Une grande perte pour le 7ème Art

Adama Drabo nous a quittés

20 juillet 2009

Notre ami, le cinéaste malien Adama Drabo, nous a quittés mercredi dernier dans l’après-midi. Il avait souffert, il y a quelques mois d’une congestion cérébrale. Son dernier film était à Ouagadougou. Le précédent, 

"Le pouvoir du pagne", était célébré notamment par notre amie Sarah Maldoror, 

et nous avions eu la chance de rencontrer ce réalisateur calme 

et déterminé à faire une trilogie "Le pouvoir de..." lors d’une mission professionnelle à Bamako, fin 2007, avec la Commune du Port.


Il y a quelques années, nous avions présenté le beau carnet de tournage de "Le pouvoir du pagne", intitulé "La cueillette des étoiles",
 dû à notre ami Pascal Privet, réalisateur et directeur des Rencontres cinématographiques de Manosque.


Nos pensées à ses amis du Centre national du Cinéma du Mali, à Cheikh Oumar Cissoko, son créateur, et à la famille, les enfants d’Adama Drabo, à son collègue poète, cinéaste et acteur Abdoulaye Ascofare.


Notre festival, au Port, du 26 septembre au 4 octobre, rendra hommage à Adama, ce créateur très aimé par tous au CNCM.

 Nous avons appris la nouvelle par notre amie malienne, la cinéaste Mme Kadiatou Konaté, présente à La Réunion en 2007, et actuellement invitée du Festival panafricain d’Alger.

 Je me rappelle, et ne crois pas me tromper, quand dans une émission TV, diffusée tardivement à La Réunion, Adama avait ouvertement remis en place le photographe Raymond Depardon 
qui, avec son grand film-blues "Afrique, comment ça va avec la douleur", 
avait fait un pas bien théâtral, 
jugé plus que maladroit, nocif et
... trop né dans la vision stéréotypée du dolorisme pour l’Afrique, selon Adama !


Ce jour-là, Adama Drabo nous avait offert un vrai moment de télévision, dans ce programme animé par Laure Adler.

Texte et photo Alain Gili




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