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Publication d’une étude dans la revue Science
11 juillet 2015, par
Le 24 juin dernier, Paul Vergès tenait une conférence de presse pour annoncer une information qui bouleverse tous les plans : le niveau de la mer va monter de 6 mètres d’ici la fin du siècle. C’est ce qui ressortait des commentaires tirés de l’interprétation des observations des satellites de la NASA. Hier, la publication d’une étude dans la revue Science a confirmé la menace, même si la hausse de la température moyenne de la Terre se limitait à deux degrés de plus qu’en 1850.
Le modèle de développement mis en œuvre en Occident depuis le 19e siècle repose sur la consommation massive d’énergies fossiles : le charbon et le pétrole. Il est à l’origine d’émission de gaz à effet de serre qui ont aujourd’hui un impact sur le climat. La température moyenne de la Terre a augmenté, tout comme le niveau de la mer. Les phénomènes extrêmes sont de plus en plus fréquents, et le nombre des victimes augmente chaque jour. C’est pourquoi se tiendra au mois de novembre à Paris une importante conférence sur le climat. L’objectif est d’arriver à un accord pour limiter drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour arriver à maintenir la hausse de la température moyenne en dessous de deux degrés de plus par rapport à 1850.
Le 24 juin dernier, Paul Vergès révélait à l’opinion à La Réunion qu’un des effets de cette augmentation de la température va tout remettre en cause. La fonte des glaciers des pôles s’accélère et fait monter le niveau de la mer. Une hausse de 6 mètres entre dans le champs du possible d’ici 2100. Les conséquences sont importantes. C’est la remise en cause de tous les projets d’aménagement, dont la route en mer. C’est aussi la nécessité de délocalisation à l’intérieur des terres tous les équipements qui risquent d’être engloutis, à commencer par l’aéroport de Gillot.
Au cours de sa longue histoire, la Terre a déjà connu des périodes où sa température moyenne était supérieure à celle de 1850. Une étude coordonnée par Andrea Dutton, de l’Université de Floride à Gainsville a voulu estimer le niveau de la mer correspondant à ces températures moyennes. Le travail de ses chercheurs a été publié hier dans la revue Science.
Voici 125.000 ans, la température moyenne de la Terre était supérieure de 1 degré à celle de 1850. Cela a entraîné une hausse du niveau de la mer comprise entre 6 et 9 mètres. Voici 400.000 ans, le moyenne était à 1,2 degré au-dessus de la norme de 1850 et le niveau des océans était alors monté d’une hauteur comprise entre 6 et 13 mètres.
Andrea Dutton estime par ailleurs qu’au moment où le monde est sorti de la dernière ère glaciaire, le niveau des océans est monté de 4 mètres par siècle. Ce rythme était alors celui de la nature, sans qu’une espèce ne puisse l’accélérer. Car à ce moment-là, la population humaine était bien moins nombreuse et elle ne rejetait pas les quantités massives de CO2 qui sont aujourd’hui capables de bouleverser le climat.
Ces données ont de quoi nous avertir. Car il sera bien difficile de maintenir une hausse de 2 degrés des températures d’ici la fin du siècle. Si la pollution restait à son niveau actuel, alors ce sera plus proche de 4 degrés. Ce sont donc des valeurs bien plus importantes que celles retenues lors de l’étude qui rappelle que la mer est déjà montée d’au moins 6 mètres.
C’est donc un indice de plus qui confirme la nécessité de changer de stratégie pour protéger la population. Cela suppose d’anticiper en tenant compte de cette donnée : l’océan Indien va monter de 6 mètres.
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Messages
11 juillet 2015, 08:10, par Maillot Joseph Luçay
L’étude de l’évolution de la terre nous montre que le niveau de la mer a déjà connu plusieurs fluctuations pendant les millions d’années qui ont précédé l’arrivée des hommes .
On a retrouvé des traces d’un niveau de la mer situé à 120 m au dessus du niveau actuel , mais on sait également que son niveau est déjà descendu d’au moins 20 m au dessous du niveau actuel . L’époque où l’Angleterre était reliée au continent européen et où le détroit de Béring était franchissable à pied n’est pas si loin que ça.
Ces élévations et baisses successives ont été provoquées probablement par des phénomènes naturels qui ont modifié la composition de l’atmosphère, tels que des grandes éruptions volcaniques ou la chute d’astéroïdes géants qui auraient envoyé dans l’atmosphère d’énormes quantité de poussière et de gaz qui ont créé un effet de serre qui a fait fondre les glaces polaires ou qui a provoqué de grandes glaciations .
Nous ne sommes pas à l’abri de ces phénomènes naturels car ce qui s’est déjà produit plusieurs fois peut encore arriver .Il suffirait qu’un gros Astéroïde comme TOUTATIS ou APPOPHYS qui ont une révolution d’une durée de 4 et 6 ans S’écarte un peu de leur trajectoire pour venir s’écraser en antarctique pour provoquer d’un seul coup la fonte de toutes les glaces que contient ce continent Ce qui provoquerait immédiatement une élévation du niveau de la mer de plus 80m .
Si cette éventualité se produisait l’homme n’aurait rien à se reprocher et subirait son sort comme les dinosaures ont subi le leur il y a 60 millions d’années lorsqu’un astéroïde géant est tombé sur la terre là ou se trouve actuellement le golfe du Mexique .
Mais l’élévation du niveau de la mer que nous connaissons actuellement n’est pas le résultat d’une catastrophe naturelle due à des volcans ou astérides , elle est causée par l’activité humaine et notamment par une trop grande émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle .
En deux siècles le niveau de la mer s’est élevé de 1m alors que la population mondiale s’est multiplié par 8 (elle comptait à peine 1milliard en 1800 et compte déjà 7,5milliard actuellement ) . Quel sera son niveau lorsque ce chiffre aura doublé dans 150 ou 200 ans
Quand on sait que cette élévation des océans est due au réchauffement climatique provoqué par l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et que ce réchauffement climatique va s’accélérer avec le dégel du permafrost qui va encore augmenter chaque année la quantité de gaz à effet de serre contenue dans l’atmosphère , NOTRE INACTION DEVIENT UN CRIME CONTRE L’HUMANITE et contre la vie en général.
Constater l’imminence du danger , c’est une bonne chose, mais il faut aussi réagir et faire face .
On peut agir en amont du phénomène de réchauffement climatique en réduisant au minimum l’émission des gaz à effet de serre dans l’atmosphère mais comme cela va prendre beaucoup de temps on peut aussi agir en aval en mettent en place des moyens pour détruire ou absorber les gaz à effet de serre existant déjà et ceux qui seront encore émis jusqu’à la fin de la période de transition énergétique.
Si nous voulons sauver la planète, il est non seulement urgent d’utiliser d’autres ressources énergétiques que le pétrole , le charbon et le gaz , mais également de donner à la terre une nouvelle couverture végétale qui lui permettent d’absorber les gaz produits par l’activité humaine . L’équilibre entre le nécessaire développement de l’humanité et l’obligatoire protection de la vie passe par ces deux axes d’intervention . Mais peut être aussi par une modification de notre façon de vivre . Il nous faudrait peut être arrêter de courir après la croissance économique pour la réalisation de profits individuels , car en courant derrière la croissance nous courrons aussi derrière le pétrole le charbon et le gaz .
Tant que les hommes pourront s’enrichir en exploitant ces ressources ils continueront de le faire sans se soucier du reste . Il faudrait aussi changer cela.