
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Très grave crise humanitaire au Pakistan
5 août 2010
Les inondations au Pakistan, les pires que le pays ait connues depuis 80 ans, ont affecté 3,2 millions de personnes. Seule une infime partie a reçu de l’aide en raison des difficultés d’accès. Plus de 1.200 morts sont à dénombrer.
Les pires inondations jamais enregistrées au Pakistan mettent en danger la santé de centaines de milliers de personnes, avec un risque élevé de flambées de maladies à transmission hydrique et de dégâts considérables pour les installations de santé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) coordonne l’action des partenaires du domaine de la santé et soutient les autorités pakistanaises en envoyant dans les zones touchées du nord-ouest du pays des médicaments et des fournitures connexes permettant de traiter plus de 200.000 personnes.
Les principales préoccupations en matière de santé sont pour l’instant de lutter contre les maladies véhiculées par l’eau, y compris les maladies diarrhéiques et les infections respiratoires, de soigner les blessés, de veiller à la qualité de l’eau de boisson et de garantir l’accès public aux établissements de santé, en mettant l’accent sur l’augmentation des effectifs de personnels de santé féminins.
Une quarantaine d’établissements de santé détruits
Près de 46 des 135 districts pakistanais ont été touchés par les inondations. Au moins 39 établissements de santé ont été détruits, ce qui a provoqué la perte de tonnes de médicaments. Il existe un besoin énorme de matériel médical et apparenté pour traiter les personnes touchées par cette urgence humanitaire, et pour vacciner les enfants, plus particulièrement contre la poliomyélite et la rougeole.
Des équipes médicales fixes et mobiles dispensent des services de proximité dans les zones touchées, en particulier des services de santé de la mère et de l’enfant, ainsi qu’un soutien nutritionnel et psychosocial. Le 2 août au soir, les douzaines d’équipes mobiles et de centres de santé fixes avaient traité plus de 15.000 patients, dont beaucoup souffraient de diarrhées.
Mobilisation de l’OMS
L’OMS travaille avec le ministère pakistanais de la Santé, l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, les départements provinciaux de la santé ainsi que des dispensateurs de soins de santé partenaires du réseau d’organisations locales et internationales du Groupe de responsabilité sectorielle Santé. Un système d’alerte précoce aux épidémies est en place et pour le moment aucune flambée de maladie n’a été confirmée, même si l’inquiétude reste forte.
L’OMS a envoyé d’importants chargements de médicaments et de fournitures pour traiter des personnes souffrant de diarrhées, d’infections respiratoires, de blessures ou autres problèmes de santé. Pour faire en sorte que les gens aient accès à un approvisionnement en eau sûre et propre en eau de boisson, l’OMS a également fourni 102.000 comprimés désinfectants et 4.600 sachets de purification de l’eau aux établissements de santé de Peshawar et de Nowshera.
Coincés plusieurs jours sur les toits
Des milliers de personnes sont encore coincées sur les toits dans la province de Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord-ouest du Pakistan, et l’inquiétude grandit quant au risque de propagation des maladies, à la suite des pires inondations dues à la mousson dans la région depuis des dizaines d’années.
« Cela fait pratiquement trois jours que nous sommes coincés sur les toits », a dit au téléphone à “IRIN” Azeem Khan, 40 ans. « Les jeunes enfants et les personnes âgées qui composent ma famille sont avec moi, huit en tout. La nourriture qui a été larguée des hélicoptères n’est pas arrivée jusqu’à nous. Nous n’avons rien à boire, pas accès aux toilettes et pas d’aide pour ma femme malade qui a une forte fièvre ».
Ce témoignage dramatique montre la détresse vécue par des millions de personnes au Pakistan.
Les médias indiquent que diarrhée et choléra ont été signalés dans la région de Peshawar et Khalid Randhawa, le responsable sanitaire du district de Rawalpindi dans la province nord du Punjab, a dit que dans cette ville « l’eau stagnante avait augmenté les risques d’une flambée de dengue au cours des semaines à venir ».
Le moustique Aedes Aegypti, le vecteur de la dengue, se reproduit dans l’eau stagnante.
« Nous avons ici un véritable problème : nous essayons d’atteindre les gens dans les zones les plus sévèrement touchées — dans les districts de Swat, Shangla et Charsadda — mais c’est difficile car les routes sont endommagées. Nous savons que les gens tombent malades, qu’ils manquent de nourriture et il se peut que certains soient également blessés à cause de l’effondrement des maisons », a dit Shamim Gul, un volontaire qui, avec une équipe de personnels infirmiers, a essayé d’atteindre les personnes les plus affectées.
« Nous savons désormais que dans cette province, plus de 1.100 personnes sont mortes », a dit à “IRIN” le ministre de l’Information de KP, Mian Iftikhar Hussain. Il a ajouté que les districts de Swat et de Shangla étaient les plus durement touchés.
Selon le rapport, l’accès aux districts du Haut-Dir et du Bas-Dir , qui ont été sévèrement touchés par les inondations, reste impossible et 150.000 familles ont besoin d’assistance de toute urgence.
« Il n’y a pas d’eau potable ici. Les gens boivent dans des flaques d’eau stagnante auxquelles se sont mêlées des eaux usées », a dit Hassan Aktar, 50 ans, qui vit avec une centaine d’autres personnes dans un camp de fortune mis en place dans une école publique de Peshawar, la capitale de la province de KP. « Nous n’avons ni nourriture ni couchage correct ».
Plus de 300 personnes ont organisé une manifestation le 1er août pour se plaindre des mauvaises conditions dans les camps.
Selon l’armée pakistanaise, 30.000 soldats et des dizaines d’hélicoptères sont impliqués dans les opérations de secours qui ont jusqu’à présent secouru 28.000 personnes, mais tentaient encore d’en atteindre 27.000 autres.
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