Vibrant hommage à Boris Gamaleya

« Un grand Réunionnais qui ne disparaîtra jamais »

22 septembre 2021, par LB

Ce dimanche Boris Gamaleya est revenu dans sa terre natale. A cette occasion la rédaction a décidé de republier le compte rendu d’un hommage qui lui a été rendu à la médiathèque Francois Mitterand au lendemain de son décès.
Pour le clin d’oeil, cet article a été écrit par notre regretté camarade "Lulu".

Rédaction

L’intervention d’Élie Hoarau aux côtés d’une photo de Boris Gamaleya.

De nombreuses personnalités du monde culturel et politique réunionnais ont apporté leurs contributions à ce kabar très émouvant, comme par exemple des personnes qui ont lu des poèmes de Boris Gamaleya : Jean-François Sam-Long (président de l’Union pour la Défense de l’Identité Réunionnaise), Annie Darencourt (secrétaire de l’UDIR), Dominique Dambreville, Alain Armand, Jean-Claude Legros, Teddy Gangama, Huguette Bello, etc. On peut citer également des chanteurs réunionnais et autres artistes qui ont fortement contribué à la réussite de cette cérémonie, marquée notamment par une minute de silence : Tiloun, Zanmari Baré, Philippe Barret, Danyel Waro, etc.

À noter aussi la présence de nombreux représentants du monde associatif réunionnais qui se sont reconnus dans les valeurs défendues par Boris Gamaleya, comme par exemple Mathieu Laude (Réveil Citoyen La Réunion), Ghislaine Bessière-Mithra (Rasine Kaf), Didier Bourse (Attac Réunion), etc. Plusieurs dirigeants du Parti Communiste Réunionnais et autres militants de diverses Sections communistes du pays ont également participé à cet hommage, comme le président Élie Hoarau, le secrétaire général Maurice Gironcel, le secrétaire Ary Yée-Chong-Tchi-Kan, Julie Pontalba, Gélita Hoarau, etc.

Élie Hoarau a été invité par les organisateurs à prendre la parole et il a notamment déclaré que « Boris Gamaleya fait partie des militants communistes qui m’ont conduit à m’engager politiquement dans notre organisation pour l’émancipation du peuple réunionnais ». Et « c’est un grand Réunionnais qui ne disparaîtra jamais ».
Plusieurs intervenants ont d’ailleurs souhaité qu’un lieu public porte le nom de Boris Gamaleya pour cultiver la mémoire de son œuvre au service de son peuple et il a été dit que ses cendres mortuaires seront prochainement transférées à La Réunion. Dans cet esprit, Denis Irouva, un responsable de la Section communiste du Tampon, a pris la parole pour rappeler les combats de Boris Gamaleya pour valoriser la langue créole réunionnaise et la solidarité de tous les peuples du monde. D’où sa conclusion en faisant chanter ‘’L’internationale’’ avec enthousiasme par tout le public.

L.B.

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