
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
12 séptanm 2008
Longtemps longtemps dans payi Maurice, ti éna éne léroi qui ti gagne éné grand bassin. Làdans même li té baingne so lécorps tous lé bomatins, à cause docteir ti commande li. Avlà éne zour li arrive dans bord bassin ; dileau sale, napas capave baigné. Léroi appelle gardien, bourre li. Lendemain, dileau sale. Troisième zour, dileau sale.
Léroi pèse gardien dans licou, li sacouyé, li dire li : « Eh ! toi, to vlé mo trape lagale dans ça dileau là ? Quand dimain bassin napas prope, to va guété sipas mo ronflé toi ! ». Gardien peir. Asoir li prend fisil, li cacié dans feilles sonzes bord bassin ; lanouite noir noir, napas laline. Lheire canon tiré, li tende doumoumde vini ; li couté : tac, tac, tac ; ça ti éne iève ! Avant gardien gagne létemps lève fisil, iève vien drette av li, li dire li : « Bonzour, bonzour, gardien ! Comment mo content trouve vous ! Longtemps ça même mo rôdé, à cause mo iéna bon bon quiqueçose pour donne vous. Goûte ça dimiel mo famiie fine envôye moi Trois Zilots ! Vous va dire moi sipas zamais vous ti trouve dimiel comment ça ».
Gardien prend calebasse, li avale éne gorzée : « Si fait va ! Li goût même ». Gardien tacé sembe calebasse là, li vide li. Mais mo sipas qui zespèce féyaze iève fine mété dans dimiel là : gardien nèque létemps allonze so lécorps dans bord bassin ; sômèye pèse li, li ronflé. Iève rié, li tire son linze, li pique dans bassin.
Iève là malice ; lhère li assez, li sourti dans bassin, li casse ène longue bâton, li brouille la boue, li faire éne dileau çocolat dans bassin là ; li allé.
Grand bômatin léroi vini. Li nèque guette so dileau : napas appelle en colère ça ! Gardien encore dourmi dans bord bassin ; léroi touque ça bâton là même qui iève té brouille dileau, li tombe là haut gardien, beirré, ronflé, manman ! Gardien napas longtemps pour lévé ; lézailles av li ! li vanné même, li sauve dans bois, zamais li fine tourne encore.
Léroi faire sonne trompette : « Bizoin éne gardien pour veille éne bassin : houite piasses par mois, dimi balle douriz, vivres magasin. Mais quand gardien là laisse doumounde brouille dileau dans bassin, va coupe so licou ». Zanimaux tende ça crié là, zaute toute peir, personne napas dimande pour prend place : coq peir, licien peir, lazoie peir. Trois zour passé. Iève baigné, brouille dileau ; léroi napas coné qui li va faire, so lécorps commence gratté même dipis septe zours qui li napas capave baingné. Quatrième zour, zofficier léroi vine dire li qui iéna éne demounde qui dimande gardien bassin. Le roi dire : faire rentré ! Ça ti ène faye tourtie.
Léroi guette li, li commence en colère :
« Toi ça qui va fouti empèce doumounde sale mo dileau ? »
« Oui, mo roi ! moi-même ça ! »
« To conne condition : quand dileau brouillé, mo va saute to licou ! »
« Oui, mo roi ! Mo conne condition ; et coment la viande tourtie bon pour manzé, vous va capabe faire cari av moi. Mais mo crois pas qui vous pour goûte moi ça voyaze là ! vaut mié vous dire vous cousinier plime éné manman poule. »
« bon, mo commère ! dimain bomatin nous va guété. Rente dans to louvraze àsoir »
Tourtie allé. Li alle lacase so camrade ; li faire li frotte so lacoque partout partout av goudron. Lheire soleye coucé, li arrive bord bassin, li pelote dans ptit cimin à cote iève pour passé, li aspéré. Tac, tac, tac, iève fini. Iève trouve ça quiqueçose noir noir là dans milié cimin, li arrêté, li guété. Latête tourtie fine ramasse en bas lacoque : narien bouzé. Tac, tac, tac, iève approce doucemen doucement, narien bouzé. Iève maziné ; li vire viré, li guété : narien bouzé. Bon moment li reste tranquille, tranquielle ; tourtie coment roce même. Ça coup là, lékeir iève arrête batté, li naplis gagne peir, li dire : « Roce même ça, donc ! Mo conné astheire ! eh vous zaute ! Léroi là éné bon doumounde oui ! Bien sîr ça éne ptit banc qui li fine comande so domestique amène dans bord bassin pour mo capabe assié, lhere mo bisoin tire quilotte pour alle baingne mo lécorps dans son dileau ! »
Lève rié ; li assise là haut roce. Coment dire roce là bouze bouze morceau. Lève senti ça, li nèque dire « comme ça même domestiques travaille dans paye Maurice ! Zaute fine blié cale mo fauteil. Ene coup là livlé dicendé pour cale son ptit banc : napas moyen bouzé, li fie tace av goudron. Tourtie sourti so latête en bas lacoque : « qui to croire, compère ? Moi, mo croire qui ça voyaze là to maillé même ! ». Lève sec. Mais li bisoin sayé pour çappe so lavie ; li dire tourtie : « Hé toi ! hé toi, commère ! To voulé badine av moi, hein ? Avlà mo cause doucement : largue moi, largue moi, mo dire toi ! Napas faire mo colère lévé ! »
Tourtie té comence marcé pour amène li lacase léroi ; li nèque dire li :
« Quand to content : causé pour soulaze to lécorps »
« Ene fois ! Dé fois ! To napas napas voulé largue moi ? »
Bam ! Lèv flanque li éne lapatte derrière : lapatte côlé ! Bam ! Laute lapatte oussi tacé. Tourtie napas oquipe ça, li marcé, li sive so cimin. Lève dire li : « et toi ! Mo plis fort dans mo lapatte divant, oui ! Coute moi ! Largue moi bon keir ! »
Tourtie marcé, napas réponde. Boum ! Ene coup lapatte gauce. Boum ! Ene coup lapatte droite : collé ! Collé ! Lève so quate lapattes amarre coment éne coçon qui camils amène dans bazar. Mais pauvre malhéré là bisoin saye encore. Li faire vantard av tourtie, li dire li : « acoute bien : mo cause éne dernière fois. Tout mo laforce dans mo latête, éné marteau fer ça ! Quand mo tape éne coup lhaute toi, mo crase toi coment éne papaye mir. Largue moi, mo dire toi, largue moi ! ».
Tourtie marcé, napas réponde narien. Iève lève lève la tête, ramasse tout so la forcen tape éne coup, bôm ! Latête collé.
Avla zaute fine arrive lacase léroi : tourtie rié, iève ploré. Quand léroi trouve ça iève là colle collé làhaut tourtie, quamême li en colère li blizé rié. Tourtir dire li : « Avlà li là, mon roi ! Napas tourtie qui vous pour manze dans vous diné, mais iève qui vous va manzé ; quand couit li av divin li bien bon ».
Léroi tire so sabe, li saute la tête iève, li envôye lacousine. Après ça li appelle so domestique : « et toi ! mo alle baigné. Vine frotte moi dans dileau : mo lécorps sale, oui ! »
"Le folk-lore de l’Île Maurice" de Charles Baissac, 1888.
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