
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
Le message de Julien Ramin
7 février 2013
Dans un message de condoléances dont voici la substance, notre camarade Julien Ramin revient sur le parcours politique ainsi que sur l’engagement cultuel et culturel d’Adrien Minienpoullé.
« Jeune instituteur, Adrien est parti travailler à la compagnie d’assurance La Paix. Il était un des responsables de l’agence à Saint-Denis. J’étais employé de l’assurance La Paix. C’est ainsi que nous avons fait connaissance. C’était un frère de combat dans le domaine cultuel, culturel, humanitaire et politique.
J’ai participé à sa campagne quand il a battu Barreau à Champ Borne, le fils de petit planteur battait l’usinier sur ses terres. C’était un honneur pour toute la communauté hindoue de La Réunion.
Pendant des décennies, nous nous rencontrions très souvent. Adrien était toujours prêt à rendre service, toujours souriant, jamais vu en colère.
Il a participé à ma campagne en 1982 à Saint-Pierre, pendant plusieurs jours il a fait du porte à porte dans le premier canton. Il a donc contribué à la victoire qui était un des prémices de la conquête de la mairie de Saint-Pierre par le parti l’année suivante.
Il venait à chaque fois faire campagne à Saint-Pierre à mes côtés, et il était là aussi en 1998 à La Saline, pour les cantonales. Et en 2008, il m’a dit "allons voir les familles pour battre la droite aux municipales de Saint-Paul".
Adrien Minienpoullé était membre fondateur de la Fédération des temples tamouls. Il exerçait la présidence du temple de la rue du Maréchal Leclerc à Saint-Denis. C’est Augustin Catapoullé, alors président du temple de Saint-Denis, qui a proposé Adrien pour lui succéder. Adrien s’investissait beaucoup dans le domaine cultuel. Il était encore au temple hier et avant hier. En tant que responsable du temple, il balayait la cour du temple, il était toujours sur la brèche, toujours derrière car il n’aimait pas se mettre en avant. Il était donc extrêmement apprécié.
Quand il a été élu conseiller général de Saint-André, certains ont dit qu’il ne pouvait plus présider le temple car élu du parti. À cette époque, c’était la répression. Il est redevenu président du temple de Saint-Denis ces dernières années jusqu’à il y a 2 ans. Il a contribué à la rénovation de ce temple avec des ouvriers indiens.
Avec tant d’autres, il était dirigeant de la grande fédération qui avait posé le problème de la nourriture dans les cantines scolaires pour les enfants hindous. Dans le combat pour faire reconnaître notre religion, il a milité pour des jours fériés, ce qui nous a déjà permis d’obtenir les autorisations d’absence pour les cérémonies.
En 1972, nous avons consacré le grand temple de la Ravine blanche à saint-Pierre. Le "JIR" avait refusé de passer l’annonce de la cérémonie. Nous étions alors allé au siège du "Journal de l’île" à Saint-Denis pour demander des explications. Martin Darenne nous a dit alors que le "JIR" est un journal d’informations, mais qu’il ne publie pas ce type d’information.
À ce moment là, seul Témoignages passait nos avis, nos communiqués. Adrien a lutté pour dédiaboliser l’hindouisme à La Réunion, et pour développer la culture. La réussite du centre culturel de Saint-Denis est là pour le rappeler.
Adrien Minienpoullé était toujours partisan de la concertation. Il y a souvent des problèmes de gestion, d’orientation dans les temples. Adrien disait toujours, "allons nous mettre autour de la table pour régler les problèmes s’il y en a".
Il existait un Comité des sages présidé par Vadivel Vayaboury, alors président de la Fédération, Adrien en faisait partie. Ce Comité des sages partait sur les lieux des différends pour dire aux responsables des temples, "allons régler les affaires". Dans ces années là, les litiges ont pu être résolus sans que cela sorte dans la presse comme aujourd’hui. Au sein de ce comité, Adrien était une voix écoutée, très respectable.
À son contact, on ne pouvait que devenir meilleur.
C’est un frère de combat qui disparaît.
Le parti perd un militant, la communauté malbar de La Réunion perd un de ses meilleurs militants. C’est quelqu’un que personne n’a osé montrer du doigt.
Je présente toutes mes condoléances à son épouse, à ses enfants Colette et Daniel, et à toute la famille d’Adrien Minienpoullé. »
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