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Conférence de Bonn sur le Climat
8 juin 2011
En 2010, 30,6 gigatonnes de gaz à effet de serre ont été émises dans l’atmosphère. C’est un record inquiétant, qui va accélérer l’intensification des effets du changement climatique. Cette réalité démontre une nouvelle fois l’urgence d’aller vers un accord limitant les émissions de gaz à effet de serre de manière encore plus contraignante que le Protocole de Kyoto. Mais tel n’est pas l’avis des pollueurs historiques.
3.000 délégués de plus de 180 pays sont à Bonn durant deux semaines pour un important round de discussion. À moins de 6 mois de la Conférence internationale de Durban sur le Climat, il s’agit de faire fructifier les avancées obtenues lors de COP-16 à Cancún l’année dernière. Ces pourparlers ont lieu sous l’égide de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC).
C’est en 2012 que prend fin la période d’engagement prévue dans le Protocole de Kyoto. Cet accord international sur le climat prévoit une baisse des émissions de gaz à effet de serre des pays développés en dessous du niveau de 1990. Or, malgré la délocalisation incessante d’industries polluantes vers des pays en voie de développement, Europe, Amérique du Nord, Australie et Japon n’arrivent pas à se conformer au traité.
L’Occident pas prêt à s’engager
Le Sommet de Durban prend donc une importance décisive, car sans accord en Afrique du Sud, c’est le vide juridique qui menace. En ce début de conférence, l’heure est au pessimisme.
Du côté des Européens, Artur Runge Metzger, le négociateur en chef, évoque la date de 2014, voire 2015 pour la signature d’un nouvel accord. Quant à Todd Stern, le négociateur en chef des États-Unis, il va encore plus loin, jugeant que les discussions pour la signature d’un accord contraignant se basent sur des attentes irréalistes, qui ne sont pas faisables.
Lors d’une conférence de presse à Bonn, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de l’UNFCCC, a également confirmé que le Japon et la Russie ne veulent pas s’impliquer dans une seconde période d’engagement qui débuterait après 2012.
Comment surmonter les divergences ?
Les États-Unis, qui refusent de ratifier l’Accord de Kyoto, ont déclaré qu’ils n’accepteraient que les obligations légales engageant toutes les grandes économies.
Quant à l’Union européenne, elle dit qu’elle ne renouvèlera le Protocole de Kyoto que si les autres grandes économies s’engagent à réduire considérablement leurs émissions dans le cadre d’un accord global basé sur « l’architecture » de Kyoto.
De leur côté, les pays en développement, dont le Groupe des 77 et la Chine, insistent sur la nécessité de renouveler le Protocole de Kyoto, jugeant que son prolongement est une obligation non négociable.
La plupart des experts estiment que tout comme les Sommets de Copenhague et de Cancún ainsi que la dernière session des pourparlers de Bangkok en avril, Bonn ne devrait guère progresser sur la question du Protocole de Kyoto par les temps qui courent, alors que les divergences qui séparent les pays développés et des pays en développement depuis des dizaines d’années ne sont pas près d’être surmontées.
Pourtant, les données de la science poussent à agir avant qu’il ne soit trop tard. Comment alors surmonter les divergences ?
Tout est sur la table
Voici un extrait d’une dépêche de Xinhua qui rend compte des principaux points du discours d’ouverture de la Conférence de Bonn.
Dans son discours d’ouverture, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre de l’ONU sur le changement climatique, a déclaré que la « vérité dérangeante » devait inciter toutes les parties à « engager le monde sur la bonne voie en vue d’éviter les dangers du changement climatique ».
Christiana Figueres a invité à cette occasion les négociateurs à travailler dur ces deux prochaines semaines afin de « clarifier l’architecture du futur régime international relatif à la question climatique ».
Ils doivent aussi discuter des « arrangements institutionnels » sur l’adaptation, la réduction et la technologie ainsi que sur le nouveau mécanisme financier pour la question climatique — le Fonds vert pour le climat, initialement proposé à Cancún pour aider les pays pauvres à faire face aux changements climatiques et à évoluer vers des fonctionnements économiques à faibles émissions de carbone, a-t-elle rappelé.
« Les gouvernements ont un programme très ambitieux qui couvre tout à la fois les aspects opérationnels, stratégiques, politiques et légaux », a noté Mme Figueres, et tous ces volets « sont sur la table, ici, à Bonn », a-t-elle poursuivi.
« Maintenant, plus que jamais, il importe que tous les efforts soient mobilisés pour être à la hauteur » de l’engagement collectif des pays à limiter l’élévation moyenne de la température à deux degrés Celsius au maximum, a-t-elle ajouté.
L’incertitude de l’après-2012
La responsable Climat de l’ONU constate que d’ici 2012, le Protocole de Kyoto n’aura pas de remplaçant immédiatement opérationnel. La difficile conciliation des points de vue a fini par faire prendre un retard important à la Convention. Même si un traité était signé à Durban, il doit être ratifié par trois quarts des États membres de l’UNFCCC avant de pouvoir être appliqué. L’ONU doute qu’un an suffise pour accomplir toutes ces démarches.
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