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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Le constat est unanime : l’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique
22 septembre 2022
En marge de l’édition 2022 de la Semaine africaine du climat, une session intitulée « Limiter les pertes et les dommages par des mesures d’adaptation renforcées en Afrique » a donné lieu à des échanges animés et d’actualité sur une dimension du changement climatique à laquelle on prête généralement peu d’attention : identifier et évaluer les coûts et les dommages liés au changement climatique.
L’événement, organisé par la Banque africaine de développement et la Fondation allemande Konrad Adenauer, était l’occasion de souligner l’importance de définir et d’évaluer les pertes et dommages que les catastrophes climatiques infligent aux biens, aux économies, aux vies et aux moyens de subsistance. Le constat est unanime : l’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique.
Olufunso Somorin, expert principal régional à la Banque africaine de développement, qui modérait les débats, a ouvert la session en soulignant combien il importe que les pays africains mesurent les pertes et les dommages liés au changement climatique, afin d’être en mesure de les quantifier et d’y répondre d’une façon juste et adaptée au contexte national spécifique à chacun des pays. Il est tout aussi important de prendre en compte les pertes qui surviennent même dans les cas où des actions préventives d’adaptation climatique ont été prises, a-t-il ajouté.
Fatten Agad, conseillère principale en diplomatie et géopolitique climatique à l’Africa Climate Foundation, a appelé à produire un rapport qui ferait office de guide de référence et de base pour l’évaluation des pertes et dommages liés au climat. « Il a déjà été prouvé que l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19 sur les pays africains a été très fort, et leur ajouter le fardeau du financement de quelque chose comme les pertes et les dommages serait injuste », a-t-elle déclaré.
Directrice de la Sécurité énergétique et du Changement climatique en Afrique à la fondation Konrad Adenauer, Anja Beretta a exhorté les pays africains à intégrer des dispositifs pour régler le problème des pertes et dommages dans leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN). Elle a également appelé à désigner des institutions et des structures fonctionnelles à même de garantir une utilisation efficiente et efficace des financements climatiques, afin de faire progresser le débat sur les flux financiers en matière de pertes et dommages.
Stéphane Bonamy, chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge au Cameroun a évoqué les pays confrontés à la fois à des conflits et aux effets du changement climatique et pour lesquels on doit impérativement mettre en place des mesures préventives suffisamment tôt pour réduire l’ampleur des pertes et dommages subis et alléger le fardeau qui pèse sur les communautés. Il a précisé que 14 des 25 pays les plus vulnérables aux impacts du changement climatique dans le monde sont aussi confrontés à une forme quelconque de conflit.
Olumide Abimbola, directeur exécutif de l’institut berlinois Africa Policy Research, a réaffirmé la nécessité d’intégrer davantage d’exemples africains en matière de pertes et dommages — passés et actuels — dans les manuels et les revues.
Tous étaient unanimes : il y a nécessité, pour l’Afrique, de donner la priorité à des mesures d’adaptation rapides, cohérentes et à grande échelle, pour éviter ou minimiser les pertes et dommages à venir.
Un autre consensus s’est dégagé : il faut, de toute urgence, accroître les flux financiers — de sources publiques et privées — pour financer les mesures d’adaptation climatique en Afrique. Entre autres projets exemplaires, a été cité le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique de la Banque africaine de développement, qu’elle mène avec le Centre mondial pour l’adaptation. Ce programme vise à mobiliser 25 milliards de dollars sur cinq ans, afin d’accélérer et d’intensifier les mesures d’adaptation climatique sur le continent.
Les participants ont également appelé à nouer de nouveaux partenariats stratégiques pour piloter les politiques, les plans et les investissements en matière d’adaptation en Afrique, via la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national et les synergies à développer avec des initiatives comme le programme de Financement des risques de catastrophes en Afrique.
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