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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Le Conseil mondial de l’Eau veut sensibiliser la COP23
8 novembre 2017
Le Conseil mondial de l’eau (CME) a recommandé avec insistance aux gouvernements et aux banques et fonds d’investissement dans le monde lundi, de réaliser un investissement prioritaire dans le secteur de l’eau pour adapter les infrastructures hydrauliques et accroître la résilience face aux effets du changement climatique.
Le CME estime qu’accorder la priorité au financement est nécessaire pour surmonter les obstacles à l’atteinte des Objectifs de développement durable 6 (ODD) relatifs à un accès universel pour tous à l’eau potable et à l’assainissement d’ici 2030. Le CME relève que le manque de financement a été identifié comme l’un des plus grands obstacles à l’atteinte de l’ODD 6. Pour atteindre l’ODD 6, les besoins en investissements financiers pour les infrastructures hydrauliques sont évalués à 255 milliards d’euros par an, en prenant en compte les coûts d’exploitation et de maintenance.
Le CME qui considère l’accès à l’eau potable comme un indicateur important pour la santé publique et le développement économique, note que le secteur de l’eau est confronté à un défi de financements suffisants pour satisfaire les investissements. Selon des rapports des Nations unies, 80 pour cent de pays dans le monde déclarent que l’insuffisance de financements ne permet pas d’atteindre leurs objectifs nationaux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Dans la perspective de la tenue de la 23e Conférence des parties sur la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 23) du 7 au 18 novembre à Bonn, en Allemagne, le CME veut susciter une prise de conscience mondiale sur la question du financement avant le panel de haut niveau prévu le 10 novembre sur le financement de l’eau et du climat.
Par ailleurs, la seconde édition améliorée du Livre bleu sur l’eau et le climat, dont la première édition a déjà été vulgarisée à la COP 22 en 2016 à Marrakech, au Maroc, sera présentée le 11 novembre au pavillon marocain. Le Livre bleu a été rédigé conjointement par le ministère marocain de l’Eau, le ministère français de l’Environnement et le CME pour inciter à l’action. Il contient des mises à jour sur les progrès réalisés et des recommandations. Son économie générale porte sur le financement des infrastructures hydrauliques.
Pour le président du CME, le Pr Benedito Braga, le secteur de l’eau est celui oû l’on peut trouver la meilleure manière d’adaptation ou d’atténuation des effets du changement climatique. L’expert en changement climatique de la Banque africaine de développement (BAD), David Hebart-Coleman, a souligné que plus d’actions en faveur de l’approvisionnement en eau et l’accès à l’assainissement sont de la résilience au changement climatique. Une initiative #ClimateisWater avait été lancée à la COP 21 en 2015 à Paris, en France.
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Messages
9 novembre 2017, 06:54, par Maillot Joseph Lucay
C’est vrai que le changement climatique va avoir des conséquences sur les ressources en eau .la pluviométrie va diminuer dans certains endroits et à l’étiage les captages seront souvent à sec . Ce qui nous obligera à repenser la gestion de cette ressource précieuse et indispensable .Il faudra probablement envisager d’alimenter certains quartiers par des camions citernes . Mais on peut aussi envisager de créer des grandes retenues artificielles qui se rempliront régulièrement par les eaux des grosses pluies .
C’est une technique qui est bien maîtrisée dans l’île de Sri Lanka et à l’île Maurice où il existe de grands réservoirs naturels qui ont été aménagés pour stocker l’eau qui tombe en abondance pendant la saison des pluies . Les responsables de l’approvisionnement en eau des réunionnais pourraient aller voir ce qui a été fait dans ces deux pays et s’en inspirer pour couvrir les besoin en eau de l’île que ce soit pour les besoins agricole , industriels ou pour l’eau potable .
Les sites naturels pouvant être utilisés pour réaliser de grandes retenues artificielles d’eau des pluies ne manquent pas à la Réunion . Le plus important et probablement le plus facile à réaliser serait à mon avis le site du grand étang à Saint Benoit qui est située dans un secteur ou les pluies sont abondantes et où on peut dévier l’eau des crues des ravines proches sans réaliser un investissement extrêmement couteux .
Je rappelle que j’ai proposé il y a plus de 30 ans, dans les divers journaux de l’île, d’aménager le site du grand étang de Saint benoit pour stocker de l’eau destinée à l’irrigation et pour produire de l’énergie hydroélectrique et que ce site pourrait permettre de disposer d’un débit constant d’environ20m3 par seconde avec au moins trois remplissages par an avec les eaux des crues de la ravine sèche et du bras cabot situés tous les deux à proximité qui pourraient y être acheminées par des tunnels.
Avec le réchauffement climatique qui est en train de s’accélérer , il est peut être temps de se pencher sérieusement sur cette idée de stocker l’eau des crues de nos rivières et ravines et de recenser les sites qui pourraient permettre de réaliser des retenues qui permettront de faire face au manque d’eau lorsque les conséquences de l’augmentation de la température se feront sentir de manière aigues .
Bien administrer un territoire c’est aussi anticiper ses besoins et prendre les décisions qui s’imposent avant qu’il ne soit trop tard. Les réunionnais souffrent actuellement de ce manque d’anticipation de leurs besoins dans le domaine de la gestion de la circulation routière et perdent un temps précieux dans les bouchons . Il faudrait éviter de faire la même chose pour l’alimentation en eau et prendre les décisions nécessaires sans tarder car les conséquence d’un manque d’eau seraient beaucoup plus graves pour la population que celles du temps perdu dans les bouchons .