18 juillet : Journée internationale pour le 92ème anniversaire de Nelson Mandela

Hommage à un combattant de la liberté

19 juillet 2010

Hier, dimanche 18 juillet, s’est tenu à Saint-Paul la journée d’hommage à Nelson mandela, à l’occasion de son 92ème anniversaire.
Cette journée, internationale, qui est une recommandation des Nations Unies, est adressée à tous dans le monde, afin rendre à Nelson Mandela « sa contribution à la liberté ».

« C’est qu’avec cet homme honoré dans le monde entier, nous avons affaire en vérité, et en un seul et même illustre individu aux sublimes facettes, à une sorte d’univers », c’est en ces termes que la députée et maire de Saint-Paul, Huguette Bello, a qualifié Nelson Mandela à l’ouverture de son discours lors de cette journée du dimanche 18 juillet, journée recommandée au monde entier par les Nations Unies pour rendre hommage à ce grand homme à l’occasion de son 92ème anniversaire.
Après avoir parlé de l’image que représente Nelson Mandela dans son pays, citant notamment quelques messages qu’on lui adresse sur des sites Web par exemple, et venant de Noirs, de Métis ou de Blancs (« Merci de nous avoir rendus fiers d’être Sud-africains » ; « Un Mandela sur chaque continent changerait le monde à jamais » : « Vous êtes l’un des plus beaux cadeaux que Dieu ait fait à l’humanité »), Huguette Bello a rappelé que cette manière de dévotion à sa personne s’étend en fait à l’ensemble de la planète, à tel point que, souvent, les grands de ce monde se font, eux aussi, « un honneur de se montrer aux côtés de Mandela, de l’accueillir, de lui rendre visite, un peu comme si on accomplissait un pèlerinage ».
Nelson Mandela est quelqu’un qui s’est dévoué corps et âme à son peuple auquel il a rouvert, comme il le dit lui-même, le « chemin vers la liberté », et il lui a, par-dessus tout, rendu sa grandeur et sa fierté. Le livre où il résume toute sa vie s’intitule “Un long chemin vers la liberté”, cette liberté, c’est celle dont il a constamment rêvée et qu’il aspirait à rendre à son peuple, vivant dans l’oppression pour la seule raison qu’il était africain et n’appartenait donc pas à la civilisation venue d’Europe en conquérante.
Au-delà de la liberté à reconquérir pour la partie de son peuple longtemps tenue sous l’oppression de l’autre, il avait une idée claire de ce qu’il voulait pour son pays. Bâtir une société qui reposera sur la liberté, une société qui constituera une nation unie, et une société, enfin, qui doit se consacrer à la démocratie et à la justice.
Aujourd’hui, malgré tout le travail qu’il a accompli, il reste encore un long chemin à parcourir pour cette Afrique du Sud que Mandela porte très haut dans son cœur. Au sein de cette société qui aura réussi la prouesse de bannir l’apartheid, les femmes et les hommes sont libres et de penser et de s’exprimer, comme d’écrire, d’aller et venir. S’ils ont au surplus arraché le droit de vote et celui de choisir leurs dirigeants, l’équité, elle, n’est pas pour eux au rendez-vous.

Huguette Bello

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus