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12 septembre 2011
Lorsqu’une personne disparaît, tout le monde y va de ses commentaires et souvenirs, parfois un peu flous. La personne évoquée ne peut malheureusement pas rétablir la vérité. Qu’on me permette donc de répondre publiquement à Marc Kichenapanaïdou pour l’informer qu’il fait erreur à propos du titre du livre du Père René Payet “Quel diable de prêtre !” publié en 1996.
Il affirme dans la presse que ce titre aurait été imposé par l’éditeur (Océan Editions) et que René ne l’aurait pas apprécié. Surprise !
Si je m’autorise à répondre sans craindre qu’on n’accuse ma mauvaise mémoire, c’est que je me suis personnellement impliquée dans la production de ce livre, jusqu’au bout. Après avoir suggéré à René de raconter son itinéraire, j’ai enregistré ses entretiens à partir desquels il a écrit son livre avec sa verve bien connue et en toute franchise. Une fois le livre écrit, le choix du titre est difficile. Quand je lui ai proposé “Quel diable de prêtre !”, il a éclaté de rire et l’a retenu sans autre forme de procès. Ses amis autour de lui ont approuvé.
Certes, l’oxymore, l’alliance de ces deux termes de sens opposé, pouvait choquer. Marc Kichenapanaïdou l’a peut-être été, ce qui expliquerait sa réaction. Mais, au fond, Pèr Roné n’avait-il pas été accusé, par ses engagements, de « diviser », fonction attribuée… au diable ? C’était donc une manière de dépasser les conflits, en ajoutant une petite note humoristique. Quand on regarde toutes les expressions familières mettant en scène le diable, on y trouve toutes les connotations. Ce titre, qui plus est avec sa forme exclamative, invitait plutôt à sourire et traduisait bien, me semble-t-il, le tempérament bouillant, remuant de René, souligné par tous…
Enfin, je dirais fraternellement à Marc Kichenapanaïdou : peut-on imaginer qu’un éditeur ou qui que ce soit d’autre ait réussi à imposer quelque chose à René ?
Si l’éditeur Khartala a préféré le titre “René Payet, prêtre créole de La Réunion”, c’est bien évidemment pour mieux identifier l’auteur sur le marché français.
Dernier clin d’œil : errare humanum est, perseverare diabolicum, autrement dit, se tromper est humain, persévérer est diabolique.
Brigitte Croisier
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