Georges Ferrard n’est plus

19 août 2006

C’est avec une grande peine que “Témoignages” a appris le décès de Georges Ferrard, dimanche dernier à Saint-Denis. Notre ami Georges Gauvin rend ici un vibrant hommage à ce vieux travailleur qui a lutté toute sa vie au service de son pays. “Témoignages” s’associe à cette hommage en adressant ses condoléances à son épouse Arista et à toute leur famille. Notre reconnaissance est d’autant plus grande que si “Témoignages” est paru pendant plusieurs années, c’est notamment grâce à Georges et Arista qui permettaient à toute l’équipe du journal de travailler dans de bonnes conditions. Merci à toi le frère !

Georges Ferrard, notre ami, notre camarade nous a quittés, le 13 août 2006, dans sa quatre-vingt sixième année : il était né le 17 novembre 1918 à Piton Saint-Leu. Il a eu 5 enfants, 47 petits-enfants,114 arrières petits-enfants.
Le 26 janvier 1957, il avait épousé Arista Deniset.
Il avait été ouvrier agricole puis ouvrier sur moulin maïs, puis ouvrier du bâtiment.

Il a milité au parti communiste depuis 1950 à Saint-Denis, après avoir lutté à Saint-Leu aux côtés de Mario Hoarau.
Il a fait la vente militante du journal “Témoignages” et de la vignette à l’occasion des fêtes de notre journal.
Il a été de tous les combats de son parti : contre la fraude électorale, pour l’égalité sociale, contre l’apartheid, dans les luttes électorales...

Georges était toujours dans les luttes aux côtés de son épouse Arista, elle-aussi militante du parti communiste.

Georges, si là où tu es, tu nous vois, dis-toi que notre cœur est triste que tu sois parti mais qu’en même temps nous sommes fier de toi car tu restes pour nous un enfant méritant de notre pays, La Réunion.

Georges Gauvin


A, si la pa Granpèr, nou maladé !

Granpèr, zordi pti zanfan avèk aryèr pti zanfan,
Nout tout lé réuni pou dir aou mèrsi
Pou lamour ou la donn a nou.

A, si la pa Granpèr, nou maladé !

Dan la joi é dan la pène, ou la touzour rès fidèl anou,
Mèrsi pou aoir fé grandir a nou.

A, si la pa Granpèr, nou maladé !

Zordi, koté Bondié, ou lé bien plasé,
Demann ali la fors avèk kouraz pou vèy nout granmèr
konm toultan ou la fé.

A, si la pa Granpèr, nou maladé !

Granpèr, pou lamour éternel,ni inm aou
é nou va artrouv aou.

A, si la pa Granpèr, nou maladé !

(Maloya composé par Dominique, une petite-fille de Georges Ferrard, à l’occasion du décès de son grand-père ; rééecriture de Georges Gauvin)


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