
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Hommage à Joseph Quasimodo
5 janvier 2005
Il s’était notamment battu pour l’extension à La Réunion de toutes les lois sociales en vigueur en Métropole et le strict respect du suffrage universel, dans une île où la fraude électorale était érigée en institution. L’infatigable militant du PCR s’est éteint lundi à l’âge de 86 ans. Eugène Rousse lui rend hommage.
(Pages 4 et 5)
C’est à la Plaine des Cafres où je passe des vacances que la nouvelle du décès de Joseph Quasimodo, survenue le 3 janvier à 17 heures, m’est parvenue dans la soirée de lundi dernier.
C’est un ami de plus de cinquante ans que je perds, au moment même où je me proposais d’aller à son domicile de la Plaine-des-Palmistes lui présenter, ainsi qu’à sa famille, mes vœux de bonne année.
La mort brutale de Joseph Quasimodo plongera assurément tous les démocrates réunionnais dans la consternation et la douleur. Pour ma part, je veux lui rendre un ultime hommage en rappelant les faits importants qui ont marqué sa longue existence et en insistant plus particulièrement sur la période 1960-1972, pendant laquelle sa vie ne fut qu’une succession d’épreuves.
Fils d’ouvrier d’usine sucrière, Joseph Quasimodo est né à Saint-André le 26 mars 1919, moins d’une semaine avant le début de la terrible épidémie de grippe espagnole qui fit des milliers de victimes dans l’île.
Après des études primaires à Saint-André ainsi qu’à la Saline-Saint-Paul, et des études secondaires au lycée Leconte-de-Lisle interrompues par un séjour au séminaire de Cilaos, Joseph Quasimodo se présente sans succès au baccalauréat. Il accomplit alors son service militaire à Saint-Denis.
La guerre terminée, Joseph Quasimodo obtient par voie de concours un emploi au Trésor public. Toute sa carrière professionnelle - qui s’achève en 1979 - se déroulera au sein de cette administration où sa compétence et son dévouement sont soulignés par ses chefs.
Ses activités extra-professionnelles l’amènent à rencontrer la plupart de ceux qui, après mai 1945, militent pour que La Réunion devienne un département français. Son dynamisme et la solidité de ses convictions sont vite remarqués par le docteur Raymond Vergès, qui est à cette époque le leader de toute la gauche réunionnaise.
Devenu maire de Saint-Denis en mai 1945, puis député de La Réunion en octobre de la même année, Raymond Vergès - qui avait fondé le Comité républicain d’action démocratique et sociale (CRADS) en mars 1945 - s’emploie à mettre sur pied un certain nombre d’organisations : Union des femmes françaises (UFF), Fédération réunionnaise du parti communiste français et Union de la jeunesse créole (UJC).
La direction de cette dernière organisation - qui devient l’Organisation démocratique de la jeunesse réunionnaise (ODJR) le 5 février 1961, puis le Front de la jeunesse autonomiste de La Réunion (FJAR) le 20 août 1967 - est confiée à Joseph Quasimodo, qui s’entoure notamment de l’instituteur dionysien Roland Sida et de la jeune avocate métropolitaine Claudine Saramito.
À la tête de l’UJC et en partenariat avec l’UFF, la CGT, la Fédération réunionnaise du PCF, le secours populaire français (SPF), Joseph Quasimodo mène inlassablement un dur combat afin d’obtenir :
- l’extension à La Réunion de toutes les lois sociales en vigueur en Métropole ;
- le strict respect du suffrage universel dans une île où la fraude électorale est érigée en institution ;
- des moyens susceptibles de combattre efficacement le chômage ;
- le fonctionnement normal de l’institution judiciaire ; condition sine qua non de l’exercice des libertés et de la paix sociale.
Afin de faire entendre la voix des travailleurs réunionnais qui ne réclament que le respect de leurs droits fondamentaux, Joseph Quasimodo est au milieu de l’immense foule qui, en juillet 1959, profite du séjour à La Réunion du président de la République Charles de Gaulle et de son Premier ministre Michel Debré, pour crier son indignation et son mécontentement.
