Changement climatique
2016 année la plus chaude jamais mesurée
Accélération de la crise environnementale liée au mode d’exploitation capitaliste
/ 12 août 2017
L’état du climat 2016, supplément du Bulletin de la Société américaine de météorologie est paru. Il confirme que 2016 est l’année la plus chaude jamais mesurée et que les six premiers mois de 2017 suivent la même tendance. Conséquence des activités humaines, la concentration en CO2 dans l’atmosphère a dépassé 400 ppm, du jamais vu depuis 800.000 ans c’est-à-dire avant que l’homo sapiens apparaisse sur Terre.
L’état du climat 2016, supplément du Bulletin de la Société américaine de météorologie est paru. Il confirme que 2016 est l’année la plus chaude jamais mesurée et que les six premiers mois de 2017 suivent la même tendance. Conséquence des activités humaines, la concentration en CO2 dans l’atmosphère a dépassé 400 ppm, du jamais vu depuis 800.000 ans c’est-à-dire avant que l’homo sapiens apparaisse sur Terre.
Près de 450 scientifiques de 60 pays ont participé à la réalisation d’une étude sur le climat mondial de 2016. Intitulé « l’état du climat 2016 », ce document confirme toutes les craintes. 2016 a été l’année la plus chaude depuis que les relevés de température sont systématiques, soit depuis 1880. Le précédent record ne datait que de 2015. La moyenne est supérieure d’environ 0,5 degré avec la moyenne observée entre 1980 et 2010.
Les six premiers mois de l’année suivent la même tendance.
Le mode d’exploitation capitaliste continue de préparer des lendemains bien difficiles. L’utilisation des énergies fossiles pollue l’atmosphère en la remplissant de gaz à effet de serre. Ces gaz à effet de serre favorisent l’augmentation de la température.
En 2016, la concentration des gaz à effet de serre a battu là aussi des records. Celle du CO2 a atteint en moyenne 402,9 parts par million (PPM), soit une hausse de 3,5 ppm par rapport à 2015. C’est la plus importante augmentation annuelle en 58 ans de mesures.
La température des océans a également battu un record, avec une augmentation d’environ 0,4 degré par rapport à la moyenne de 1980-2010.
Le rapport constate également une élévation de plus de 8 centimètres du niveau de la mer depuis 1993. Ce n’est manifestement qu’un début, car les températures actuelles sont le résultat de pollutions passées. Les gaz à effet de serre montent progressivement dans l’atmosphère, et ceux qui résultent de la pollution actuelle n’ont pas encore produit leurs effets.
20 minutes rappelle qu’Un autre rapport rédigé par treize agences fédérales américaines et publié cette semaine par le New York Times, détaille les effets du réchauffement climatique aux Etats-Unis alors que les températures moyennes ont augmenté de manière spectaculaire ces dernières décennies sur le territoire américain, et sont désormais les plus chaudes en 1.500 ans. Les scientifiques craignent que le rapport soit censuré car il contredit l’affirmation de Donald Trump et de membres de son cabinet selon lequel « la contribution humaine au changement climatique n’est pas démontrée ».
M.M.
Voir en ligne : https://www.ametsoc.org/ams/index.c...