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2 novembre 2006
Avec pour tous combustibles de la persévérance et de la pellicule, l’ex-candidat à la Maison Blanche, Al Gore, met le feu à la planète. C’est en substance ce que l’on peut retenir de son film présent depuis le 1er novembre dans les salles de cinéma de notre île.
Lors du dernier Festival de Cannes, une vedette inattendue a monté les marches du Palais des Festivals, c’est un ex-vice-Président des Etats-Unis, mais aussi ex-candidat à la succession du saxophoniste le plus médiatisé du monde (Bill Clinton).
C’est Al Gore lui-même qui est venu présenter son film "Une vérité qui dérange" ("An Inconvenient Truth"), un documentaire sur le réchauffement climatique et sur ce qui attend notre planète si nous n’y prenons pas garde. Il faut avouer que le documentaire n’est pas, à proprement parlé, un genre populaire dans les grandes salles et pourtant, la France, après d’autres pays, se laisse prendre au jeu et plébiscite ce film dont le principal acteur est Al Gore lui-même.
Le décor consiste en une salle de conférences où "l’ex-futur président des Etats-Unis", comme il aime à se définir lui-même, expose, à l’aide de reportages et de graphismes, ce que nous savons tous désormais, et que nul ne peut nier le fait que notre planète est en danger. Et qu’à moins d’un miracle, les générations qui vont suivre hériteront d’une terre en lambeaux au bord de l’asphyxie.
Un film qui dérange tout autant que les vérités qu’il nous assène
L’île de La Réunion ne devait pas être en reste, la société "Investissement et Commerce" a décidé de diffuser ce film dans notre département et c’est tant mieux. On aimerait bien que de telles initiatives soient renouvelées.
Il est une initiative qu’il faut tout de même mettre en avant. C’est l’idée de "Témoignages" de passer en avant-première ce film pour des lycéens du Port et de La Possession, le tout sous la présidence de Paul Vergès. Mais revenons au film lui-même. Il faut reconnaître que dès le début, on se prend au jeu, et sous la houlette d’Al Gore, "Une vérité qui dérange" devient tout aussi prenant qu’une fiction. L’humour d’Al Gore, malgré l’importance du sujet, donne du dynamisme à l’ensemble. Bien entendu, il n’est pas question de juger les performances d’acteurs, ni les prouesses techniques, mais ce film est vivant "encore" si j’ose dire. On comprend pourquoi la critique a bien accueilli ce film qui dérange tout autant que les vérités qu’il nous assène.
Par contre, que ce soit en France métropolitaine ou bien ici dans notre département, on ne saisit pas bien pourquoi les principaux pourfendeurs de la pollution ne soient pas aux premières loges pour défendre "Une vérité qui dérange". Il est vrai qu’ils ont d’autres chats à fouetter et qu’il est évident que les discours "gaucho démago" sont beaucoup plus valorisants pour eux, mais cela c’est encore une autre histoire. En tous les cas, cela montre à quel degré de compromissions en est réduit le mouvement écologiste de notre pays.
Quoi qu’il en soit, ce qu’il faut retenir de ce film, c’est qu’on n’en sort pas indemne et qu’au vu des réactions de la salle, il est grand temps que toute cette jeunesse présente au cinéma du Port prenne les rênes de la planète qui va à vau-l’eau. En effet, les lycéens nous ont prouvé à quel point, contrairement à ce que l’on veut le faire croire, ils sont présents dans les débats lorsqu’on leur donne la possibilité de s’exprimer. Le film d’Al Gore est là désormais pour pointer du doigt notre incurie à expliquer les catastrophes qui menacent notre planète. Il ne faudra pas s’étonner que demain, toute cette jeunesse se révolte et nous mette en accusation. On n’a pas fini d’entendre dans les années à venir : "Dis papi, tu as fait quoi pour que j’ai le bonheur de vivre dans un monde sain ?".
La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie
"La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie", tel est le message que j’ai entendu tout au long de la projection du film. "Une vérité qui dérange" est un appel à un nouveau monde.
La prestation d’Al Gore, ostensiblement dirigée contre sa propre patrie, l’Amérique, et contre l’Australie, n’épargne personne. Dans son film, lucide et transparent, il nous ramène à la fin vers notre île. En effet, c’est par les dangers d’augmentation des maladies émergeantes que se termine ce plaidoyer pour notre planète, et surtout par la prolifération des vecteurs tels que le moustique. Si l’on suit son raisonnement, le développement du Chikungunya est la conséquence du réchauffement climatique. Voilà de quoi s’intéresser de près à ce film que je recommande si l’on ne veut pas disparaître avec ce monde comme des idiots !
Philippe Tesseron
http://www.espaceblog.fr/teletesseron/
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