
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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Hommage à Serge Sinimalé
14 juin 2008
Un marron trépasse-t-il ? Il reste seulement dans les mémoires ? Ils étaient nombreux à venir rendre un dernier hommage à un grand résistant réunionnais, un meneur de combats pour La Réunion, pour le pays et ses enfants.
Il est bien facile de louer les mérites d’un homme quand il n’est plus là. C’est un exercice périlleux, surtout quand l’homme en question est Serge Sinimalé. Je pensais connaître le personnage, pour l’avoir moult fois rencontré, et avoir eu avec lui des discussions fort nourries, sur la culture, la politique, La Réunion, les Réunionnais, les batailles que je n’ai pu voir. Je l’avais rencontré lors d’une campagne politique de “Parnouminm”. En fait, je suis bien loin de tout savoir, je ne sais que l’infime partie de sa vie. Serge ne me cachait pas ses convictions, d’une île de La Réunion consciente de son destin, fière de prendre en main son avenir, ses décisions. J’ai croisé le personnage de nombreuses fois, dans les kabar... Serge Sinimalé marchait pour Nasion Rénioné, et je crois, permit à ce mouvement politique d’avoir enfin des idées soutenables. Serge l’était, un porteur d’idées. Sinon, pourquoi seraient-ils là, tous ces “militants”, de tous bords politiques ?
Lors de la veillée, le nouveau maire de Saint-André est venu longtemps se recueillir devant un « grand militant politique et culturel de Saint-André ». Dans son atelier de fabrication d’instruments réunionnais, où son corps était installé, bon nombre sont venus lui rendre hommage. A l’enterrement, artistes, activistes culturels, militants associatifs, universitaires, politiques étaient là. Preuve d’un respect sans faille ?
Li lé pa mor...
« Lété pa lër lï sava. Navé ankor batay po amené », lance, abattu, un ami de Serge Sinimalé. Un autre me confie que Serge était un grand enseignant, quelqu’un qui faisait montre d’une grande sagesse et qui savait transmettre la culture réunionnaise, quelqu’un qui l’a clairement sorti de la délinquance. Les jeunes de Saint-André, de son association Cimandèf, pleurent à chaudes larmes. Ils perdent leur père spirituel, leur mentor, leur ami. Non les amis, c’est un marron, un résistant. Il ne peut vraiment mourir. Maintenant, il reste à faire vivre sa mémoire. Sinon, pourquoi son corps trône-t-il tel un roi marron ? C’est lui Cimandèf. Son kayanm l’accompagne en terre. De sa kaz située à l’allée Coco à Saint-André, les maloyèr sont devant, chantent, tels la chorale de Josaphat. Ils montent vers le cimetière, accompagne leur père au son du maloya. Bon dieu ! C’est sûrement le signe d’un changement sans précédent dans cette ville de l’Est. Voilà qu’un fervent opposant, un vrai, de Jean-Paul Virapoullé fait entonner du maloya devant la Mairie de Saint-André ! Lorsque les chanteurs de Cimandèf s’apprêtent à rentrer dans le cimetière, une cérémonie menée par Daniel Saingaïny de la Sapèl la Mizèr vient nous rappeler que l’homme est vraiment parti. On ne le verra plus. Mais que vivent son œuvre, son combat ! A quand une rue Georges Serge Sinimalé ?
Bbj
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Messages
14 juin 2008, 20:23, par Bilimbi
Un grand merçi pour l’hommage rendu à mon vieux frère Serge, combattant de la liberté.
Cependant je dois préciser que Serge Sinamalé, militant indépendantiste ne marchait pas pour Nasion Rénioné, il restait notre guide, Nasion Rénioné avait toute sa sympathie pour avoir repris le flambeau de la bataille pour la libération nationale de notre pays, pour l’Indépendance de la Réunion.
J.C.B
15 juin 2008, 06:49, par Ghislaine Bessière
Serge lé la lé pa la ? Serge lé la ! alor sa ve dir ke nout konba lé bon, lé zis, sé li nout fanal, nout- lign-de-kèr. Tousa konba nou la minm ansanm, tousa konba na ankor pou amené, toultan nou va rod ali, sirman nou va santir son présans parminou, alor nou sra rasuré, Serge lé la ! le konba lé bon !, le konba lé zis !, Serge sa in moun i sa va pa, li sra touzour la dan nout vi , dan nout pansé, dan nout memwar. Serge li va rès touzour dan mon kèr. Ti dousman, ti dousman, na asevé sat nou la komans ek li, pou k-in zour anfin la vérité i éklat, si tout le bezman li la sibi tout le dézonèr la mine son vi, son konsians ziska la mor.
Serge lété in boug sans konsesyan, sé son fors, son manièr-de-viv. Sat li la komansé, i fo ni asèv sans konsesyan !