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Conséquence de la sécheresse en France
11 juin 2011
400.000 maisons situées dans une zone à risque à cause de la sécheresse, c’est ce que révèle ’Le Monde’ dans son édition de mercredi. En cause, le sol argileux qui se déforme sous l’effet de la variation de l’humidité, ce qui entraine des fissures pouvant aller jusqu’à l’effondrement des maisons construites sur ces surfaces.
Les dégâts de la sécheresse ne concernent pas seulement l’agriculture. Des centaines de milliers de maisons deviennent désormais vulnérables à cause de la sécheresse, c’est ce qu’indique "Le Monde" dans son édition de mercredi, citant le résultat de travaux de l’ONERC, Observatoire national des effets du réchauffement climatique, institution présidée par le Réunionnais Paul Vergès.
Ces bâtiments sont construits sur des sols argileux, sensibles aux variations de température. En effet, la chaleur fait varier l’humidité de la roche. La sécheresse fait diminuer son volume et l’humidité l’augmente. Le problème vient du fait que cette variation n’est pas uniforme.
Cette particularité de l’argile peut avoir de très graves conséquences pour les maisons qui ont leurs fondations dessus. Car la déformation du sous-sol due à des phénomènes climatiques extrêmes fait plier la structure des bâtiments. Cela provoque des lézardes qui fragilisent les murs, ces derniers pouvant même s’écrouler.
2011 est une année test pour évaluer les conséquences de ce phénomène. En effet, cela fait des décennies que la France n’a pas vécu une telle sécheresse. Il faut remonter bien loin dans l’Histoire, le seul élément de comparaison est l’année 1976. Mais cette année-là, la France avait un autre visage. Les 30 dernières années ont en effet été marquées par l’augmentation considérable du nombre de lotissements de maisons individuelles. L’étalement urbain était moins prononcé, et donc le nombre de constructions a augmenté.
Les effets sociaux sont également considérables, car nombre de familles se sont endettées en France pour devenir propriétaires d’une maison. Cette dernière est souvent assimilée à l’œuvre d’une vie. C’est cette œuvre qui est menacée par un phénomène totalement inconnu au moment de la construction de la maison, et face auquel l’ouvrage est vulnérable.
Ce sont donc des sommes considérables qui devront être consacrées à la reconstruction et au renforcement des bâtiments si la sécheresse se prolonge encore trois mois. De toute manière, ce risque d’effondrement devra être intégré dans les constructions nouvelles. Cela signifie un coût supplémentaire pour construire des maisons adaptées à cette contrainte dans les régions concernées.
Baisse de 10% de la production d’électricité
Dans cet article, le quotidien "20 Minutes" soulève une autre conséquence de la sécheresse : la baisse de la production d’énergie.
Alors que depuis plusieurs semaines, des associations écologistes s’inquiètent des risques de la sécheresse sur le fonctionnement des centrales nucléaires, Eric Besson réunissait hier l’ensemble des acteurs de la filière électrique lors d’un comité sécheresse. L’occasion pour RTE (Réseau de transport d’électricité) de présenter ses scénarios pour l’été. Dans l’hypothèse d’une conjonction entre une vague de chaleur et une persistance de la sécheresse actuelle, la production française d’électricité pourrait diminuer de près de 10% pour la période estivale, annonce RTE.
L’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité présente un risque « faible » pour l’ensemble de l’été, précise néanmoins le groupe. Pour assurer cet équilibre, « il pourrait être nécessaire d’importer jusqu’à environ 6.000 mégawatts fin septembre, soit 50% de plus que durant l’été 2010 », indique RTE, avant de préciser qu’« un tel volume d’importations est “compatible” avec les capacités d’échanges aux frontières ».
Le groupe de transport d’électricité reconnaît tout de même que la situation pourrait être plus tendue si la conjonction entre sécheresse et canicule touchait simultanément plusieurs pays voisins de la France.
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