Adié Rita Margueritte

Nos pensées pour cette Saint-Louisienne des Camélias

25 février 2009, par Jean Fabrice Nativel

Margueritte* Képler nous a dit « adié » lundi à l’âge de 78 ans. Sa famille, ses proches et ses amis ont pensé à elle hier après-midi sur les bancs de l’Eglise Saint-Joseph Ouvrier aux Camélias. C’est à la travailleuse, mère, croyante et militante du PCR que nous dédions nos pensées. Pierre Vergès et une délégation de la section PCR de Saint-Denis sont venus témoigner toute la reconnaissance et la solidarité du Parti.

Margueritte Képler repose depuis hier après-midi au cimetière de Primat à Saint-Denis. À 78 ans, elle ferme ses yeux dans la maisonnée de son fils Alain, aux Camélias. Cette native de Saint-Louis est née le 3 avril 1930, venue chercher du travail à Saint-Denis. Dans cette quête, elle rencontre Arista Ferrare (née Deniset). Arista a été mariée à George qui nous a quittés.

Margueritte et Tata… des “sœurs”

Arista, attristée par cette nouvelle, a hier matin pris le temps de nous donner des détails sur la vie de Margueritte. Ce n’est un secret pour personne, toutes les amitiés d’Arista la nomment Tata, nous aussi. Même fatiguée, elle s’est rendue avant hier à la veillée de sa “sœur” Margueritte. La force lui manque, sinon elle serait restée auprès d’elle toute la nuit et toute la journée d’hier. Mais elle était omniprésente dans le cœur de Tata.

Oui ! Ces dames se considèrent comme des sœurs. Toutes deux ont exercé, à des périodes différentes, le métier de femme de ménage au sein de la famille Vergès lorsqu’elle vivait à Saint-Denis. Margueritte bichonnait la maison et cuisinait des plats savoureux. Elle « surveillait les enfants ». Jours après jours, l’amitié est née entre elles, puis l’amour. Elles sont devenues fraternelles pour toujours.

Travailleuse, mère, croyante et militante

Arista se souvient de Margueritte. La travailleuse, la mère, la croyante et la militante. Margueritte a travaillé, se rappelle Tata, pour « M. Rouquier, le premier inspecteur de Travail ». Elle a donné la vie à Dominique, Dita, Alain et le « beau » Sully. Elle les a éduqués, choyés et aimés. Lorsqu’elle dormait chez son employeur, elle confiait à Tata la marmaille. Elle adorait le « bon dié ». Elle priait, était du Rosaire, des pèlerinages et de la Fête du Sacré Cœur aux Colimaçons à Saint-Leu. Elle a milité au sein du PCR, était des réunions, des meetings et défilés pour le 1er mai.

Une messe d’adieu

Hier après-midi, une messe d’adieu dédiée à Margueritte était donnée à l’Église Saint-Joseph Ouvrier aux Camélias. Tata était présente. Mille pensées venues de nos cœurs ont ensuite accompagné Margueritte vers la terre mère de toutes les femmes et les hommes.

Jean-Fabrice Nativel

* Le prénom Marguerite vient du prénom latin Margarita. Marguerite aime la tranquillité. Elle est travailleuse et persévérante. Altruiste, elle est d’un grand réconfort pour son entourage.

(Source : linternaute.com)

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