
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le changement climatique c’est maintenant
24 novembre 2015, par
Le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques des catastrophes (UNISDR) vient de publier une étude qui rappelle que le changement climatique c’est maintenant. Depuis 20 ans, 600.000 personnes ont perdu la vie à cause des catastrophes naturelles. Ce sont les tempêtes les plus meurtrières, avec 242.000 morts. Les Réunionnais font malheureusement partie de ce triste bilan, avec des personnes emportées par des radiers en crue lors de fortes pluies ou de cyclones. Cette nouvelle étude rappelle l’urgence d’arriver à un accord lors de la conférence COP21 à Paris, pour que ces phénomènes ne prennent pas des proportions encore plus importantes.
Le monde vit la conjonction de plusieurs éléments. Ce sont notamment la démographie et le changement climatique. Au moment où la population humaine atteint des sommets inégalés, elle est face à un réchauffement climatique sans précédent. La Réunion n’est pas à l’écart de ce phénomène. Notre île continue de voir le nombre de ses habitants augmenter. Or avec le temps s’estompe le souvenir des dégâts des cyclones tropicaux très intenses qui peuvent toucher La Réunion. Celui de 1948 avait frappée une île peuplée de 250.000 habitants. L’urbanisation était bien moins importante qu’aujourd’hui et les terres agricoles plus étendues. La superficie de terres capables d’absorber l’eau était plus grande. Les routes bitumées et le bétonnage de cours étaient inexistants. L’eau de pluie pouvait donc moins ruisseler.
Malgré cela, les dégâts de l’eau ont été considérables, avec le centre-ville de Saint-Leu transformé en un lit de rivière d’où n’émergeaient plus que quelques cases. Tous l’Ouest était touché.
Aujourd’hui, les régions submergées par les pluies et les vagues du cyclone de 1948 sont toujours construites, et elles sont plus densément peuplées. La spéculation a transformé le front de mer. Ce n’est plus une forêt de filaos parsemé de maisons de pêcheurs. C’est là que se concentrent des hôtels, des villas et des équipements importants. Pourtant La Réunion n’a pas changé de place, elle est toujours susceptible d’être frappée par un cyclone comparable à celui de 1948. Mais La Réunion est devenue une île où l’urbanisation s’est concentrée sur le littoral. Les maisons sont également beaucoup plus nombreuses dans les Hauts, elles s’organisent autour de kilomètres de routes bitumées et de chemins betonnés qui n’existaient pas en 1948.
Le recul des terres agricoles, et en particulier de la superficie en cannes à sucre, diminuent également le pouvoir d’absorbtion de la terre. Les conditions sont donc réunies pour que l’eau des cyclones ruisselle beaucoup plus, ce qui crée des courants qui peuvent être meurtriers. D’ailleurs lors du passage d’une tempête au large de La Réunion, les victimes déplorées sont le plus souvent des personnes emportées par les flots d’une ravine qui a débordé.
Depuis des décennies, les cyclones très intenses ont évité La Réunion. Une étude publiée hier par le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques des catastrophes (UNISDR) rappelle combien il faut rester vigilant et anticiper.
L’étude de l’UNISDR révèle que depuis 20 ans, 600.000 personnes ont perdu la vie à cause d’une catastrophe climatique. Les tempêtes sont les phénomènes les plus dangereux : 240.000 morts durant cette période. Les inondations ont représenté à elles seules 47 % des catastrophes climatiques (entre 1995 et 2015) et ont affecté 2,3 milliards de personnes, dont l’immense majorité (95 %) en Asie.89 % des décès ont lieu dans des pays en voie de développement. Au total, plus de 4 milliards de personnes ont été blessées à cause d’une catastrophe climatique, ont perdu leur maison ou ont eu besoin d’un secours immédiat.
« Le contenu de ce rapport souligne pourquoi il est si important qu’un nouvel accord sur le changement climatique émerge de la COP 21 à Paris en décembre », a affirmé la directrice de l’UNISDR, Margareta Wahlstrom, dans la présentation du document. Elle a précisé que « le changement climatique, la variabilité climatique et les phénomènes météorologiques constituent une menace à l’éradication de l’extrême pauvreté » dans le monde. La direction de l’organisme onusien demande aux pays de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, d’adapter l’urbanisation et de protéger l’environnement. « Les catastrophes climatiques sont de plus en plus fréquentes, du fait surtout de l’augmentation soutenue du nombre d’inondations et de tempêtes », a souligné Margareta Wahlstrom. Le rapport précise que cette progression devrait se poursuivre « dans les décennies à venir ». bien que les scientifiques ne parviennent pas encore à déterminer dans quelle mesure l’augmentation de ces phénomènes est due au changement climatique.
Cette étude met l’accent sur les deux points en débat lors de la COP21, et qui concernent La Réunion. Le premier est la réduction des émissions de gaz à effet de serre, c’est l’attenuation du changement climatique. Cela impose de revoir totalement le mode de développement, afin de ne plus utiliser d’énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole. Avant 2010, La Réunion était exemplaire sur ce point. Elle était le lieu d’une politique qui visait à donner les moyens d’atteindre l’autonomie énergétique en 2025, un objectif fixé par Paul Vergès en 1999. Depuis 2010, la part des énergies renouvelables a reculé. Cela impose donc une rupture avec ce qui se fait dans ce domaine aujourd’hui, pour que La Réunion reprenne sa marche vers l’autonomie énergétique.
Le second point est celui de l’adaptation. C’est la protection de la population face aux effets du changement climatique qui dureront encore de nombreuses années, même si les émissions de gaz à effet de serre cessaient subitement du jour au lendemain. L’adaptation impose de penser à relocaliser population et équipement vers l’intérieur des terres. C’est à l’opposé de la politique suivie par la Région Réunion depuis 2010 : concentrer tous les investissements sur une route en mer.
C’est l’adaptation qui permettra de sauver des vies précieuses lors de la prochaine catastrophe climatique qui touchera La Réunion. Une seule liste parle de ce problème essentiel, et plus immédiat qu’il paraît, aux Réunionnais, c’est Pour une Réunion nouvelle conduite par Patrick Lebreton. Alors pour ne pas perdre de temps, les Réunionnais savent qu’ils peuvent voter pour cette liste en sachant que l’avenir des générations futures fait bien partie de ses préoccupations.
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