
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
2e marche réunionnaise pour le climat et la biodiversité dimanche à Sainte-Suzanne
27 février 2019, par
Dimanche à partir de 8 heures se déroulera à Sainte-Suzanne la seconde édition de la Marche réunionnaise pour le climat. Cette initiative vise à favoriser une prise de conscience sur la nécessité d’agir contre le changement climatique et ses conséquences. Elle est parrainée par Nono, du groupe Kiltir.
Hier, la mairie de Sainte-Suzanne accueillait une conférence de presse présidée par Maurice Gironcel, présentant la seconde édition de la Marche réunionnaise pour le climat en présence de plusieurs partenaires dont la CINOR, le SIDELEC Réunion, EDF, l’Office du tourisme Nord, le CCAS de Sainte-Suzanne.
Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne et président du SIDELEC Réunion rappelle que le principal objectif de la manifestation est d’ « amplifier une prise de conscience globale dans la lutte commune contre le changement climatique ». Car « si le climat avait été une banque, il aurait déjà été sauvé ».
Elle se déroule dans un contexte particulier : « dans plusieurs pays, les marches pour le climat se multiplient et regroupent toujours plus de jeunes. Ces jeunes sont la dernière génération capable d’agir », précise Maurice Gironcel qui poursuit : « 2018 est une année qui a vu une hausse du nombre de phénomènes extrêmes. Il faut saluer « L’Affaire du siècle », pétition en ligne de plusieurs ONG demandant d’agir pour le climat, qui a recueilli plus de 2 millions de signatures ». « 2018 a été particulièrement pluvieuse à La Réunion à cause du dérèglement climatique », ceci a entraîné une importante baisse de la récolte de canne à sucre, entraînant un manque à gagner de 50 millions d’euros.
Le début de cette année a vu aussi l’enregistrement de pics de chaleur, d’où l’importance d’œuvrer afin de favoriser la prise de conscience d’agir afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre, et de s’adapter aux conséquences actuelles et à venir du changement climatique.
Maurice Gironcel a présenté une contribution de sa commune à cette lutte globale : une politique en faveur des énergies renouvelables. Les installations de ce type produisent en énergie propre de l’électricité pour un équivalent de 35.000 habitants alors que la population de la ville est de 24.000 personnes. Elles utilisent le soleil, le vent et le biogaz.
L’installation d’éoliennes plus performantes va multiplier par quatre la production d’électricité avec cette source d’énergie. Des panneaux photovoltaïques sont posés sur tous les bâtiments publics de la commune, notamment les écoles. Cette politique rappelle que « nous n’avons pas d’autre choix que de modifier nos habitudes pour garantir l’avenir ».
Maurice Gironcel rappelle qu’en 2008, au moment de la crise financière, il a été possible pour l’Europe de trouver en urgence 1000 milliards pour sauver les banques, pourquoi ne trouverait-on pas 1000 milliards pour sauver la vie humaine menacée par le changement climatique : « Si nou occupe pa du climat, le climat va occupe a nou ».
« Une ère nouvelle de responsabilité collective s’ouvre pour tous », poursuit Maurice Gironcel, qui lance un appel solennel aux jeunes afin qu’ils s’engagent résolument dans la lutte contre le changement climatique.
Plusieurs partenaires se sont ensuite exprimés : Guy Martin de la CINOR, Jean-François Allin, directeur régional de la transition énergétique à EDF, Eric Mackay du Rotary Club de Saint-Benoît, Valérie Cadet de l’OTI Nord, Mme Maillot du CCAS de Sainte-Suzanne, qui note l’existence d’une précarité énergétique et voit dans la Marche de dimanche l’occasion de fédérer l’ensemble des usagers autour de la cause du climat.
Parrain de l’événement, Nono du groupe Kiltir, souligne que « le climat agit sur nous ». Il a pris conscience du problème en 2010, lors d’un travail avec des élèves sur la langue créole et la protection de la nature. D’où un texte : « la Tèr en kolèr » qui souligne que « nous utilisons mal la Terre ». « Tous les jours nous pouvons faire un geste pour essayer de limiter les dégâts », précise-t-il.
En conclusion, Maurice Gironcel revient sur la conférence de presse tenue par Paul Vergès en 1996 sur le changement climatique. La Réunion était alors en pleine campagne électorale et l’ancien président de l’ONERC avait alors abordé un sujet inattendu pour les médias et l’opinion. Mais ce sujet s’est avéré une préoccupation de premier plan, et l’affiche de la Marche réunionnaise pour le climat reprend une citation de Paul Vergès : « il est temps de sauver la planète et de fonder une civilisation responsable de son environnement qui saura respecter toute la chaîne de la biodiversité ».
M.M.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)