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Selon l’Organisation météorologique mondiale
17 décembre 2004
L’année 2004 arrive au quatrième rang des années les plus chaudes, juste après 2003 ; et les dix années écoulées sont les plus chaudes jamais enregistrées, a annoncé mercredi l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Des changements climatiques qui auront forcément des effets dans notre région.
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Dans l’hémisphère Nord, la différence de température cette année par rapport à la normale a atteint 0,60 degré, contre 0,27 degré dans l’hémipshère Sud, donnant respectivement la quatrième et la cinquième année la plus chaude depuis le début des mesures en 1861.
Durant 2004, la température moyenne à la surface du globe a dépassé de 0,44 degré la moyenne calculée pour la période 1961-1990 (14 degrés), a indiqué l’OMM. L’organisation a constaté aussi que 2004 a connu un nombre inhabituel d’événements extrêmes : vagues de chaleur, inondations, sécheresse et multiplication des ouragans et des typhons.
2004 arrive ainsi au quatrième rang des années les plus chaudes après 2003 (+ 0,49 degré), 2002 (+ 0,50) et le record atteint en 1998, lorsque la température avait dépassé la normale de 0,54 degré.
À l’échelle du globe, octobre 2004 a été le mois d’octobre le plus chaud jamais enregistré. Sur l’ensemble de l’année, les fortes poussées du thermomètre en Asie centrale, en Chine, en Alaska, dans la moitié Ouest des Etats-Unis et dans une grande partie de l’Atlantique ont contribué à doper la moyenne, a souligné l’OMM.
Conséquence du réchauffement climatique : la banquise recule. Dans l’Arctique, ce recul était en septembre dernier de 13% par rapport à la moyenne de la période 1973-2003. Et la tendance ne va pas se ralentir, compte tenu de la hausse continue des émissions de gaz carbonique (+ 40% sur un siècle), à l’origine de l’effet de serre.
Les températures continuent à augmenter et la banquise continue à fondre, a relevé l’OMM, ajoutant que la montée des températures s’est accompagnée cette année de nombreux dérèglements climatiques.
"Des évolutions climatiques anormales"
"Cela a été une année très chaude", a déclaré mercredi Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM, soulignant le nombre inhabituel d’ouragans, tempêtes tropicales et autres typhons qui ont touché les Caraïbes, les Etats-Unis et l’Asie au cours des douze mois écoulés.
La montée des températures s’est accompagnée cette année de nombreux dérèglements climatiques. "Notre message est très clair : nous constatons année après année des évolutions climatiques anormales", a déclaré Soobasschandra Chacowry, directeur des relations extérieures de l’OMM.
L’année 2004 a vu des vagues de chaleur estivales "exceptionnelles" dans le Sud de l’Europe, au Japon et en Australie, alors que des vagues de froid ont frappé le Pérou et l’Asie du Sud. Le sud et l’est de l’Afrique ont été frappés par la sécheresse, alors que les précipitations étaient insuffisantes au Pakistan ou en Chine méridionale.
Mais à l’échelle du globe, 2004 a été l’année la plus arrosée depuis quatre ans, avec des inondations en Europe de l’Est, dans le Sud et l’Est des Etats-Unis, au Bangladesh, au Japon et au Brésil.
Selon M. Jarraud, l’augmentation de la température moyenne et ces phénomènes climatiques spectaculaires ne peuvent être attribués à aucune cause particulière, mais s’inscrivent dans un réchauffement global de la planète qui devrait perdurer.
Outre les ouragans, tempêtes tropicales et typhons, 2004 a également été marquée par des vagues de chaleur dans le sud de l’Europe, notamment dans le sud de l’Espagne, au Portugal et en Roumanie -où les thermomètres ont affiché 40 degrés Celsius- alors que les autres pays du continent enregistraient des températures estivales moyennes.
Selon Michel Jarraud, qui cite de récentes études climatologiques européennes ces phénomènes "pourraient devenir quatre ou cinq fois plus fréquents qu’aujourd’hui" en Europe.
L’Amérique latine déjà frappée par le changement climatique
L’Amérique latine et les Caraïbes sont déjà frappées par le réchauffement mondial et sont de plus en plus menacées. Les ouragans sont en augmentation et les glaciers des Andes et de Patagonie diminuent, selon un rapport de l’ONU.
"Les ouragans augmentent déjà en intensité et en fréquence dans les Caraïbes", observe le rapport conjoint du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et du secrétariat d’Etat mexicain pour l’Environnement (SEMARNAT).
"En Argentine et au Brésil, on observe des modifications dans les précipitations et une hausse du niveau des fleuves. En Patagonie et dans les Andes, les glaciers diminuent", poursuit-il. "Tous ces phénomènes sont annonciateurs des impacts du réchauffement planétaire" que la région est susceptible de connaître.
L’impact exact "dépendra des mesures de réduction (des gaz à effet de serre) et d’adaptation" aux conséquences du changement climatique que prendront les pays concernés, relève le rapport. "Plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Amérique latine et des Caraïbes sont le fait de quatre pays, Brésil, Mexique, Vénézuéla et Argentine", indique-t-il.
D’une manière générale, le nord-est brésilien, les côtes désertiques du Pérou et du Chili et les zones arides d’Argentine devraient pâtir d’un changement du régime des pluies.
Aux Caraïbes, la menace la plus manifeste est "une recrudescence des ouragans". Cet automne, rappelle l’étude, l’ouragan Charley a fait officiellement 18,5 milliards de dollars de dégâts. Peu après, Ivan, qui a poursuivi sa route jusqu’en Floride, a fait 100 morts et détruit 15 000 habitations.
(Source ATS)
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