L’année suivante, en juin 1960, Joseph Quasimodo sollicite et obtient un congé administratif d’un an à passer en France métropolitaine où sa femme et ses quatre enfants l’accompagnent.
Le fonctionnaire du Trésor prend toutes dispositions afin d’être de retour dans l’île peu avant la rentrée scolaire du 18 août 1961.
Début juin 1961, il demande au ministère des Finances six places sur un paquebot qui quitte Marseille le 15 juillet 1961. "Ce bateau est plein", lui répond-on.
Il ne sait pas encore qu’il attendra douze ans... (lire ci-dessous)
En août 1973, le fonctionnaire reprend enfin à Saint-Denis le poste dont on l’avait chassé arbitrairement douze ans plus tôt.
Ragaillardi par l’air du pays et l’aide que lui apportent ses nombreux amis, Quasimodo reprend sa place au sein du monde associatif de l’île. Ces toutes dernières années, en raison de l’état de santé très préoccupant de sa femme, il doit se résoudre à ne plus quitter la Plaine-des-Palmistes.
Voilà ce que fut la vie de notre compatriote, qui s’est éteint lundi soir au CHD de Bellepierre et dont le souvenir vivra longtemps dans le cœur des Réunionnais. Puisse cette vie bien remplie servir de modèle aux jeunes générations.
Que son épouse Suzanne, ses quatre enfants et tous ses proches soient assurés que dans leur très pénible épreuve, ils peuvent compter sur le soutien des innombrables amis de Joseph Quasimodo, à qui nous adressons un ultime et douloureux adieu.
Eugène Rousse
Douze ans d’exil forcé ne l’ont pas éteint
Joseph Quasimodo a fait partie des victimes de l’ordonnance Debré, qui lui interdisait de rentrer à La Réunion.
Joseph Quasimodo devait rentrer à La Réunion en 1961 (lire ci-dessus). Son congé expirant à la mi-juillet, dès fin juin, il quitte le logement qu’il avait loué pour une année, fait acheminer ses bagages vers Marseille, s’installe avec toute sa famille chez des parents résidant dans la région lyonnaise, indique au ministère sa nouvelle adresse et attend sereinement que les réquisitions de passage lui soient adressées. Il est loin de penser que le préfet Jean Perreau-Pradier s’oppose à son retour à La Réunion.
Il s’inquiète toutefois lorsqu’il apprend que le bateau dont le départ est prévu à la mi-août "est plein" selon le ministère.
Il se rend alors au ministère des Finances à Paris où il expose sa pénible situation : plus de logement, bagages à Marseille, enfants à scolariser, etc...
Ce voyage à Paris s’avère inutile car, au ministère, on lui apprend qu’il ne peut espérer rejoindre La Réunion que fin septembre, aucune place n’étant disponible sur les bateaux avant cette date, lui assure-t-on.
Huit fonctionnaires réunionnais expulsés
Quasimodo ne baisse pas pour autant les bras. Il harcèle littéralement le ministère où on lui répond invariablement : "soyez assuré qu’on s’occupe de vous, Monsieur" ; "il n’y a toujours pas de place sur le prochain bateau...".
Mais chez le fonctionnaire du Trésor, l’inquiétude ne tarde pas à laisser place à l’angoisse lorsque l’information suivante lui parvient : huit fonctionnaires réunionnais ont été avisés le 21 août 1961 qu’ils sont expulsés de La Réunion, en application de l’ordonnance du 15 octobre 1960, plus connue sous le nom de "ordonnance Debré".
Cette ordonnance stipule en son article I que "les fonctionnaires de l’État (...) dont le comportement est de nature à troubler l’ordre public peuvent être, sur proposition du préfet et sans autre formalité, rappelés d’office en Métropole par le ministre dont ils dépendent...". Ces fonctionnaires frappés de bannissement ont débarqué à Orly le 6 septembre.
