
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Fonds d’adaptation : Une somme dérisoire mise sur la table par les pays riches
8 janvier 2010, par
Le Sommet qui a réuni 193 Etats à Copenhague (Danemark) et qui s’est achevé, le 19 décembre, par l’adoption, à l’arraché, d’un texte destiné à lutter contre le réchauffement climatique comporte un volet sur l’aide financière versée par les pays riches aux pays pauvres. En effet, les pays riches vont verser aux pays pauvres 10 milliards de dollars par an jusqu’en 2012 afin de lutter contre le réchauffement climatique. Cela représente une somme dérisoire face aux 9.350 milliards de dollars injectés pour sauver les banques et le système capitaliste ou aux 6.000 milliards de dollars dépensés pour la guerre en Irak. Rappelons que les pays riches ont une responsabilité historique face au réchauffement climatique.
Le texte adopté à l’issue du Sommet de Copenhague, destiné à lutter contre le réchauffement climatique, et comportant un volet sur l’aide financière versé par les pays riches aux pays pauvres, est estimé peu convaincant.
En effet, de nombreuses voix se sont élevées, dans le monde entier, pour parler de « déception » et d’« échec ».
Pour Lumumba Dia-Ping, le délégué soudanais, dont le pays présidait le G77 (133 pays en développement), cet accord est « le pire de l’Histoire ». La Bolivie, Cuba, le Venezuela et les quarante-trois petits pays insulaires que la montée des océans menace d’engloutir ont la même position.
Le texte mentionne que 10 milliards de dollars par an jusqu’en 2012 seront versés par les pays riches aux pays en développement afin de s’adapter aux conséquences du réchauffement. Cette aide ira en priorité aux pays les plus vulnérables, les pays africains et insulaires en premier lieu.
Les pays riches représentent 20% de la population mondiale et 80% des émissions de gaz à effet de serre
Les pays riches doivent fournir des fonds et des technologies aux pays du Sud. La Chine et l’Inde ont beaucoup insisté sur la responsabilité historique des pays riches. « Je ne suis pas major en Histoire, je suis major en Sciences politiques, mais l’Histoire aide à regarder le futur », a dit en substance le représentant du gouvernement chinois. « Les pays développés sont face à l’Histoire », et cette responsabilité doit les amener à faciliter les transferts de technologie. Il a rappelé que les pays développés représentent 20% de la population mondiale, mais 80% des émissions de gaz à effet de serre. Il a également souligné qu’avant 1990, les pays industrialisés du Nord étaient responsables de 90% des émissions de gaz à effet de serre.
Une des clés du succès de Copenhague est donc que les pays développés assument cette Histoire. « Les pays en voie de développement, les îles, l’Afrique, les PMA sont frappés par le changement climatique. C’est pourquoi le fonds d’adaptation est très important ». Et les pays riches doivent également s’engager dans ce fonds, « ce n’est pas un acte de charité ».
Montant dérisoire
Cette somme versée par les pays riches est dérisoire. Par comparaison, rappelons qu’à ce jour, par exemple, les différents plans de sauvegarde des banques ont déjà coûté près de 9.350 milliards de dollars, et ils pourraient coûter 9.000 milliards de plus si les banques venaient encore à flancher.
Selon les analystes du FMI (Fonds monétaire international), entre la recapitalisation, les liquidités avancées, les rachats d’actifs et les garanties (qui n’ont, dans la plupart des cas, pas encore — pour le moment — été utilisées), les États ont dépensé des sommes astronomiques.
Que représente 10 milliards par an face à 9.350 milliards de dollars pour sauver le système capitaliste ! 10 milliards, c’est 0,1% de la somme consacrée à sauver les banques et le système capitaliste !
Autre comparaison, celle de la guerre en Irak. Le coût de cette invasion a été estimé à 3.000 milliards de dollars par Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’Économie.
A cela il faut encore ajouter les 3.000 autres milliards de dollars supportés par le reste du monde. Donc, au total, 6.000 milliards de dollars. Selon Joseph Stiglitz, auteur avec Linda Bilmes (professeur à Harvard) d’un livre intitulé “La guerre à trois mille milliards de dollars”, les dépenses américaines consacrées à la guerre en Irak s’élèvent à plus de 12,5 milliards par mois. Avec l’Afghanistan, ce total atteint 16 milliards mensuels, soit le budget annuel de l’ONU.
Montant versé par les pays riches aux pays pauvres afin de lutter contre le réchauffement climatique | Montant injecté pour sauver les banques durant la crise financière | Coût de la guerre en Irak |
10 milliards de dollars | 9.350 milliards de dollars | 6.000 milliards de dollars |
50 millions de personnes obligées à migrer dans le monde
A cause de l’avancée de l’océan Indien, consécutive au réchauffement climatique, les Maldives, archipel de 300 km2 et de 380.000 habitants, sont menacés de disparition. Près de 80% des terres sont situées à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer. Des populations qui fuient les conséquences du réchauffement climatique, c’est déjà une réalité en de nombreux endroits de la planète. La montée du niveau des mers, notamment, pousse des milliers de personnes à quitter leur pays.
L’Institut pour la Sécurité environnementale et humaine de l’Université des Nations Unies, à Bonn, estime que la dégradation de l’environnement et les changements climatiques obligent 50 millions de personnes à migrer dans le monde. Et les pays riches refusent aujourd’hui de prendre leur responsabilité.
Sanjiv Dinama
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