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23 janvier, parFuture ligne de bus en site propre de Saint-Denis à Sainte-Suzanne
La limite de l’Accord de Paris dépassée pour la première fois sur un an
10 janvier, par
L’année 2024 s’est imposée comme la plus chaude jamais enregistrée à l’échelle mondiale, franchissant pour la première fois sur une année civile la limite symbolique de +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, selon les données publiées le 10 janvier par Copernicus (C3S), le programme européen de surveillance de l’environnement. Cette crise climatique est directement liée à un modèle économique fondé sur la recherche effrénée du profit et l’exploitation sans limite des ressources naturelles : le capitalisme.
En 2024, la température moyenne sur Terre est supérieure de 1,5 degré à celle de l’époque préindustrielle, avant l’utilisation massive des énergies fossiles par le capitalisme. Ce dépassement correspond à l’objectif fixé par l’accord de Paris de 2015, qui vise à limiter le réchauffement « bien en dessous de 2 °C » et à poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 °C.
Cette crise climatique est directement liée à un modèle économique fondé sur la recherche effrénée du profit et l’exploitation sans limite des ressources naturelles : le capitalisme. Ce système privilégie la croissance économique à court terme au détriment des équilibres écologiques. L’extraction massive des énergies fossiles, la déforestation accélérée et la surconsommation sont liés à cette logique destructrice.
« Nous sommes sur le point de dépasser durablement le seuil de 1,5 °C défini dans l’accord de Paris », avertit Samantha Burgess, responsable stratégique climat au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme. Chaque année de la dernière décennie figure parmi les dix plus chaudes jamais enregistrées. Cette escalade climatique est la conséquence directe d’un modèle économique qui refuse de remettre en cause son fonctionnement.
Le directeur de Copernicus, Carlo Buontempo, souligne : « Toutes les données confirment que 2024 est l’année la plus chaude depuis le début des relevés en 1850. L’humanité est responsable de son avenir. »
Ce constat alarmant impose des actions urgentes et structurelles. Il ne s’agit plus seulement de décisions individuelles, mais de transformations profondes du système économique mondial. Réduire les émissions de gaz à effet de serre passe par une rupture avec les logiques capitalistes destructrices, une transition vers des énergies renouvelables et une économie respectueuse des limites planétaires. L’avenir du climat exige des choix radicaux et une volonté politique forte pour que l’intérêt général l’emporte sur des intérêts économiques à court terme.
M.M.
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Mézami, zot i koné finalman bann marmaye lékol La Rényon la fé zot rantré partou é mèm dann Sintandré, landroi bonpé téi panss la rantré nora été (…)
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