Joseph Quasimodo s’accroche à un fragile espoir et se dit : si je devais être frappé par l’ordonnance du 15 octobre 1960, le ministère me l’aurait signalé ; or, à Paris, on me promet toujours des places "sur le prochain bateau".
Les semaines, les mois passent. Bientôt c’est Noël et le Nouvel An. L’hiver précoce rend l’attente encore plus pénible.
Ce n’est que fin janvier que le ministère l’informe officiellement qu’il est frappé par l’ordonnance du 15 octobre 1960. Son épouse, Suzanne, fonctionnaire de l’Équipement, est victime de la même injustice qui frappe son mari.
Lui à Tours, son épouse à Lyon
On peut raisonnablement se poser la question de savoir pourquoi la triste vérité a été cachée à Joseph Quasimodo pendant cinq mois lorsque l’on sait que la décision préfectorale d’expulsion a été prise par Jean Perreau-Pradier en août 1961.
La réponse est simple : Wilfrid Baumgartner, ministre des Finances du gouvernement Debré, a refusé catégoriquement d’apporter sa caution à une décision qu’il estimait injuste. Il a fallu attendre le 18 janvier 1962, date de son remplacement par Valéry Giscard d’Estaing, pour que l’arrêté d’expulsion visant Quasimodo soit signé.
Autre grave injustice : alors que son épouse est affectée à Lyon, Joseph Quasimodo est sommé de prendre son poste à Tours début février 1962. D’où nécessité pour lui d’effectuer un voyage de plusieurs centaines de kilomètres pour revoir femme et enfants. À Tours, où il réside dans une cité populaire, la cité Sanitas, il restera près de onze ans. C’est là que je lui ai rendu visite en avril 1965 et en juin 1971. À chaque fois, j’ai rencontré un homme souffrant terriblement de l’exil et désireux de retourner dans son île le plus tôt possible.
Ce retour nécessitera une mobilisation de toutes les organisations démocratiques de France et de La Réunion. De son côté Quasimodo aura recours à une grève de la faim du 10 au 25 janvier 1972. Il reçoit alors le précieux soutien de l’archevêque de Tours. Ces manifestations conduiront le gouvernement de Pierre Messmer à demander à l’Assemblée nationale d’abroger l’ordonnance du 15 octobre 1960. Abrogation votée le 10 octobre 1972.
Pour ne pas perturber les études de ses enfants, Quasimodo attendra la fin de l’année scolaire pour rentrer à La Réunion.
E. R.
Réactions
o Nathalie Daniel, militante de la section PCR du Port :
"Un grand combattant des causes réunionnaises"
"J’ai connu Joseph Quasimodo en 1961 en France quand, après son congé, il a été victime avec sa famille de l’ordonnance Debré. Résident en province, de temps en temps il montait à Paris où les Réunionnais se retrouvaient avec les fonctionnaires exilés, en septembre 1961. À la création de l’UGTRF, parfois il assistait à nos réunions à la maison des syndicats, rue Jean-Pierre-Timbaud à Paris, malgré la distance qui le séparait de la capitale. En particulier, lorsqu’un camarade arrivait de La Réunion et donnait des nouvelles du pays.
Il n’oubliait jamais aussi de venir donner un coup de main au stand de notre journal “Témoignages”, que nous tenions à la fête de “l’Humanité”.
Nous venons de perdre un grand combattant, défenseur des causes réunionnaises."
o Pierre Vergès : "Il a assumé avec dignité"
"Enfant, j’ai connu Joseph Quasimodo de près parce qu’il était un fidèle, un militant que rien n’arrêtait et parce qu’il était un proche de Paul et Laurence (Vergès - ses parents, NDLR). Il a d’ailleurs beaucoup payé cet engagement.
Depuis ce temps, c’était quelqu’un de proche, qui a assumé avec dignité les conséquences de ses choix.
