Prendre à Césaire ce qui nous appartient

18 avril 2008

Hier matin, au Centre Hospitalier Universitaire de Fort-de-France, huit jours après son hospitalisation, Aimé Césaire est allé « au bout du petit matin » et au-delà...
Son action politique a changé le visage de la France, si bien que le rêve national veut éterniser sa vie au Panthéon. L’idée se transmet comme une évidence. A 94 ans, la vie du poète est saluée bien au-delà de la Martinique, des Antilles, du monde créolophone, francophones... car il touche à l’universel. L’oeuvre du poète s’est imposée par sa vérité.
Nous ne connaîtrons jamais assez de sa vie, nous ne saurons pas tous les mystères de sa légende, il n’y aura jamais assez de biographies, d’enregistrements... Mais nous pouvons boire à la source de ces écrits mieux qu’à l’aune des dépêches journalistiques. Aimé Césaire, vous pouvez le rencontrer.
Aimé Césaire nous parle, et il parle comme nous : de la vie.
De la vie et du monde, de l’existence, de l’être, de la naissance, de la renaissance, de réveil, d’éveil, d’amour...

Stéphanie Longeras


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