2 milliards de personnes dépendent des glaciers pour l’accès à l’eau
2024, Année internationale de la préservation des glaciers : urgence planétaire
24 janvier
L’UNESCO et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont inauguré le mardi 21 janvier l’Année internationale de la préservation des glaciers. Cette initiative marque une avancée majeure dans les efforts internationaux pour protéger ces précieuses réserves d’eau douce, indispensables à plus de 2 milliards de personnes à travers le monde.
Tout au long de l’année, une série d’activités et d’événements visera à sensibiliser le public à l’importance des glaciers dans l’équilibre climatique et le cycle de l’eau, tout en soulignant l’urgence de la situation face à leur fonte accélérée. Ces efforts sont soutenus par un vaste réseau d’organisations internationales et de gouvernements, soulignant l’importance de cette problématique à l’échelle mondiale.
Enjeu majeur pour l’équilibre climatique
On recense actuellement plus de 275 000 glaciers à travers le monde, couvrant une superficie totale d’environ 700 000 km². Ces formations de glace renferment près de 70 % des réserves mondiales d’eau douce. Avec le réchauffement climatique, leur fonte s’accélère, posant une menace directe pour l’environnement, l’économie mondiale et les communautés qui en dépendent.
D’après l’OMM, l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, avec des records alarmants de perte de masse glaciaire. L’année précédente, 2023, avait déjà été marquée par une fonte sans précédent. Elle a touché toutes les régions du monde abritant des glaciers. Ce recul menace directement l’accès à l’eau de millions de personnes. Ceci souligne l’importance de l’Année internationale de la préservation des glaciers, pour mobiliser les consciences et encourager des mesures concrètes.
Actions
L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé cette année spéciale en décembre 2022, établissant le 21 mars comme Journée mondiale des glaciers. Cette initiative vise à promouvoir une meilleure compréhension du rôle fondamental de la neige et de la glace dans notre écosystème. Elle veut aussi alerter sur les conséquences économiques et sociales de leur disparition progressive.
Sous la coordination de l’UNESCO et de l’OMM, plusieurs axes d’action prioritaires ont été définis, parmi lesquels :
Le renforcement des systèmes de surveillance des glaciers pour améliorer la collecte de données
Le développement de systèmes d’alerte précoce face aux risques de fonte
Une gestion durable des ressources en eau dans les régions glaciaires
La valorisation des savoirs traditionnels et du patrimoine culturel liés aux environnements glaciaires
L’implication des jeunes dans les efforts de préservation et l’action climatique
Conséquences immédiates et risques sur le long terme
Surnommés les « châteaux d’eau de la planète », les glaciers sont une source vitale d’eau douce pour de vastes régions du monde, notamment l’Himalaya-Hindu Kush et le plateau tibétain, souvent désignés comme le « Troisième pôle ».
Leur fonte rapide entraîne une augmentation des catastrophes naturelles à court terme — glissements de terrain, inondations, avalanches — tout en compromettant l’accès à l’eau de milliards de personnes.
Comme l’a souligné John Pomeroy, expert climatique, la disparition des glaciers est un phénomène indiscutable : « Les glaciers ne prennent pas en compte nos croyances, ils fondent simplement sous l’effet de la chaleur ». Il rappelle également que ces masses de glace jouent un rôle crucial dans le stockage et la libération progressive de l’eau nécessaire aux écosystèmes, à l’agriculture, à la production énergétique et à l’eau potable.
Face à cette menace, l’Année internationale de la préservation des glaciers représente une opportunité unique pour unir les efforts et encourager des politiques durables visant à ralentir ce déclin et à protéger ces ressources vitales pour les générations futures.
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