Témoignages - Journal fondé le 5 mai 1944
par le Dr Raymond Vergès

Cliquez et soutenez la candidature des Chagossiens au Prix Nobel de la Paix

Accueil > Développement > Changement climatique

500 disparus au Colorado à cause de la pluie

Changement climatique

lundi 16 septembre 2013


5 morts et plus de 500 disparus, c’est le dernier bilan des pluies diluviennes qui ravagent le Colorado, une région montagneuse des États-Unis. C’est une conséquence d’un phénomène extrême, qui va devenir de plus en plus fréquent avec le changement climatique.


En 2012, la côte Est des États-Unis avait subi les assauts de l’ouragan Sandy. New York était sous les eaux. Pour s’adapter à la menace de l’inondation, des dizaines de milliards de dollars devront être investies.

Le week-end dernier, c’est au tour du Colorado de subir une grave catastrophe naturelle, avec cinq morts, et 500 disparus à la suite de pluies diluviennes. En quelques jours, il est tombé l’équivalent de plusieurs mois. C’est du jamais vu. Les États-Unis sont actuellement la première puissance économique, ils sont dépassés par l’ampleur de la catastrophe. Ils ne peuvent rien face à la fureur des éléments.

Ces deux événements ont un point commun. Ce sont des phénomènes climatiques extrêmes. Avec l’aggravation du changement climatique, ils vont se répéter. Car les émissions de gaz à effet de serre, responsables de ce changement, vont encore continuer.

Cette nouvelle catastrophe a lieu peu avant la présentation du prochain rapport du GIEC. C’est sur la base des conclusions de ce document scientifique que s’élaboreront les négociations pour arriver à un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La catastrophe du Colorado interpelle La Réunion. Les victimes ont été emportées par l’eau qui a ruisselé sur le sol. Cela rappelle que dans les phénomènes extrêmes, ce sont les dégâts des eaux les plus dangereux. Après New York, le Colorado devra donc impérativement prendre des mesures d’adaptation. Il sera nécessaire d’endiguer les rivières par exemple. Car ce qui vient de se passer se reproduira à cause du changement climatique.

À La Réunion, seule la rivière des Galets a été endiguée jusqu’à son embouchure. Toutes les autres peuvent menacer la population lors de fortes pluies.


Un message, un commentaire ?

signaler contenu

Messages

  • Je me demande comment il est possible d’attribuer au RC tout événement météorologique extrême, pour la simple et bonne raison que la température globale est stable depuis 1997 (mesures Hadcrut, référence du GIEC, et RSS, mesures satellitaires).

    Un peu de bon sens et de cohérence seraient les bienvenus...

  • Quelques précisions sur le dernier rapport du GIEC (2007), selon un communiqué de l’Union européenne :

    « Le rapport de consensus du groupe de travail I du GIEC (GT 1) prévoit que, faute de nouvelles mesures pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, la température moyenne de la planète s’élèvera très probablement de 1,8 à 4 °C supplémentaires au cours de ce siècle, après avoir augmenté de plus de 0,7 °C au cours du siècle passé. Même les valeurs les plus faibles de cette fourchette signifieraient un réchauffement de plus de 2° C par rapport à l’ère préindustrielle, seuil à partir duquel les conséquences pourraient être irréversibles, voire catastrophiques. Le réchauffement climatique mondial et l’élévation du niveau de la mer se sont accélérés. Les récentes observations et mesures présentées dans le rapport ne permettent plus de douter que le climat de la planète est en train de changer et que la plupart des changements observés au cours de ces cinquante dernières années sont imputables à l’activité humaine.

    M. Stavros Dimas a déclaré : « Je suis vivement préoccupé par l’accélération et l’ampleur croissante du phénomène démontrées par ce rapport. Il est plus urgent que jamais que la communauté internationale engage des négociations sérieuses en vue d’adopter au niveau mondial un nouvel accord de large portée qui permettra de mettre un terme au réchauffement climatique de la planète. Afin de stabiliser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, il faut dans un premier temps que les pays développés réduisent leurs émissions de 30 % par rapport au niveau de 1990 d’ici à 2020, comme la Commission l’a proposé le mois dernier ».

    Principales conclusions du rapport

    Le rapport du GT 1 « Climate change 2007 : The Physical Science Basis » évalue l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique et constitue la première partie du quatrième rapport d’évaluation qui sera publié par le GIEC. Il confirme les principales conclusions du troisième rapport d’évaluation de 2001, mais de nombreux résultats peuvent désormais être mieux quantifiés et sont même plus fiables.

