Histoire au musée de pierre

Les « pages » de Marco Ah-Kiem

6 décembre 2013, par Jean Fabrice Nativel

Parmi les œuvres de bazalt de Marco Ah-Kiem, nombre façonne l’Histoire de La Réunion. Le public peut depuis peu les rencontrer au sein de la sculptothèque inaugurée à l’Ilet Quinquina le weekend passé.

C’est inauguré, commence dès lors le « labyrinthe » au sein de la sculptothèque.

L’histoire de La Réunion passionne ! Des passionnés s’activent à la valoriser par les recherches, l’édition de livres, CD, documentaires, conférences, la présentation de conférences, d’œuvres théâtrales, etc. Marco Ah-kiem a lui choisi le biais de la sculpture… et ces créations prêtent à réflexion sur notre passé…

Désormais, les Réunionnaises et les Réunionnais pourront les rencontrer à la sculptothèque qu’il a dévoilée le samedi 30 novembre sur le chemin de l’Ilet Quinquina à Domenjod (Saint-Denis). Le décor est majestueux d’arbres comme le bambou, le jakiyé, le papayé. Au cœur duquel sont disposés ces esclaves de bazalt entre autres.

Un jardin de créations

La visite commence par une frise de pierre où il est dessiné la capture de l’esclave, son acheminent dans l’île par le négrier, l’ingénieux Edmond Albius, le poète Evariste de Parny, le scientifique Jean-Baptiste Lislet Geoffroy – fils d’une esclave -, la capture d’un esclave, le marronnage, l’abbé Alexandre Monnet, le commissaire général de la République Joseph Napoléon Sébastien Sarda Garriga dit Sarda Garriga, etc.

Puis rencontre avec ces hommes, femmes et enfants nés du bazalt. Marco Ah Kiem en les sculptant leur a donné une vie, une âme, c’est comme si ces êtres nous parlaient. D’ailleurs, ils nous causent, puisque si l’on s’approche un peu, on peut entendre, sentir leur douleur, espoir, joie… En une statue, celle représentant, une esclave enchainée saignant, il révèle les souffrances endurées par ces humains déracinés.

Cher(e)s lectrices et lecteurs : zot i koné Marco Ah-Kiem na in galé !

Reportage Jean-Fabrice Nativel

[email protected]



Salut Marc !

Marc à toute ta famille, nous témoignons notre Fraternité. Aujourd’hui, tu rejoins pour l’éternité cette terre réunionnaise que tu as fait parler. Artisan de la connaissance de Notre Histoire, tu es l’un d’entre eux. Tu es aussi un humanisme, ton Amour pour les femmes et les hommes restent en nos cœurs. Nou artrouv la o Marc !


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus