
Mal-do-mèr dann sarèt
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Changement climatique à La Réunion
21 août 2013, par
D’après un article de l’OCDE, les grandes villes portuaires risquent d’être neuf fois plus inondées d’ici 2050 en raison du changement climatique et de la hausse démographique. Le coût total des inondations dans les grandes villes côtières de la planète pourrait atteindre 750 milliards d’euros par an à l’horizon 2050.
L’article de la revue “Nature Climate Change”, intitulé les « Pertes dues aux inondations futures dans les grandes villes côtières » , met en évidence les risques d’inondations dus à la croissance économique et à la subsidence des sols, c’est-à-dire à l’affaissement de l’enveloppe terrestre. L’article de “Nature Climate Change” encadre le projet commun entre l’OCDE et la revue “Nature” sur les implications de la politique des risques d’inondation dus au changement climatique et le développement économique.
38,5 milliards d’euros de dépenses
Au cours des dernières années, des études ont montré que le système économique actuel, basé sur une sur-production des richesses, à travers principalement les énergies fossiles, impacte directement sur les États. D’ailleurs, la hausse démographique, ajoutée aux besoins croissants des populations a des effets sur le climat (utilisation des énergies fossiles), mais aussi sur les territoires (aménagement, construction, destruction de la nature). Les auteurs ont estimé les pertes présentes et futures dues aux inondations à un coût global ; calculé dans 136 des plus grandes villes côtières du monde, en tenant compte de protections côtières existantes. Les pertes moyennes en 2005 étaient d’environ 4,5 milliards d’euros, les chercheurs pensent désormais que cette somme pourrait augmenter en 2050 avec le changement socio-économique.
Les villes classées aujourd’hui à “risques”, selon les pertes financières annuelles moyennes dues aux inondations et à la durée des inondations, sont Guangzhou (Chine), Miami (USA), New York (USA), New Orleans (USA), Mumbai, Nagoya (Japon), Tampa-St.Pétersbourg (USA), Boston (USA), Shenzen (Chine), Osaka-Kobe (Japon) et Vancouver (Canada). Les États-Unis et la Chine sont les deux États les plus touchés, car ces derniers possèdent des villes côtières riches, mais peu protégées. Pour pouvoir présenter cette analyse, les scientifiques se sont basés sur une élévation du niveau moyen de la mer, dont la fonte des calottes glaciaires, à hauteur de 0,2 à 0,4 mètre en 2050. Parmi les 136 villes étudiées, un quart d’entre elles sont directement, car situées dans les deltas, exposés à la subsidence locale et au changement local du niveau de la mer, en particulier là où l’extraction de l’eau souterraine accélère les processus naturels.
Nécessité d’une politique d’adaptation
Face à ces dangers, l’OCDE et ses scientifiques préconisent la mise en place rapide de politique d’adaptation, car même si des mesures ont été prises dans le passé pour lutter contre les inondations, les pertes à venir pourraient “flamber”. Ces derniers estiment une perte de plus de 50% lors d’une inondation, « même avec une meilleure protection ».
Pour Stéphane Hallegatte, auteur principal de l’étude, « il y a une limite à ce qui peut être réalisé avec une protection dure : les populations et les biens resteront vulnérables aux défaillances de la défense ou à des événements exceptionnels qui dépassent la conception de protection ».
Ce dernier préconise des systèmes d’alerte précoce, la planification de l’évacuation, une infrastructure plus souple et un soutien financier pour reconstruire l’économie, afin d’aider les villes à faire face aux catastrophes quand elles frappent.
Selon l’étude, les changements climatiques et la hausse démographique auront un impact direct sur les pays, d’autant plus sur les villes côtières. Cette analyse préconise des politiques d’adaptation et d’aménagement du territoire. A La Réunion, la construction d’une nouvelle ville à Cambaie (Saint-Paul) aura des conséquences économiques, humaines et climatiques. En effet, le projet d’“Ecocité insulaire et tropicale”, destiné à accueillir 40.000 habitants et 15.000 logements, devra faire face à l’élévation du niveau de la mer.
Céline Tabou
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