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Vibrant hommage aux combattants de la liberté et aux victimes de la bataille au Port
2 décembre 2024, par
Entre le 28 et le 30 novembre 1942, La Réunion devint le premier territoire français à se libérer du régime pétainiste en rejoignant la France libre. Cette libération fut marquée par des affrontements au Port, où trois victimes perdirent la vie : Michèle Boina, Blanche Irène Rebela et Maurice Odon. Lors du 82e anniversaire de cet événement historique commémoré ce 30 novembre 2024 au cimetière marin du Port en présence des familles des victimes, la Section communiste du Port a rendu hommage à ces héros, rappelant l’importance de cette date historique. Léon de Lépervanche, leader communiste et syndicaliste, a joué un rôle essentiel dans l’organisation de la résistance contre le régime de Vichy et la libération de La Réunion. Hommage fut également rendu aux Réunionnais, dont Paul Vergès, qui rejoignirent alors l’armée de la France libre alors que l’Allemagne, l’Italie et le Japon étaient à l’apogée de leur puissance et que la guerre était loin d’être jouée.
Le 28 novembre 1942 a marqué un tournant historique pour La Réunion, qui devient le premier territoire français à se libérer du régime pétainiste en ralliant la France Libre. À l’occasion du 82e anniversaire de cet événement, la Section communiste du Port organisait un hommage au cimetière marin de la ville. C’est là que reposent les corps de trois victimes de la bataille qui eut lieu au Port entre le contre-torpilleur Le Léopard et les soldats de l’armée française fidèles à l’extrême droite alliée aux nazis allemands qui dirigeait la France.
Comme chaque année, la Section PCR du Port a organisé la commémoration de la Libération de La Réunion et son ralliement à la France libre. Ces événements eurent lieu du 28 au 30 novembre 1942. Le commémoration eut lieu ce 30 novembre au cimetière marin du Port. C’est en effet au Port qu’eut lieu le plus grand affrontement entre les canons du Léopard, navire militaire de la France libre, la batterie côtière tenue par des soldats de l’armée française fidèles à l’extrême droite alors au pouvoir en France, dirigée par Philippe Pétain. Trois morts furent à déplorer dans cette bataille : Michèle Boina, Blanche Irène Rebela et Maurice Odon. Les familles des victimes ont participé à cette commémoration.
Patric Boitard, secrétaire de la Section PCR et Jean-Yves Langenier, conseiller départemental PCR et ancien maire ont rappelé le contexte historique et politique, ainsi que la chronologie des événements. Ces interventions s’appuyaient sur les recherches du regretté Eugène Rousse, qui fit beaucoup pour faire mieux connaître aux Réunionnais leur histoire que Paris refuse de voir enseignée par l’Éducation nationale à La Réunion.
Sous la direction de Léon de Lépervanche, dirigeant communiste et syndicaliste, la population du Port a joué un rôle central dans la libération de La Réunion. Lors de l’arrivée du contre-torpilleur Le Léopard le 28 novembre 1942, les Forces Françaises Libres (FFL) s’emparèrent rapidement de la capitale Saint-Denis sans effusion de sang. Le représentant de la France à La Réunion, le gouverneur Aubert avait déclaré Saint-Denis « ville ouverte » et s’était retranché à Salazie.
Le lendemain, le Léopard était au large du Port. La prise de contrôle du seul port de commerce de l’île était essentielle. Mais les forces pétainistes ont résisté.
Les Forces françaises libres ont collaboré avec les habitants pour renverser les fidèles du régime de Vichy. Ce soulèvement a coûté la vie à trois civils.
Le combat s’est conclu par la reddition du gouverneur Pierre Émile Aubert le 30 novembre. Sous la direction de Léon de Lépervanche, les Portois se sont organisés. Ils formèrent un Comité de salut public pour remplacer la délégation spéciale nommée par l’extrême droite française. Les cheminot firent dérailler le train des militaires fidèles à Pétain qui voulaient se redéployer dans le Sud de notre pays.
Jean-Yves Langenier a notamment rappelé que Léon de Lépervanche, député de La Réunion et maire du Port, il a été un des auteurs de la loi de 1946 qui a transformé La Réunion en département français. Sa vie illustre le lien entre la résistance contre l’oppression et la lutte pour les droits sociaux et politiques des Réunionnais.
Jean-Yves Langenier a également évoqué la mémoire de Paul Vergès. Au moment de la Libération de La Réunion, le Japon contrôlait un immense territoire en Asie et le Reich allemand et ses alliés étaient maîtres de l’Ukraine, de tout l’Ouest de la Russie et avaient commencé à investir Stalingrad. Plusieurs jeunes Réunionnais, dont Paul Vergès, Bruny Payet et Jacques Vergès s’engagèrent dans la France libre et mirent leur vie au service de la libération des Européens du joug de l’extrême droite nazie et fasciste.
En tant que lieutenant, Paul Vergès fut parachuté dans la Vienne. Il commandait un maquis de 800 où il a contribué à l’encerclement de la poche de Saint-Nazaire. Les années ont passé, mais Paul Vergès n’a jamais oublié ses compagnons d’armes. En 2003, il a eu l’occasion de les retrouver dans le Poitou. Rendez-vous était donné devant le Monument au morts où étaient écrit les noms de plusieurs de ses camarades de maquis. Ces retrouvailles étaient l’occasion de se rappeler leurs sacrifices communs et de rendre hommage à la mémoire de ceux qui ne sont pas revenus.
Elie Hoarau, président du PCR, a souligné que la reconnaissance nationale des luttes pour la Libération de La Réunion en 1942 reste limitée.
La Réunion était le premier territoire intégré à la France libéré de l’extrême droite fasciste par son ralliement à la France libre. Si un tel territoire était situé en France cet événement bénéficierait de grandes cérémonies. Cela montre qu’il appartient aux Réunionnais seuls de s’emparer de cette date essentielle dans la lutte contre le fascisme.
Après les discours, Le Chant des partisans, Chiffon rouge et L’Internationale ont résonné. Ils furent suivis de dépôts de gerbe sur les tombes de Michèle Boina, Blanche Irène Rebela, Maurice Odon et Léon de Lépervanche. Cette cérémonie rappelle l’importance de transmettre cette mémoire aux jeunes générations, pour qu’elles comprennent les luttes passées et soient fiers d’être des Réunionnais à part entière.
M.M.
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Messages
2 décembre 2024, 09:08, par Maillot joseph Luçay
N’oublions pas que la France était occupée par les allemands en 1942 et que beaucoup de français ont résisté à cette occupation . Le combat mené par les réunionnais de l’époque , quelque soit leur orientation politique ,ne peut être dissocié du combat mené contre l’ennemi par les français qui se sont battu pour libérer leur pays de l’occupation allemande . Cet épisode de la deuxième guerre mondiale à la Réunion est sans doute important pour démontrer combien la Réunion était attachée à la France en 1942 , mais il ne s’agit pas d’un acte de libération de la réunion de sa mère patrie dirigée par un gouvernement à la solde de l’ennemi . De nombreux réunionnais se sont battu pour leur patrie pendant la première guerre mondiale et pendant la deuxième guerre mondiale ainsi que pendant les guerres coloniales qui ont suivi en Indochine ou en Afrique du nord . Ils se sont battus en tant que Français et non en tant que réunionnais . Ceux qui se sont battu en tant que résistant se sont battu aussi en tant que Français et non libérer leur région .Leur combat mérite le respect en tant que français et non en tant que parisiens, bretons ,ou réunionnais .