    Les principales conclusions sont les suivantes :
    - Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, comme en attestent l’augmentation observée des températures moyennes de l’air et des océans au niveau mondial, la fonte généralisée de la neige et des glaces et l’élévation du niveau de la mer.
    - Il est « fort probable » que l’augmentation des émissions anthropiques de gaz à effet de serre est responsable, dans une large mesure, de la hausse des températures moyennes mondiales depuis le milieu du 20e siècle. Il est « fort peu probable » que ce réchauffement soit imputable à la seule variabilité naturelle du climat.
    - Au cours du siècle dernier, la Terre s’est réchauffée de 0,76 °C en moyenne, et le réchauffement s’est encore accéléré. Les 11 années les plus chaudes ont toutes été enregistrées au cours des 12 dernières années. La seconde moitié du 20e siècle a été la période la plus chaude dans l’hémisphère nord depuis 1 300 ans au moins. La température en Europe a augmenté d’environ 1 °C en une centaine d’années, et ce phénomène a été plus rapide que le réchauffement moyen de la planète.
    - Dans l’hypothèse où aucune nouvelle mesure n’est prise pour limiter les émissions, les estimations les plus optimistes prévoient un nouvel accroissement de la température moyenne mondiale de 1,8 à 4 °C d’ici à 2100[1]. La plage d’incertitude concernant l’intensité du réchauffement climatique prévu pour ce siècle est en fait comprise entre 1,1 et 6,4 °C. »

    Cordialement

  • Merci pour votre longue réponse, à laquelle je me permets d’apporter quelques corrections.

    1) La notion de consensus ne veut rien dire en science.

    2) Il est faux de dire que le RC mondial et l’augmentation du niveau des mers se sont accélérés.

    3) Il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2 (0,04% de l’atmosphère et deux bandes émissives étroites à 4,6 et 15 microns) ait un rôle majeur sur Tglobale

    4) Si le CO2 avait une action significative, sa signature existerait en zone tropicale, ce qui n’est pas le cas.

    5) Dans le passé climatique de notre planète, jamais le CO2 n’ piloté Tglobale. C’est toujours une augmentation de T qui a entraîné une augmentation du CO2, avec retard

  • 6) La publication d’Ole Humlum et al, et les travaux de Murry Salby, qui ont analysé les courbes du Mauna Loa, concluent que de nos jours ce décalage se vérifie, mais il est de faible durée (environ 9 mois), et que c’est toujours T qui pilote le CO2. Ils concluent aussi que l’augmentation mesurée du taux de CO2 a pour causes majoritaires des processus naturels, et non pas nos émissions anthropiques.

    7) Il est exact (avec des réserves sur les mesures anciennes, la précision, la couverture géographique, l’homogénéisation des données brutes, …) que T globale est montée de 0,7°C depuis 1880, après la fin du Petit Age Glaciaire. La précision au centième est illusoire.

    8) Cette montée n’a pas été linéaire, et jamais en covariation avec le CO2, sauf sur la période 1978-1997. La pente du RC de 1910 à 1940 est la même que pour 1978-1997, mais avec un taux de CO2 quasiment constant. Et le refroidissement 1945-1975 s’est fait avec une augmentation du taux de CO2 identique à ce que nous avons actuellement.

    9) Il est exact que depuis 1997 les années sont les plus « chaudes » que toutes celles depuis le début des mesures (mais pas pour l’OM, l’Episode Romain, l’Holocène). Mais présenter les faits de cette manière est tendancieux, car cela masque le plateau de T depuis 17 ans.

  • 10) On ne sait pas modéliser le cycle de l’eau, l’ennuagement, la cryosphère, les grands courants marins, les aérosols. On ne connaît pas les influences des variations de l’irradiance solaire, même si elles sont faibles.

    11) Les projections des modèles, dont le socle est constitué d’hypothèses non prouvées (action du CO2, rétroaction positives), divergent de plus en plus des observations. Cela veut dire qu’ils sont incapables de refléter le Réel, et donc que leurs projections à plusieurs décennies n’ont aucune crédibilité, et que tout ce que prévoit le GIEC, organisme essentiellement politique, n’a aucune crédibilité

  • Je vous avais joins le lien vers un document de synthèse présentant toutes les observations (avec les liens sur les sources primaires) et des présentations de quelques publications (Humlum, Gerlich et Tscheuscher, Leroux, …), ainsi que le projet CLOUD du CERN, qui teste la théorie de Svensmark et Shaviv – publications et expérimentation ignorées par le GIEC, ce qui est très curieux…Mais le lien n’est pas accepté. C’est bien dommage...

  • Bonsoir,
    C’est la première fois que mes commentaires ne sont pas censurés sur votre site, et je considère que c’est un progrès notable de votre part. Je vous en remercie et vous recommande de continuer dans le sens de l’ouverture et du dialogue, même si nous avons pas mal de divergences.

    Petite remarque toutefois : Je vous avais joins le lien vers un document de synthèse présentant toutes les observations (avec les liens sur les sources primaires) et des présentations de quelques publications (Humlum, Gerlich et Tscheuscher, Leroux, …), ainsi que le projet CLOUD du CERN, qui teste la théorie de Svensmark et Shaviv – publications et expérimentation ignorées par le GIEC, ce qui est très curieux…Mais le lien n’est pas accepté. Dommage !...

  • Belle perspicacité dans votre discussion !


Facebook Twitter Linkedin Google plus