Destination : la lecture

12 septembre 2013

Lire, c’est s’enrichir. On vous présente ci-après une série d’ouvrages pour satisfaire la curiosité. Installez-vous à l’ombre, un café accompagné d’une part de pâté créole, vous voilà prêt à embarquer pour un voyage : destination la connaissance.

Un jardin pour rafraîchir sa case

Chères lectrices, chers lecteurs, le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de La Réunion (CAUE) distille aux particuliers des conseils pour concevoir “Un jardin pour rafraîchir sa case”. Présentation de ce guide pratique.

En couverture d’“Un jardin pour rafraîchir sa case”, le dessin humoristique d’une case fleurie en bord de mer où un couple coule une vie agréable. « Qu’ils soient créoles, contemporains, partagés, naturels, nourriciers, familiaux, les jardins sont précieux pour nos villes. Entourer sa case de plantes, c’est se protéger naturellement contre la chaleur écrasante des tropiques. Les arbres nous abritent, les buissons filtrent l’air frais, les plantes basses ne chauffent pas comme une “dalle béton”. “Planter, c’est adapter sa case au climat”, explique le guide conçu autour de trois thèmes : Se protéger du soleil, Laisser l’air circuler, Limiter les réverbérations & imperméabilisations. Un zoom est porté aussi sur la question des plantes en intérieur. »

« La culture du jardin est un trait fondateur du mode de vie réunionnais »

« La culture du jardin est un trait fondateur du mode de vie réunionnais. On plante depuis des siècles à l’avant et à l’arrière des cases, des plantes ornementales ou des arbres fruitiers. On plante pour les senteurs, les couleurs et les splendeurs de la flore tropicale, mais pas seulement… À l’époque, les anciens se servaient de la végétation pour faire de l’ombre et rafraîchir les abords de la case. Il n’y a qu’à voir les cases traditionnelles et leurs jardins créoles foisonnants. Les varangues, kiosques et guétalis sont aussi des espaces de fraîcheurs intérieurs et extérieurs agréables. La végétation jouait un peu un rôle de “climatiseur naturel”. Ce lien fort au jardin semble pourtant se perdre de plus en plus. “Aujourd’hui, les gens préfèrent bétonner leur cour parce que cela fait un peu plus propre et ça ne demande pas d’entretien”, regrette Clément Aquilina, le paysagiste du CAUE”. »

« Résultat, il fait de plus en plus chaud à la maison, car le béton réfléchit les rayons du soleil sur la case. Il stocke la chaleur pour la restituer le soir et réchauffe les brises thermiques. En été, la chaleur est étouffante, alors on investit dans des climatiseurs. De plus, le béton a le fâcheux défaut de ne pas laisser l’eau s’infiltrer dans le sol. Ce qui a tendance à provoquer des ruissellements importants lors des cyclones notamment. “Les végétaux ont la capacité de retenir des polluants présents dans l’eau, épargnant la nappe phréatique. Il est donc important de redonner sa place à la végétation”, continue le paysagiste. »

Oui, la végétation joue un rôle crucial dans notre vie, elle est l’une des sources ! Mi rapèl kan moin té sa va la kaz mémé èk pépé Lantre-Deu. Dan la kour navé pié zavoka, sagou, jak, goyav, zanana… èk margrit, roz, kapilèr, poi d’santeur… Oui, l’air y était agréable !

Contact

CAUE – 0262 21 60 86 – [email protected]

La vie de Frederick Douglass, esclave américain, écrite par lui-même

Éditeur : Gallimard (2006)

Résumé

« Vous avez vu comment d’un homme on fit un esclave ; vous verrez comment un esclave devint un homme ». En 1845, à vingt-sept ans, Frederick Douglass, ancien esclave américain, publie l’un des récits les plus puissants contre l’esclavage. Il y raconte son enfance sur la plantation, la séparation des familles, la violence omniprésente, son départ pour la ville et la révélation qui le met sur la voie de la liberté. Celui que l’on voulait transformer en brute apprend tout seul à lire et à écrire. D’une plume acerbe, il raconte l’inhumanité du système esclavagiste et la barbarie des maîtres. L’accompagnement pédagogique situe le récit dans le contexte de l’esclavage et des luttes abolitionnistes. Il éclaire l’originalité de cette voix autobiographique, sa force, son ironie, ses stratégies rhétoriques de dénonciation. D’autres textes, témoignages, discours politiques, roman, chants d’esclaves viennent enrichir la lecture.
Les Maîtres du Sucre-Ile Bourbon 1810-1848

Édition Océan Indien

Jean-François Géraud, Maître de conférence au Centre d’Histoire de l’Université de La Réunion (CRESOI), signe ce nouveau livre.
Les grandes dates de La Réunion

Gilles Gauvin et Fabrice Urbatro (illustrateur) livrent ce livre sur les grandes dates de l’Histoire de La Réunion. « Le Lecteur découvrira quelques grandes dates de l’Histoire de La Réunion — de 1663 à aujourd’hui — présentées sous la forme de courtes synthèses appuyées sur l’état de la recherche. Des encadrés, des mises en exergue et des saynètes humoristiques complètent l’ensemble. En intégrant le créole dans les dialogues, cet ouvrage veut s’inscrire au cœur de la culture réunionnaise, dans laquelle cette langue tient une place de choix ».
Philatélie

L’abolition de l’esclavage à La Réunion

Portfolio


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