Le 1er mars prochain à Sainte-Suzanne

3e marche réunionnaise pour le climat et la biodiversité

21 février 2020

Le SIDELEC Réunion et ses partenaires ont présenté hier à la mairie de Sainte-Suzanne la 3e édition de la Marche réunionnaise pour le climat. Créée en 2017 afin de rendre hommage à l’engagement de Paul Vergès dans la lutte contre le changement climatique, cet événement a réuni l’an dernier environ 1.200 participants.

A travers cet événement qui se veut convivial, l’objectif du SIDELEC Réunion et de ses partenaires est de continuer a sensibiliser l’opinion et de faire des marcheurs, les ambassadeurs du Climat.
Dans son rapport publié en octobre 2018, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC) a alerté de nouveau sur les lourdes conséquences d’une augmentation des températures au-delà de 1.5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
Dans divers pays a travers le monde, la société civile a organisé des manifestations avec des pancartes, pour interpeller les acteurs publics et privés et dire que le climat n’attend pas. Il nous faut bien comprendre que la planète a déjà gagné 1.1 °C a|ors que le cadre de l’Accord de Paris signé en décembre 2015 avait fixé une trajectoire climatique maximale de 1.5 °C d’ici 2030. Et que pour y parvenir, l’Humanité devait impérativement réduire ses émissions de CO2 de 45 % au cours des dix prochaines années puis les faire complètement disparaître pour 2050.

Mobilisation nécessaire

Au rythme actuel, nous n’en prenons pas le chemin. Les conséquences d’un réchauffement climatique au-delà de 1.5 °C sont connues et multiples : vagues de chaleur, extinction d’espèces, déstabilisation des calottes po|aires, montées des océans, pluies torrentielles, pertes de biodiversité, baisse de rendement pour les cultures céréalières, disparition des récifs coralliens, réduction de poissons dans les océans, augmentation des épidémies et déplacement massif de populations, c’est-a-dire de réfugiés climatiques.
Ce scénario, loin d’être irréaliste, frapperait les plus pauvres et les plus vulnérables. D’autant que les engagements actuels des États signataires de l’Accord de Paris conduisent vers une hausse moyenne des températures mondiales de plus de 3 °C. Si d’ores et déjà un réchauffement climatique a plus de 1 °C entraîne les conséquences exposées précédemment, qu’en sera-t-il avec une augmentation des températures de plus de 3 °C ?
C’est toute la biodiversité qui est menacée de disparaître, y compris la vie humaine elle-même sur cette planète. D’autant qu’au rythme actuel, la barre des 450 Particules par million (ppm) serait atteinte d’ici 20 ans dans l’atmosphère et qu’il sera a|ors devenu impossible de limiter les bouleversements du climat planétaire.

Un événement en partenariat, devenu annuel

« Nous avions mené en mars 2018, une action globale sur 4 jours en faveur du climat dont la 1ere édition de « la Marche réunionnaise pour le Climat », sous l’égide de Pierre Larrouturou, économiste qui a écrit avec le climatologue Jean Jouzel : « Pour éviter le chaos climatique et financier » », rappelle Maurice Gironcel, président du SIDELEC Réunion. Invité par le SIDELEC Reunion, il a tenu une conférence sur le theme « Crise climatique, crise financière, quelles solutions ? » le 6 mars 2018 à l’amphithéâtre bioclimatique de l’Université de La Réunion. Malgré une route du littoral basculée et le mauvais temps, des centaines de personnes avaient fait le déplacement.
Les partenaires ainsi que les Marcheurs ont souhaité que cet événement devienne annuel
« En 2019, nous l’avons donc renouvelé d’un commun accord avec différents partenaires le dimanche 3 mars 2019 sur le site du Bocage. Pour cette seconde édition plus de 1200 personnes avaient répondu présentes », précise le président du SIDELEC.
2020 : Pour la 3e édition cette année, la Marche Réunionnaise pour le Climat et la Biodiversité est là encore co-organisée par la Ville de Sainte-Suzanne et le SIDELEC Réunion en partenariat avec le Conseil Départemental, la CINOR, EDF, l’OTI Nord, Ia SPL Horizon Réunion, Clicanoo, le CCAS, I’Union des Mutuelles de La Réunion, I’AAPPMASA (AssociationAgréée pour la Péche et la Protection des Milieux Aquatique de Saint-André), la Fédération Départementale de Pèche et des associations locales.


An plis ke sa

Le parrain : Nono, artiste engage
Comme pour l’année dernière, le parrain de l’événement est Jeannick Ahrimann, dit « Nono » du groupe Kiltir, un groupe de Maloya essentiellement familial ou frères et cousins pratiquent ensemble le maloya depuis leur enfance. Nono aura de nouveau l’occasion d’exprimer son engagement en faveur du climat. Cette 3e édition de la Marche réunionnaise pour le climat vise comme pour les années précédentes a amplifier une prise de conscience globale dans la lutte commune contre le réchauffement climatique et apporter notre part dans la transition énergétique.

Pour participer
Sur un parcours facile de 9 km — un deuxième parcours parallèle est prévu pour les personnes a mobilité réduite - et accessible pour les enfants et toute la famille, cette troisième édition de la Marche Réunionnaise pour le Climat et la Biodiversité sera entourée, comme les années précédentes, d’animations a destination cles marcheurs, cles enfants et de leurs parents. Les participantes et les participants qui auront confirmé leur présence se verront remettre un tee-shirt de la Marche Climat.
Adresse d’inscription : Au vu du succès de l’édition de l’année dernière avec 1200 participants et pour une meilleure organisation de l’évènement, les inscriptions seront recueillies par mail :
E-mail d’inscription : [email protected]
Téléphone : 0692 30 57 00

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Messages

  • Plus on réagit tôt ; plus on sera fort, volontaire face au désastre annoncé, les collapsologues le savent. Ils se préparent. Transports gratuits, train de Ste Rose à St Joseph, téléphériques pour les hauts, comme entre St Leu et Cilaos, pour le bonheur des toursites, réunionnais de passage dans leur île, bref, un bon ex pour d’autres pays, voisins ou pas. Comme l’autonomie énergétique faisable ici entre le vent, le soleil, la géothermie, la houle, tout est déjà là, c’est donc à la fois, dulocal, pas besoin d’importer donc de polluer pour faire venir jusqu’ici, inépuisable, et gratuit donc, il faut y aller, vite. Choisir de refuser, c’est poursuivre la folie consumériste qui encourage encore plus le gâchis des matières, de l’énergie avec tous les déchets occasionnés, bref, rien de bon à long terme. Malheureusement, on veut faire croire que le bonheur c’est d’avoir, de consommer, d’avoir une croissance, une folie, faut réaliser qu’on est au bord du précipice, certains jeunes reprochent aux baby-boomers d’avoir saccagé, profité sans aucun souci de l’avenir, celui de futures générations, bon WE quand même Arthur qui tousse.


Témoignages - 80e année


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