Nos peines

Le Port perd une de ses plus anciennes centenaires

23 mars 2010

La Ville du Port vient de perdre une de ses plus anciennes centenaires, Mme Marie Saïd, née Alamelou, décédée dans sa cent troisième année.
Marie a commencé à travailler alors qu’elle avait tout juste une dizaine d’années, « dann bitasyon » aux côtés de son père, à Quartier Français. Elle a continué cette vie de labeur au Port où elle est arrivée en 1927, à l’âge de vingt ans. Marie est devenue une figure populaire de la cité maritime en raison de ses fameuses pistaches grillées et ses « fondantes » qu’elle a vendues pendant des années devant le Cinéma Casino.
La plus grande fierté de Marie était de faire partie de toute une génération de femmes qui s’est battue notamment pour l’obtention du droit de vote. Ce droit, elle le considérait comme un bien précieux et, pour rien au monde, elle n’aurait manqué d’aller voter lors d’une élection.
Femme courage, citoyenne à part entière, Marie Saïd gardera toujours une place dans la mémoire et dans le cœur des Portoises et des Portois.
Partageant entièrement la douleur de ses proches, les familles Léar et Alamelou, nous tenons à leur renouveler l’expression de nos sincères condoléances et de notre soutien amical.

La municipalité du Port


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus