Congo

« Il a accompagné toutes les luttes »

21 avril 2008

Le Ministre congolais de la Culture et des Arts, Jean-Claude Gakosso, a vivement rendu hommage à Brazzaville à l’écrivain et homme politique martiniquais, Aimé Césaire, décédé jeudi matin à Fort-de-France, en Martinique.
« C’est un baobab qui vient de tomber. C’est une bibliothèque qui vient de brûler. J’ai toujours à mon chevet son roman intitulé “Une saison au Congo”, a-t-il déclaré, soulignant qu’il se considère comme “un produit de Césaire" ».
Jean-Claude Gakosso a affirmé que la disparition de Césaire constitue « une perte pour le monde en général et pour le monde littéraire en particulier », estimant que l’écrivain a servi de modèle à de nombreux jeunes écrivains africains.
« Cet illustre personnage a marqué profondément la jeunesse africaine. C’était un écrivain de génie dont les œuvres sont devenues des classiques de la littérature mondiale. Il a accompagné toutes les luttes qui ont abouti à l’émancipation de l’homme noir », dit le ministre congolais de la Culture et des Arts. « Césaire était une sorte de prophète pour le monde noir », a-t-il ajouté, rappelant qu’il a eu « la chance de rencontrer ce chantre de la Négritude » en 2005 à la Martinique, lors des préparatifs de la cinquième édition du Festival panafricain de musique (FESPAM).
« A l’occasion de cette rencontre, Césaire avait exprimé toute sa joie lorsqu’il avait appris que le FESPAM voulait rendre hommage aux descendants des esclaves. Il avait alors délivré un message à l’endroit de la jeunesse africaine, dans lequel il appelait à la fidélité à notre continent et à nos racines », a affirmé le ministre congolais de la Culture et des Arts.


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