
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
250.000 décès de plus par an si rien n’est fait, dit la Conférence mondiale santé et climat
29 août 2014, par
Dans un communiqué de presse, l’Organisation Mondiale de la Santé a appelé les Etats à prendre des mesures plus fortes contre les risques pour la santé liés au climat. La Conférence mondiale sur la santé et climat a abouti, le 27 août à un constat : « une action rapide pour lutter contre le changement climatique et ses conséquences pourrait apporter des bénéfices pour la santé ».
Peu consciente dans le passé des effets du changement climatique sur la santé, l’OMS a assuré que des changements dans « les politiques énergétiques et des transports pourraient éviter chaque année des millions de décès dus aux maladies provoquées par les niveaux élevés de pollution de l’air ».
Pour l’institution internationale, « de bonnes politiques énergétiques et des transports pourraient » réduire la charge de morbidité associée à la sédentarité et aux accidents de la circulation. D’ailleurs, les mesures d’adaptation au changement climatique pourraient sauver des vies. Ainsi les pays pourront faire face aux phénomènes naturels, aux maladies infectieuses et à l’insécurité alimentaire devenus extrêmes avec le réchauffement climatique.
A l’heure actuelle, le changement climatique pourrait provoquer 250.000 décès de plus chaque année à partir de 2030, si aucune politique énergétique n’est mise en place dans les plus brefs délais. Ainsi, les maux causés par la malnutrition, la malaria, la diarrhée et les vagues de chaleur pourraient avoir des effets moindres sur la santé.
Un fait avéré par les chercheurs, dont Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, qui a assuré que « les preuves sont incontestables : le changement climatique menace la santé de l’être humain. Des solutions existent et nous devons agir avec détermination pour modifier cette trajectoire », a-t-elle déclaré en ouvrant à Genève la conférence sur la santé et climat à laquelle participent plus de 300 experts.
Pour cette dernière, le secteur de la santé doit « agir rapidement et de manière résolue » afin de « promouvoir des stratégies intelligentes en matière de climat ». D’autant plus que les maladies telles que le choléra, le paludisme et la dengue sont très sensibles au climat.
De fait, « le développement des maladies infectieuses est une menace sérieuse », s’est alarmé le Dr Diarmid Campbell-Lendrum. Ainsi, la malaria, qui tue actuellement 800.000 personnes par an, la dengue et la schistosomiase pourraient s’étendre à de nouvelles régions en Asie et en Afrique, a-t-il expliqué.
L’OMS et ses partenaires ont assuré qu’il est nécessaire d’"agir maintenant pour aider à protéger la santé des générations présentes comme des générations futures ». L’objectif dans le secteur de la santé sera d’améliorer les capacités de surveillance et de lutte en ce qui concerne les maladies infectieuses, qui touchent en premier lieu les plus démunis.
« Les populations vulnérables, les plus pauvres, les populations défavorisées et les enfants sont parmi ceux qui subissent le plus lourd fardeau des impacts liés au climat et des maladies qui leur sont associées, telles que le paludisme, la diarrhée et la malnutrition, qui tuent déjà des millions de personnes chaque année », a indiqué le Dr Flavia Bustreo, sous-directeur général de l’OMS chargée de la Santé de la famille, de la femme et de l’enfant.
En cas d’inaction « efficace pour atténuer les effets défavorables du changement climatique sur la santé et s’y adapter, la société sera confrontée à l’un des plus grands défis sanitaires qu’elle ait eu à relever », a ajouté cette dernière. Un aspect positif a été mit en évidence par les chercheurs : « l’atténuation du changement climatique peut apporter des bénéfices immédiats et importants pour la santé », a rassuré le Dr Maria Neira, directeur du département OMS Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé.
Céline Tabou
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Messages
29 août 2014, 20:14, par titienne
Oui nous devons agir pour humaniser la santé.
"science sans conscience n’est que ruine de l’ame.François Rabelais"