque samedi des extraits d’un ouvrage d’Eugène Rousse à paraître prochainement sur les 7 Réunionnais qui ont trouvé la mort en étant victimes des violences néo-coloniales entre 1949 et 1978.
Après l’agression mortelle infligée à Marcel Dassot au commissariat de police de Saint-Denis en 1949, puis l’assassinat de François Coupou par des CRS en 1958 à Saint-Denis, et l’assassinat du jeune Héliar Laude par un nervi devant le bureau de vote de Sainte-Clotilde en 1959, voici en résumé la tragédie de Thomas Soundarom.
Ce Saint-Louisien de 42 ans a été tué par des gendarmes en 1962 à Saint-Louis, à l’angle de la rue Verte et de la route nationale, lors d’une manifestation de planteurs exprimant leur colère devant la ruine qui les menace. Ses meurtriers n’ont jamais été inquiétés.
Au début des années 1960, les planteurs de canne de La Réunion prennent conscience qu’ils doivent s’engager dans des luttes très dures, s’ils veulent sauver leur profession. Dès le mois de juin 1961, ils expriment leur vive inquiétude à l’annonce d’un plan de fermeture d’usine décidé unilatéralement par les usiniers. Puis ces derniers et le pouvoir décident de diminuer le prix de la tonne de canne par rapport aux campagnes précécentes.
Ne se résignant pas à être acculés à la ruine, les 20.000 petits planteurs de l’île n’entendent pas faire les frais de la très coûteuse guerre d’Algérie. Ils décident de descendre dans la rue pour crier leur indignation et leur colère.
Soutenus par le PCR, qui condamne avec force un mode de partage anachronique et injuste des richesses produites par le monde du travail, les planteurs et ouvriers agricoles organisent dans la plupart des communes de l’île de puissants rassemblements.
Le préfet réprime
À Saint-Louis, les planteurs décident de se rassembler le lundi 5 février 1962 dès l’aube devant l’usine du Gol. À proximité de cette usine, ils édifient sur la RN1 des barrages filtrants destinés à alerter l’opinion et à forcer l’usinier et les élus de la ville à engager le dialogue avec eux.
S’ils ne reçoivent aucune visite des élus, dont la plupart ont fui la commune, ils ont la grande satisfaction d’enregistrer des témoignages de solidarité de toutes les couches de la population.
C’est cette sympathie, suscitée par l’action des planteurs, qui irrite le préfet Jean Perreau-Pradier à un point tel, qu’il demande aux gendarmes envoyés en renfort devant l’usine du Gol et aux CRS venus de Saint-Pierre d’intervenir avec fermeté afin que les barrages soient levés.
Après les ripostes de la population aux violences des forces de répression, le retour, le mardi 6 février en milieu d’après-midi, d’un imposant service d’ordre provoquera de violents affrontements.
Après s’être regroupés dans la cour de la mairie, CRS et gendarmes casqués, armés et protégés de boucliers entreprennent de faire évacuer l’ancienne RN1, artère principale de la ville. Après les grenades, les gendarmes font feu sur la foule composée surtout de planteurs de La Rivière. À 17 heures, l’ouvrier agricole, Thomas Octave Soundarom, âgé de 42 ans, est atteint d’une balle en pleine poitrine. Il n’y aura aucune enquête relative à ce meurtre.
Tortures
Si les agressions commises le 5 février et les crimes du 6 février sont restés impunis, les manifestants eux, par contre, ont été victimes d’une ignoble répression. Sur la base d’aveux extorqués sous les coups, des arrestations suivies de condamnations sévères ont eu lieu après les journées des 5 et 6 février. Dès le lundi 12 février, le Tribunal de Saint-Pierre condamne pas moins de 15 manifestants à des peines allant jusqu’à 3 ans de prison pour certains.
Des dizaines de personnes sont convoquées au commissariat ou à la gendarmerie, où la garde à vue s’effectue dans des conditions épouvantables. Il s’agit en fait de véritables tortures.
Bref, en ce mois de février 1962, la Préfecture s’est efforcée de démontrer qu’aux demandes de négociation des planteurs elle n’entendait répondre que par la répression.
Eugène Rousse
(à suivre, samedi prochain)
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Messages
25 août 2021, 21:31, par Faivre
Je possède 7 photos des émeutes de Saint-Louis du 6 Février 1962. Ce dont des photos avec courtes descriptions qui avaient été prises à l’époque par les gendarmes. Je les ai trouvées dans un carton aprés le décés d’un des membres de ma famille. Je présume que ces photos furent remises à mon père qui fut à l’époque juge d’instruction à Saint-Pierre.Les voulez-vous ? Il n’y a aucune motivation financière de ma part je cherche simplement à partager ces moments de l’histoire de l’île.