
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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Disparition de la première présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage
3 avril 2024, par
Maryse Condé est décédée dans la nuit de lundi à mardi. Ecrivaine, journaliste et professeure, elle fut également la première présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage qui proposa le 10 mai comme date de la commémoration de la Journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Militante pour l’indépendance de la Guadeloupe, sa disparition suscite de vibrants hommages de la part des plus hautes autorités à Paris.
Maryse Condé est née en Guadeloupe en 1934 à l’époque où son pays, tout comme La Réunion, était encore une colonie. A l’âge de 19 ans, elle partit poursuivre ses études en France. C’est là qu’elle découvrit les écrits d’Aimé Césaire et de Frantz Fanon. Elle décide alors de s’engager dans la lutte anti-coloniale.
A 24 ans, elle se marie avec Mamadou Condé. Un an plus tard, elle décide de se rendre en Afrique. En Côte d’Ivoire, elle devient professeur de français. Elle vécut ensuite en Guinée et au Ghana. Arrêtée lors du coup d’État de 1966, elle fut expulsée. Elle partit ensuite à Londres où elle devint journaliste à la BBC.
Après un second passage en Afrique, elle enseigna dans plusieurs universités aux États-Unis.
En 2001, le Parlement français adopta une loi reconnaissant l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Cette loi prévoyait la création d’un Comité de la mémoire de l’esclavage. Lors de la création de cette institution, elle en fut la première présidente de 2004 à 2009. La Réunionnaise Françoise Vergès lui succéda. Elle est restée membre du Comité scientifique de cette institution, dénommée depuis 2019 Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
La date du 10 mai est une important héritage de ce Comité. Le 10 mai était le jour de la date d’adoption définitive de la loi reconnaissant l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Ce fut ce jour qui fut proposé et accepté par le président de la République, comme Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
En 2018, son œuvre littéraire connut une importante reconnaissance : l’attribution du « Prix Nobel alternatif » de littérature.
A cette occasion, elle tint un discours où elle rappela son engagement politique :
« Les Guadeloupéens ont été privés de leur identité nationale et sont devenus des domiens. Et je suis moi aussi une domienne. Ils nous ont dit que nous n’avions pas de langue. Le créole, langue inventée dans le système de plantation, est resté longtemps un dialecte interdit à l’école ; il a fallu un groupe d’intellectuels audacieux pour qu’un diplôme de créole soit reconnu. Ils nous ont dit que nous n’étions pas créatifs. Nous sommes soit descendants d’esclaves africains, soit descendants d’ouvriers indiens sous contrat, soit descendants des colonisateurs français. Personne n’imaginait que ces trois composantes auraient pu fusionner pour fonder une culture originale. »
« En raison du pacte colonial axé sur le commerce de monopole vers la métropole, il y a peu de travail en Guadeloupe. Le taux de chômage y est élevé. Les jeunes doivent quitter l’île, principalement pour la France (même si on trouve des Guadeloupéens dans le monde entier). En raison du manque criant d’opportunités pour ceux qui restent, certains sont réduits au trafic de drogue, au vol, et seule la violence en Guadeloupe fait la une dans la presse française. »
J’appartiens à un parti politique, l’Union populaire pour la libération de la Guadeloupe, qui prône l’indépendance. J’étais récemment en Guadeloupe lorsque l’UPLG a célébré son quarantième anniversaire. Émus par ce que nous avions appris des horreurs de l’esclavage et des ravages du colonialisme par des historiens tels que Jean Suret-Canale et Jean Bruhat, nous avons créé l’UPLG dans la jeunesse de notre jeune temps. Nous étions si naïfs à l’époque que certains d’entre nous croyaient que l’indépendance était à portée de main et que nous pourrions construire du jour au lendemain une société socialiste dans laquelle les Guadeloupéens n’utiliseraient pas de voitures individuelles mais uniquement les transports en commun.
Aujourd’hui, la moyenne d’âge des membres de UPLG est de 70 ans. L’appel à l’indépendance est devenu une demande utopique d’une génération plus âgée. Le seul domaine dans lequel nous avons réussi est la présence du créole, à la radio, à la télévision et dans tous les médias. »
Dans une interview à La Première en 2012, elle évoquait les derniers instants qui se rapprochent tous les jours : « J’aime la Guadeloupe, le pays, la nature, les sons, les images. Je mourrai Guadeloupéenne. Une Guadeloupéenne indépendantiste ».
M.M.
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