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Hommage à Raymond Vergès, décédé il y a 50 ans - V -
6 juillet 2007
Voici le 5ème volet de la série d’articles d’Eugène Rousse commencée lundi dernier dans “Témoignages” à l’occasion du 50ème anniversaire du décès du docteur Raymond Vergès (1882 -1957). Les quatre premiers articles ont montré comment après une jeunesse consacrée à se former et après plus de 20 ans au service des peuples d’Asie, Raymond Vergès a commencé à servir La Réunion. Ce dévouement pour son peuple s’est d’abord manifesté surtout à travers son travail acharné et généreux de médecin mais aussi et de plus en plus en tant que militant intellectuel, associatif, syndical ou politique. Un militant qui a résisté courageusement à la répression qu’il a subie de la part du pouvoir colonial.
L’entrée décisive du directeur du service de Santé sur la scène politique réunionnaise se fait 5 mois avant son 63ème anniversaire. En effet, le dimanche 12 mars 1945, il préside à Saint-Denis la réunion constitutive du Comité républicain d’action démocratique et sociale (CRADS).
Ce rassemblement très large remportera de grandes victoires aux élections municipales du 27 mai 1945 et aux cantonales du 7 octobre.
Les élections à l’Assemblée nationale constituante
Les Réunionnais prennent encore une fois le chemin des urnes le 21 octobre 1945. Cette fois, pour élire leurs deux représentants à l’Assemblée nationale constituante.
Dans la première circonscription (Saint-Denis - Sainte-Rose), où le Maire de Saint-Benoît, Alexis de Villeneuve, est opposé à Raymond Vergès, celui-ci est élu de justesse avec 50,47% des suffrages exprimés.
Une remarque relative à un tel résultat : à Saint-Benoît, Alexis de Villeneuve s’est adjugé 5.050 voix sur les 5.077 électeurs inscrits dans sa commune. Ce qui a conduit le Parquet de Saint-Denis à ouvrir une information sur les conditions dans lesquelles un tel plébiscite a pu avoir lieu.
Dans la seconde circonscription (La Possession - Saint Philippe), Léon de Lépervanche devance plus nettement Raphaël Babet avec 53,6% des suffrages exprimés.
Les deux élus du CRADS s’envolent le 19 novembre 1945 de l’aérodrome du Port, où une foule énorme a tenu à venir les saluer.
L’aboutissement de la revendication : La Réunion département français
À leur arrivée au Palais-Bourbon, ils s’inscrivent au groupe communiste, qui est alors le groupe le plus important de l’assemblée, et siègent au sein de deux grandes commissions. Léon de Lépervanche à la commission de la Constitution et Raymond Vergès à la commission des Territoires d’Outre-mer.
Le 12 février 1946, nos deux députés déposent sur le bureau de l’Assemblée une proposition de loi « tendant au classement comme département français de l’Ile de La Réunion ». Cette proposition de loi, cosignée de tous les députés communistes, est examinée en commission d’abord, puis en séance plénière les 12 et 14 mars 1946.
Le texte de la proposition de loi, assez sensiblement amendé, reçoit l’approbation unanime de l’Assemblée constituante. La loi érigeant La Réunion en département est promulguée le 19 mars 1946.
Un événement célébré avec éclat
La Réunion département français. Il s’agit pour les Réunionnais d’un événement aussi important que l’abolition de l’esclavage en 1848. Aussi, est-il célébré avec un éclat particulier à La Réunion, à Saint-Denis et au Port notamment.
Six semaines après le vote de la loi du 19 mars 1946, une foule dense se presse à l’aérodrome du Port et à l’arrêt de l’autorail place du gouvernement à Saint-Denis pour accueillir les deux députés communistes de retour dans l’île pour participer à la campagne relative au référendum du 5 mai 1946.
Gratitude aux initiateurs de la loi du 19 mars 1946
Lors de ce scrutin référendaire où les Réunionnais doivent se prononcer sur le projet de Constitution qui leur est soumis, l’appel à voter “oui” lancé par Raymond Vergès et Léon de Lépervanche est largement approuvé par la population. Le “oui” recueille 42.410 suffrages contre 27.258 “non”. L’électorat réunionnais exprimait ainsi sa gratitude aux initiateurs de la loi du 19 mars 1946.
Mais une majorité du peuple français s’étant prononcé pour le “non”, l’élection d’une seconde Assemblée constituante devient nécessaire.
Cette élection, fixée au 2 juin 1946, voit s’affronter une nouvelle fois Raymond Vergès et Alexis de Villeneuve dans la 1ère circonscription de l’île.
Irrité par l’échec de sa campagne en faveur du “non” le 5 mai, Alexis de Villeneuve ne se résigne pas à être battu une 3ème fois en moins d’un an par Raymond Vergès. Il se lance cette fois dans une campagne d’une extrême violence.
Eugène Rousse
(à suivre)
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