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Doublement des coûts en 10 ans
6 mai 2014
Les pays doivent renforcer leur résilience face aux catastrophes ou s’exposer à des coûts grandissants, selon l’OCDE. Précisions dans ce communiqué diffusé hier.
Face aux catastrophes naturelles ou imputables à l’activité humaine, une planification plus avisée - qui intensifie la collaboration entre les pays et encourage les ménages comme les entreprises à plus de responsabilité - aurait pour effet d’améliorer la résilience et de réduire les pertes économiques ultérieures, selon un nouveau rapport de l’OCDE.
D’après ce rapport, intitulé Boosting Resilience through Innovative Risk Governance, les tremblements de terre, les troubles sociaux, les accidents industriels, les attaques terroristes, les pandémies et autres événements perturbateurs auraient causé aux nations avancées ou émergentes, au cours de la dernière décennie, des dommages et des pertes économiques dont le coût a été estimé à environ 1 500 milliards USD, soit plus du double de celui enregistré les dix années précédentes.
Faute d’action, ces coûts pourraient augmenter encore car, du fait du changement climatique, des fortes concentrations de populations et de ressources dans des zones à risque et de l’étroitesse des liens économiques entre les pays, les retombées de tels événements se propagent plus rapidement par-delà les frontières et les secteurs d’activité.
« Des événements perturbateurs majeurs se produisent plus souvent qu’auparavant et, compte tenu de la densité toujours plus grande de nos villes et de l’interdépendance croissante de nos économies, les coûts sont à chaque fois plus élevés », a déclaré M. Rolf Alter, Directeur de la Direction de la gouvernance publique et du développement territorial de l’OCDE, lors du lancement du rapport à l’occasion du Forum de l’OCDE à Paris. « Une gestion plus avisée des risques en vue d’améliorer notre résilience face aux chocs est le seul moyen d’atténuer l’impact de tels événements sur nos sociétés et nos économies. »
Le rapport met en relief les risques susceptibles d’alourdir les pertes dans l’avenir : le défaut d’entretien des infrastructures de protection, l’incapacité de la réforme de la réglementation à rester en phase avec les risques nouveaux, les défaillances de certains fournisseurs privés d’infrastructures clés, dans le secteur de l’énergie par exemple, ou encore l’insuffisance de l’investissement individuel dans la protection des actifs existants. Il ressort du rapport que l’inaptitude d’un pays à gérer correctement un risque majeur peut avoir de graves conséquences sur d’autres pays.
Selon le rapport, les gouvernements devraient prendre des mesures pour sensibiliser l’opinion et réduire la dépendance excessive vis-à-vis de l’État. Il est recommandé de mettre en place des incitations financières pour encourager les entreprises et les ménages à se prémunir contre les risques, et d’intensifier la coordination et le partage des données au niveau national et international dans l’optique d’atténuer, à moindre coût, les risques économiques induits par les catastrophes.
Les Ministres des pays de l’OCDE examineront ce rapport au cours de la réunion annuelle de l’Organisation au niveau ministériel qui se tiendra les 6 et 7 mai à Paris, en vue de recommander formellement aux gouvernements de prendre des mesures à cet égard.
Outre la tragédie que représentent les pertes de vies humaines causées par les catastrophes récentes, il faut savoir qu’en 2010 et 2011, les séismes au Chili et en Nouvelle-Zélande ont coûté respectivement 10 % et 20 % du PIB annuel. Au Japon, le tremblement de terre, le tsunami et la catastrophe nucléaire ont lourdement contribué à une contraction de l’activité économique de 0.7 % en 2011, en entraînant des perturbations au niveau mondial dans les chaînes d’approvisionnement industrielles.
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