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L’engagement des Réunionnais à transformer la société
28 novembre 2007, par
La Réunion rend hommage en ce moment à un des plus illustres personnages de son Histoire. Un grand rassemblement intergénérationnel a lieu cet après-midi à la Halle des manifestations. C’est un temps fort de ces manifestations qui sont là pour rappeler la nécessité pour les Réunionnais de s’engager dans la lutte pour transformer la société.
« Vivre, c’est accepter de prendre des risques lorsque les circonstances l’exigent ». Cette phrase de Léon de Lépervanche est là pour rappeler qu’au moment où leur pays était dans l’impasse, des Réunionnais n’ont pas hésité à s’engager totalement dans la lutte pour remettre en cause la structure coloniale de la société et libérer ainsi leur peuple de la misère.
Avant, pendant et après la Seconde guerre mondiale, La Réunion vit la misère coloniale. Le paludisme est la principale cause de décès, la mortalité infantile fait des ravages, tout comme l’illettrisme. Le quotidien des travailleurs est la case en paille ou le bidonville, sans eau ni électricité. Le linge se lave au bord de la rivière. Et le riz est cher. La misère impose au travailleur réunionnais une lutte quotidienne pour assurer sa survie.
Face à toutes ces injustices, des Réunionnais se lèvent. Dans ce mouvement, Léon de Lépervanche jouera un rôle moteur. Aux côtés de Raymond Vergès, son nom est à jamais lié au vote d’une loi qui a transformé la société réunionnaise. C’est la loi du 19 mars 1946, qui signifie l’abolition du statut colonial à La Réunion.
Quittant l’école à 16 ans, Léon de Lépervanche devient cheminot. Il réussit à organiser les luttes des travailleurs. C’est tout d’abord le rassemblement des cheminots et des dockers. C’est l’élargissement vers les ouvriers des usines puis la création du syndicat des haleurs de pioche. Il participe de ce fait activement à la création de la Fédération réunionnaise du Travail le 23 août 1936. FRT dont il est le Secrétaire Général.
Remettre en cause la structure coloniale
Ce large rassemblement va permettre de grandes victoires. Avant la guerre, des grèves très dures permettent d’arracher l’application à La Réunion de conquêtes sociales significatives : 15 jours de congés payés, caisse de retraite, allocations familiales, délégués du personnel...
Au lendemain de la guerre, la situation de La Réunion est encore plus dramatique. L’urgence est de sortir de la misère la plus indescriptible qui est le quotidien des travailleurs. Il faut remettre en cause la structure coloniale de cette société qui est à l’origine de ce très grave sous-développement.
Léon de Lépervanche, Raymond Vergès, et tous ceux qui soutiennent cette idée se rassemblent dans le CRADS, et s’engagent devant les électeurs à abolir le statut colonial par le vote d’une loi.
63 ans après le vote de la loi du 19 mars 1946, les objectifs qui étaient l’esprit des pères de cette loi ont été atteints. Aujourd’hui, les Réunionnais ne meurent plus de faim. La scolarisation massive de la jeunesse est aussi un autre acquis de cette loi. Les anciens travailleurs ont droit à une allocation de retraite et ne sont plus condamnés à mourir abandonnés à l’hospice. Les avancées sociales, ainsi que celles obtenues pour le respect du suffrage universel à La Réunion.
Le résultat d’un engagement réunionnais
À ces conquêtes s’ajoutent également la reconnaissance du créole et plus largement de l’identité culturelle réunionnaise. Cette bataille menée depuis des décennies est à mettre à l’actif du bilan du Parti communiste réunionnais.
Tout ce que les Réunionnais peuvent voir aujourd’hui, tous les logements, tous les équipements et les droits dont ils peuvent bénéficier, tout cela est le résultat de cette loi proposée par Léon de Lépervanche et Raymond Vergès, promulguée le 19 mars 1946. Malgré toutes les résistances opposées par les pires conservatismes, l’esprit des pères de la loi a fini par s’imposer et à donner le visage de La Réunion d’aujourd’hui. C’est la conséquence de l’engagement de Réunionnais à vouloir transformer la société.
Manuel Marchal
Il a fait voter la loi du 19 mars 1946
Léon de Lépervanche : Cheminot, bazardier et député de La Réunion
De par son intégrité et son dévouement, Léon de Lépervanche restera dans l’Histoire de La Réunion comme un exemple pour la jeunesse.
Au cours de la guerre, Léon de Lépervanche était vendeur de manioc pour survivre après son licenciement du CPR.
Il avait la possibilité de faire des études, ce qui était très rare à l’époque. Il a préféré quitter l’école et s’engager très tôt dans la lutte pour la libération du peuple réunionnais du joug colonial.
C’est un ancien cheminot, bazardier inscrit au marché couvert du Port. Il a été élu député et il est à l’origine de la loi qui a transformé complètement la société réunionnaise par la remise en cause de sa structure coloniale.
Il refusait les honneurs
Tout au long de sa vie, Léon de Lépervanche a su rester intègre. Tous les témoignages sont unanimes, il n’a jamais souhaité bénéficier d’avantages liés aux responsabilités importantes qu’il a occupé. Sa seule préoccupation était de militer pour faire avancer les causes qu’il défendait. Dans l’Histoire de La Réunion, Léon de Lépervanche restera un militant exemplaire.
Pour la reconnaissance de l’Histoire de La Réunion
Faire du 19 mars un jour férié
L’impact de la loi proposée et défendue voici 63 ans par Léon de Lépervanche et Raymond Vergès souligne toute l’importance de voir reconnaître le 19 mars comme un jour férié. Avec le 20 décembre, c’est la date clé de l’Histoire de La Réunion. Cet événement, résultat de l’engagement des Réunionnais, a une telle portée que 63 ans après, tous les Réunionnais en ressentent encore quotidiennement les effets.
Pour en finir avec une misère structurelle
Les Réunionnais remettent en cause la société coloniale
En 1945, La Réunion était plongée dans l’impasse. La misère était le quotidien des travailleurs. C’était la conséquence d’une société coloniale. Avec ses camarades, Léon de Lépervanche a remis en cause la structure même de la société. Il est un des symboles de l’engagement des Réunionnais à vouloir transformer la société dans laquelle ils vivent, à partir de leurs atouts.
Cela souligne qu’au moment où La Réunion se trouve dans une situation qui apparaît inextricable, des Réunionnais peuvent se lever, créer un large rassemblement et tout remettre en cause afin de libérer le pays du sous-développement.
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