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Rectificatifs et précisions
14 octobre 2008
Une erreur s’est glissée dans le portrait de Laurent Vergès, dans notre édition de lundi (p. 2). Il n’aura pas échappé au lecteur averti que si Laurent Vergès est né en 1955, il y a très peu de chance pour qu’il ait pu assister à l’arrestation de son père, à l’âge de 9 ans, « pour l’assassinat d’Alexis de Villeneuve »... survenu en 1946 ! C’est lui demander-là d’être plus qu’un être d’exception...!
Ajoutons qu’il n’est pas établi qu’Alexis de Villeneuve ait été « assassiné » puisqu’il est tombé sous les balles de quelqu’un de son camp, peut-être accidentellement, dans une cohue devant la cathédrale. « Tué par balle » ou « blessé mortellement » sont les expressions objectives pour rendre compte de ce meurtre politique retentissant.
Lorsque Laurent avait 9 ans, son père, Paul Vergès, est entré en clandestinité parce qu’il refusait d’être emprisonné pour un simple « délit de presse ». Et quel délit ! Il s’est trouvé des juges pour le condamner à de la prison ferme (3 mois et 100.000 francs d’amende) parce qu’il avait reproduit dans "Témoignages" des articles du "Monde" et de "l’Humanité" dénonçant les tortures en Algérie et la « sale guerre ». Les auteurs des articles en France et les journaux qui les ont publiés n’ont pas été poursuivis : Paul Vergès a donc refusé cette condamnation alors que les tortionnaires, eux, n’étaient pas inquiétés. Il a fait courir toutes les polices de l’île du 16 mars 1964 au 28 juillet 1966, date à laquelle il s’est présenté au domicile du procureur.
Il n’a jamais été arrêté devant ses enfants.
C’est la clandestinité et donc, le fait de ne plus voir son père que rarement et dans des circonstances rocambolesques pendant plus de 28 mois, qui a fortement marqué le garçon de 9 ans, comme ses frères et sœurs. Julien Ramin, qui a été témoin de ces événements, nous a indiqué que « les deux frères, Pierre et Laurent, bien que très jeunes - ils étaient âgés de 7 et 9 ans - ont été harcelés, questionnés par les forces de répression. Ils ont subi toutes sortes de pression pendant la clandestinité de leur père ».
Nous prions les lecteurs de bien vouloir excuser cette erreur.
Ceux qui voudraient en savoir plus sur l’affaire de Villeneuve peuvent se reporter à l’excellent livre d’Eugène Rousse “Qui a tué Alexis de Villeneuve ?” et sur Laurent, il existe l’album publié en 1989 “Laurent, jeunesse rebelle”. Tous deux disponibles au siège du PCR.
"Qu’est-ce que la laïcité ?" : C’était le titre de la conférence donnée jeudi dernier par Catherine Kintzler (et non ce qui a été imprimé par erreur), avec le soutien de l’UFAL et du SNUipp.
Elections “propres” : depuis 1967
« C’est seulement en 1971 qu’on a commencé à voter à La Réunion à peu près correctement » a dit Claude Hoarau dans les explications qu’il a apportées à ses concitoyens dimanche (voir notre édition de lundi 13 octobre, p.4).
Julien Ramin apporte à ce sujet les précisions suivantes :
« En 1967, Paul J. Bénard, maire de Saint-Paul, alors en opposition frontale avec le Préfet Perreau Pradier dans un différend personnel, a refusé d’appliquer les directives données par la Préfecture pour l’organisation des élections cantonales de la même année. C’est ce qui a permis à trois communistes - Evenor Lucas, Bruny Payet et Jean-Baptiste Ponama - d’être élus dans les trois cantons de Saint-Paul.
La même année, aux élections municipales partielles de Saint-Pierre consécutives à la démission de Raymond Hoarau, a été adopté le premier protocole d’accord pour le bon déroulement de l’élection à venir. Les signataires en étaient Julien Ramin pour la liste conduite par Raymond Mondon et, pour la liste adverse, Fred Isautier qui, bien que de tradition conservatrice, était opposé à la fraude. C’est Fred Isautier qui a été élu, mais il est à noter que, dans cette élection qui s’est donc déroulée "normalement", la liste Mondon a obtenu plus de 4.500 voix en 1967 alors qu’elle en avait recueilli moins de 400 deux ans plus tôt, dans une élection “supervisée” par les pouvoirs publics de l’époque.
En 1970, sous la mandature de Fred Isautier à Saint-Pierre, deux communistes - Paul Vergès et Elie Hoarau - ont été élus conseillers généraux, dans deux des trois cantons de Saint-Pierre.
Ces événements - et la lutte continue du PCR pour des élections propres - ont eux aussi préparé et amené les victoires de 1971 au Port (élection de Paul Vergès), à la Possession (Roland Robert) et à Saint-Louis (Christian Dambreville). La fraude n’avait pas disparu pour autant, mais elle a pu être ponctuellement mise en échec.
Elle était de nouveau aux commandes lors du renouvellement des cantonales, en 1976, suite à l’intervention d’Olivier Stirn, secrétaire d’Etat, qui a piloté “l’élection” de Louis Virapoullé au Conseil général - une élection annulée par la suite. Louis Virapoullé a bénéficié du soutien de l’appareil d’Etat parce qu’il s’opposait à la candidature de Paul Vergès, dans le premier canton de Saint-Pierre.
Il avait au préalable renié sa signature de 1974 pour "l’autodétermination de La Réunion" - autodétermination, et non autonomie - qui l’avait fait élire sénateur l’année de la mort de Georges Pompidou, avec les voix de grands électeurs progressistes ».
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