Ce que je peux évoquer aussi, c’est ce ridicule guet-apens que lui ont tendu des gendarmes mobiles débarqués chez lui à six heures du matin avec chiens policiers et fusils mitrailleurs. Quand j’ai appris les détails de cette opération grotesque, j’ai trouvé cela scandaleux ! Des gendarmes regardant sous le lit de sa femme malade, âgée alors de 80 ans, sur le soupçon que je pourrais peut-être m’y cacher ! (1) Voilà les liens, directs ou indirects, que j’avais avec notre camarade Quasimodo."
(1) Allusion à un épisode de la clandestinité de Pierre Vergès (mars 1993-décembre 1996), quand, en mai 1993, des gendarmes manifestement mal renseignés sont allés “traquer” le maire du Port jusque chez ce couple de retraités de la Plaine-des-Palmistes. En pure perte.
o Marco Boyer, maire de la Plaine-des-Palmistes :
"Un homme d’engagements"
"J’ai connu Joseph Quasimodo bien sûr. J’ai eu l’occasion de le voir chez lui et de discuter avec lui en maintes circonstances. C’était un homme de caractère et, pour moi, très pondéré. Il avait son art de vivre, ses activités de retraité, à son domicile. Il m’arrivait de passer et de le saluer. J’ai toujours apprécié en lui le citoyen engagé, que je respectais. Son engagement n’était pas le mien et il ne cachait pas ses appartenances. Il avait ses pensées sincères et fidèles pour le mouvement auquel il appartenait. J’ai eu l’occasion de lui dire que je reconnaisais dans son parti la capacité d’une vision à long terme.
Nous avons eu comme cela des rencontres occasionnelles, toujours dans le respect, la correction. Je garde de lui l’image d’un homme franc, direct, cordial. Avec lui, il n’y avait jamais de coup bas à attendre. Ce n’était pas quelqu’un capable de détruire ou salir quoi que ce soit. Je dois aussi retenir ses encouragements dans mon action communale. Il n’était pas en opposition totale sur ce que nous faisions. Il savait que mes positions, à la Plaine-des-Palmistes, n’allaient pas dans le sens d’un parti pris mais que c’était une action pour un village. À un moment ou à un autre, on a pu se rejoindre, mais ce n’était pas quelqu’un qui s’affichait. Je garde le souvenir d’un homme droit, très attaché à son quartier de Bras-des-Calumets.
Je veux retenir de lui l’homme d’engagements, qui arrivait à faire la part des choses et à respecter les autres dans leurs engagements.
Dans un moment comme celui-ci, je ne peux avoir que des pensées affectueuses pour sa famille, ses proches."
o Roger Payet, fonctionnaire au Trésor public :
"Un homme de grandes convictions"
"Joseph Quasimodo est quelqu’un qui a marqué profondément la vie politique réunionnaise. Il était très engagé sur les plans humain et professionnel. Il n’a jamais baissé les bras par rapport à tout ce qui lui est arrivé.
Je l’ai connu à son retour d’exil, après sa grève de la faim à Tours. Nous travaillions à la Trésorerie générale, où il s’est occupé de la section CGT du Trésor, dont il a été un des responsables pendant longtemps. C’était un homme très affable, très humain et un très bon professionnel, qui, au travail, faisait preuve de rigueur, d’honnêteté et d’une grande intégrité. À l’époque, le grand débat syndical portait sur la démarcation introduite dans la fonction publique, avec la fameuse sur-rémunération. À cause de cette question, il était difficile d’obtenir l’affiliation de la CGT-Trésor à la CGTR, comme nous le demandait Bruny Payet. Le mot d’ordre d’autonomie était utilisé par certains comme un épouvantail agité sous le nez des fonctionnaires.
Joseph Quasimodo était un homme de grandes convictions, qui s’est battu pour ses idées, malgré toutes ces difficultés et la complexité des problèmes. De trente ans mon aîné, c’était un excellent collègue et en même temps, pratiquement un père pour moi, quand je suis arrivé au Trésor public. Il y a laissé sa marque, au moins jusqu’à son départ à la retraite."
