
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réfugiés climatiques en France, coulées de boues au Brésil
10 avril 2010, par
Qui aurait pu penser que la France aurait à gérer la question de réfugiés climatiques venant de son propre territoire. C’est pourtant le résultat de la tempête Xynthia. Elle aboutit à la destruction d’environ 1.400 maisons décrétées inhabitables. Évacuées, ces maisons seront rasées, ce qui signifie que toutes ces familles doivent reconstruire leur vie ailleurs. Cette situation interpelle d’autant plus que La Réunion est située dans une zone géographique où les tempêtes sont très violentes.
Un préfet qui quitte une réunion sous escorte policière, des cris de détresse de centaines de personnes, les habitants d’un pays européen sont brutalement confronté à un aspect dramatique de l’évolution du climat. Ils sont devenus des réfugiés climatiques.
Jusqu’alors, et mise à part le passage de l’ouragan Katarina à la Nouvelle-Orléans, les réfugiés climatiques se situent exclusivement loin de l’Occident, dans les pays en voie de développement tels que les îles ou le Bangladesh. Chassés par la montée du niveau de eaux, le dérèglement des saisons et l’intensité des cyclones, ces réfugiés se déplacent par milliers vers les banlieues des capitales.
Mais depuis que la tempête Xynthia a frappé, la situation a changé en France. Le gouvernement a en effet décidé d’interdire le retour des habitants de plus de 1.500 maisons. Et pour ajouter à la dimension dramatique de cette décision, les maisons seront rasées.
Ainsi, du jour au lendemain, c’est plus d’un millier de familles qui perd sa maison, le lieu où elles pensaient construire leur vie. La compensation, c’est une indemnité. La facture s’élève à plus de 300 millions d’euros au total pour ses premiers réfugiés climatiques de la France
Et pour les pouvoirs publics, ces premiers réfugiés signifient la recherche d’autant de logements.
Cette catastrophe interpelle à La Réunion. Elle rappelle une des priorités de Paul Vergès à la présidence de la Région durant les deux précédentes mandatures : protéger la population des dangers de l’eau.
La Réunion est une île tropicale située sur la trajectoire potentielle des cyclones. Notre île a déjà été touchée de plein fouet par des cyclones qui ont été à l’origine de destructions considérables. Mais quand le cyclone de 1948 a touché La Réunion, notre île comptait moins de 300.000 habitants, et était une société de plantation. Cela veut dire une urbanisation beaucoup moins importante, une densité de population plus faible et des besoins en mobilité beaucoup moins importants.
60 ans plus tard, un tel phénomène frappant La Réunion aurait des conséquences bien différentes. Il suffit de se rappeler de l’effondrement du pont de la rivière Saint-Étienne lors du passage du cyclone Gamède en 2007. À ce moment, Paul Vergès avait proposé la création d’un syndicat mixte regroupant la Région, le Conseil général, les communes et l’État afin d’entreprendre au plus vite les travaux de sécurisation des radiers et de l’endiguement des ravines.
Cette démarche est une nécessité pour éviter que l’arrivée d’un cyclone équivalent à celui de 1948 ne soit à l’origine de déplacements de population à La Réunion.
Manuel Marchal
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