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18 avril 2008
Les messages d’Aimé Césaire parlent à tous parce qu’il a posé des questions fondamentales : sur l’identité, l’égalité politique et citoyenne, la liberté. Le « bilan de Négritude » souligne l’universalité d’Aimé Césaire et de son œuvre politique et citoyenne.
« J’habite une blessure sacrée/j’habite des ancêtres imaginaires/j’habite un couloir obscur/ j’habite un long silence/j’habite une soif irrémédiable/j’habite un voyage de mille ans/j’habite une guerre de 300 ans/j’habite un culte désaffecté/Entre bulbe et caïeu, j’habite l’espace inexploité... »
Porteur de l’aspiration martiniquaise à « être, tout simplement », Aimé Césaire a été pendant plusieurs décennies le porte-voix des attentes de son peuple.
Camille Darsières (disparu en décembre 2006, il dirigea le PPM pendant 29 ans), a mis des mots très précis sur ce que lui a apporté l’engagement d’Aimé Césaire. « Il m’a appris ce que je suis, qui je suis. Si Césaire n’avait pas écrit les Cahiers d’un retour..., je ne me serais peut-être pas posé la question de savoir ce que je suis. J’aurais été carrément un aliéné, persuadé que je suis une espèce d’appendice de l’autre, une espèce d’appendice de la culture européenne. En me demandant “Qui es-tu ?”, en me faisant comprendre que je ne venais pas seulement d’Europe, mais aussi de la culture africaine, des Amérindiens de l’Inde et de tout ce brassage, il m’a finalement appris que je ne dois plus dire que je suis simplement un « métis » - tous les peuples le sont - mais que le métis que je suis est un Martiniquais. »
Tout en faisant découvrir à ses pairs l’existence de leurs racines multiples, et toutes égales - il ne peut y en avoir une supérieure aux autres - Césaire savait en même temps qu’il appartenait au « monde noir », à la fois ancré dans sa terre martiniquaise et ouvert sur le monde. C’est un autre aspect de son universalité.
« Césaire, à l’étranger, est perçu comme un théoricien du politique. Des textes tels que Discours sur le colonialisme et Cahiers d’un retour au pays natal donnent toujours lieu à des thèses et sont lus à la fois dans les départements de littérature, d’Histoire et de Sciences politiques. Poète, penseur politique, philosophe, il laisse une œuvre d’une grande transversalité, qui mérite d’être beaucoup plus lue, de nos jours », estime pour sa part Françoise Vergès, qui a réalisé avec Aimé Césaire l’un des derniers entretiens parus (en 2005, chez Albin Michel).
« Sans le Nègre fondamental, on n’aurait pas créé la créolité », explique Marijosé Alié, journaliste et directrice des programmes culturels à RFO.
Pour Henri Lopes, écrivain et ambassadeur de la république du Congo en France, Césaire « ne parlait pas du métissage ». « On a oublié une chose : dans ce métissage, le Noir, c’est l’Afrique », disait Césaire, pour souligner “l’oubli” persistant de la présence africaine. Césaire affirmait ceci sans aucun racisme, sans sectarisme, mais pour se mettre, lui-même et ses concitoyens, devant leur « être profond ». « L’être profond » - disait Aimé Césaire dans une interview - « est celui qui est dissimulé derrière les apparences, les dehors mondains des gens “bien élevés”. Le surréalisme a été pour moi une descente en moi-même. Plus tu descendras, plus tu te retrouveras. Et c’est là que tu vas retrouver le Nègre fondamental... »
Ce que retiennent d’Aimé Césaire tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer, c’est sa lucidité, son courage, sa fierté d’être soi-même. Il fait partie de ceux qui ont transformé l’insulte “Nègre !” en étendard. C’est aussi la fermeté de sa lutte contre l’injustice, l’amour qu’il a mis dans ses combats et sa capacité à « rêver l’action », pour ne jamais l’enfermer dans des limites trop contingentes.
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