Laurence Vergès : "Un ami communiste, idéaliste convaincu"
Laurence Vergès se souvient avec émotion de l’ami fidèle, qui lui avait enseigné à conduire.
"Joseph Quasimodo ; “Quasi”, comme tout le monde l’appelait, est l’une des premières personnes que j’ai connues à mon arrivée à La Réunion, fin 1945. Ami, camarade de Paul, il fréquentait la rue Pasteur, fidèle camarade communiste du docteur Raymond Vergès.
Il fut mon “moniteur” pour apprendre à conduire. Il me disait toujours qu’il ne servait à rien de vouloir aller trop vite et de dépasser tout le monde : “tu verras, on va les retrouver au stop ou au croisement de la route nationale”. Sage conseil qu’il a dû suivre, puisqu’il conduisait encore très bien de la Plaine-des-Palmistes à Saint-Denis ou au Port, quand il venait régler son abonnement à “Témoignages”.
Quasi avait une affection particulière pour Laurent. Les filles étaient déjà plus grandes et Pierre encore bébé. Quand nous nous promenions dans la rivière, il mettait Laurent sur ses épaules et jouait toujours avec lui avant d’entrer à la réunion du comité central, quand je déposais Paul... Plus tard, il eut cette même affection pour Pierre. Il ne manquait jamais de prendre des nouvelles de Claude et de Françoise. Les enfants de Paul, c’était un peu comme ses enfants. Profondément attaché aux idéaux de sa jeunesse, communiste dans l’âme. Retraité à La Plaine-des-Palmistes, il restait un fidèle lecteur et soutien de “Témoignages”.
Victime en tant que fonctionnaire syndicaliste communiste de l’ordonnance “Michel Debré”, il fut muté à Tours, où avait également été muté un autre dirigeant communiste ami Jean Le Toullec. Nous les y avons rencontrés tous les deux avec leur famille, dont nos amies Suzanne Quasimodo et Augusta Le Toullec. Augusta, une de mes premières amies réunionnaises. Quasi, qui aimait s’occuper d’un jardin, avait un de ces “jardins ouvriers” qui existaient en France autour des villes.
Il nous raconta qu’un jour il était en train de biner ou de planter dans ce jardin ; son voisin, “jardinier du dimanche” comme lui, l’interpelle : “toi y en a planter dans ce jardin ? Toi, y en a faire quoi ?”.
Quasi, offusqué, lui répondit de son ton qui savait être cinglant : “Monsieur, je suis français, Réunionnais exilé, et sais parler le français aussi bien que vous, peut-être mieux”.
Lundi matin, devant nous rendre à Saint-Pierre, nous avons décidé de passer par les Plaines, malgré la pluie et le brouillard. “On va aller dire bonjour à Quasi.” “Et il nous fera un petit café”, a ajouté Ghislaine. C’est vrai, son café créole, il le faisait griller lui-même et couler lentement dans la grègue.
Et puis, sur la route, un coup de téléphone nous apprend que Quasi a été hospitalisé à Bellepierre, c’est grave, on doit l’opérer. Cela nous touche beaucoup, mais on passera quand même devant chez lui, bien que nous savons déjà que Suzanne, sa femme et Hélène, sa belle-soeur seront certainement à Saint-Denis.
Cela fait drôle de voir cette maison vide qui nous a toujours accueillis les bras ouverts. Son chien, un beau berger, est là, assis sous l’auvent. Il doit attendre son maître. Le soir, peu après notre retour chez nous, nous apprenons le décès de cet ami très cher."
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Messages
5 février 2010, 14:49
Je suis heureuse d’avoir pu, grâce à votre journal, connaître le passé de mon grand-oncle.
Je n’avais pas idée des épreuves qu’il avait traversées.
Yoko Maathey