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Un symbole de la liberté
12 novembre 2008
Le 9 novembre, Myriam Makeba nous a quittés, succombant à une crise cardiaque à la suite d’un gala donné en Italie dédié à Roberto Saviano, jeune écrivain menacé de mort par la mafia. C’est un monument, un symbole pour tous les Africains qui disparaît. Celle qu’on surnommait ’Mama Africa’ était à la fois la première chanteuse africaine à rencontrer un succès international et une militante, une combattante, dénonçant, chaque fois qu’elle le pouvait, le système de ségrégation raciale en place dans son pays, l’Afrique du sud.
Née le 4 mars 1932 à Johannesburg, Miriam Makeba commence très jeune à chanter. A 20 ans, elle est choisie pour être l’une des principales choristes du groupe "Manhattan Brothers", une formation très en vogue qui effectue des tournées mondiales. Son talent évident la met très vite en avant.
En 1956, elle écrit ce qui deviendra un tube légendaire : la chanson "Pata, Pata". Sa renommée dépassera alors les frontières du continent africain.
En 1959, elle participe au documentaire "Come Back Africa", réalisé par l’américain Lionel Rogosin, qui projeté au festival de Venise, révèle au monde les conditions de vie des Noirs en Afrique du Sud.
La chanteuse enchaîne les contrats aux Etats-Unis, mais se verra confisquer son passeport, l’empêchant d’assister à l’enterrement de sa mère.
L’avertissement ne suffira pas à la faire taire puisqu’en 1963, devant le Comité Spécial pour la décolonisation des Nations Unies, elle exhorte la communauté internationale à agir contre l’apartheid et "ses dirigeants fous" et parle d’un Etat transformé "en vaste prison". En représailles, Pretoria la déchoit de sa nationalité, interdit la vente à la diffusion de sa musique.
Contrainte à l’exil en raison de ses prises de position, alors que Nelson Mandela et la plupart des dirigeants du Congrès national africain (ANC) étaient emprisonnés au pénitencier de Robben Island, Miriam Makeba a incarné à travers le monde la résistance à l’apartheid.
Dans les années 60, elle reçoit un grammy award pour son disque "An evening with Harry Belafonte and Miriam Makeba". Elle sera ainsi la première artiste sud-africaine à obtenir cette récompense.
Sa notoriété lui vaut d’être souvent l’hôte de nombreux chefs d’Etats africains avec lesquels elle entretient des relations d’amitiés - ce qui lui sera parfois reproché -, de jouer lors de l’inauguration de l’Organisation de l’unité africaine à Addis-Abeba, lors des fêtes des indépendances. Invitée par le président Sékou Touré à venir vivre en Guinée, elle accepte sa proposition en 1969, fuyant les Etats-Unis où sa situation avait tout à coup changé.
Après avoir divorcé du saxophoniste sud-africain Hugh Masekela, elle a épousé Stokely Carmichael, activiste des Black Panthers. Le couple est surveillé par le FBI, les galas de Miriam Makeba sont étrangement annulés. Elle sera jugée indésirable sur le sol américain. Si elle continue à se produire souvent à travers le monde, comme à Kinshasa lors du mythique combat de boxe entre Mohammed Ali et George Foreman, son retour sur le sol africain marque le début d’une période moins prolifique sur le plan artistique.
Elle fut distinguée de nombreuses fois pour son engagement constant : le prix Dag Hammarskjöld, le grand prix du Conseil international de l’Unesco... En 2002, elle avait reçu les insignes de commandeur de la Légion d’honneur des mains du président français Jacques Chirac.
Suite à la victoire contre l’apartheid, la chanteuse foule enfin sa terre natale, au terme d’un exil qui a duré plus de 30 ans. Honorée par ses compatriotes qui ne l’ont pas oubliée et devant lesquels elle peut enfin se produire en 1991, elle entend profiter de son retour, de sa famille, mais tient à défendre de son mieux cette nouvelle Afrique du Sud qu’elle a si longtemps espérée. L’année suivante, elle joue aux côté de Whoopi Goldberg dans "Sarafina", un film basé sur les événements de Soweto qui se sont déroulés en 1976, lorsque les manifestations de la jeunesse furent violemment réprimées.
Elle avait annoncé en 2005 qu’elle mettait fin à sa carrière, s’estimant, à 73 ans, trop fatiguée pour parcourir le monde. Mais elle ne savait pas dire non aux invitations à défendre les causes auxquelles elle croyait, contre le SIDA ou pour la liberté d’expression, comme dans le cas de Roberto Saviano.
Sa chanson "Pata, Pata" aura fait le tour du monde et est sans doute l’une des rengaines africaines les plus connues. Elle restera dans l’histoire comme une immense artiste, symbole de la liberté.
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