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Première rencontre de haut niveau depuis l’élection de Donald Trump
9 mai 2017
Au lendemain de l’élection présidentielle française a commencé un événement de portée mondiale. Les Etats signataires de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques sont réunis depuis hier et pour 10 jours à Bonn pour travailler sur la mise en œuvre concrète de l’Accord de Paris. Une délégation des États-Unis est présente. La question de l’application par Washington du traité que ce pays a ratifié ne semble plus aller de soi depuis l’élection à la présidence des États-Unis de Donald Trump. Prévue à la fin de l’année à Bonn, la COP23 sera une étape importante, car c’est l’année prochaine qu’aura lieu la première évaluation des progrès accomplis depuis l’adoption de l’Accord de Paris en décembre 2015.
Les Nations du monde se réunissent depuis hier et jusqu’au 18 mai 2017 dans le but de développer plus avant les lignes directrices nécessaires à la mise en œuvre complète de l’Accord historique de Paris de 2015 sur le changement climatique pour les décennies à venir. Les sujets qui seront traités vont de la transparence des communications des nations sur l’action climatique à la provision de financements en faveur du climat.
« La réunion du mois de mai donnera l’occasion aux gouvernements d’avancer significativement sur les directives de mise en œuvre visant à rendre l’Accord de Paris pleinement opérationnel, tout en continuant leurs préparations pour l’évaluation des progrès effectués depuis Paris, prévue pour l’année prochaine », a déclaré Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
« Cette réunion verra aussi la préparation du prochain budget du secrétariat dont les gouvernements ont besoin pour progresser sur la mise en œuvre de leur Accord de Paris », a-t-elle ajouté.
Cette session est une étape relais pour la conférence climat annuelle (COP23) qui se tiendra en novembre 2017 et la préparation de ses résultats les plus proéminents. Il est aussi prévu que le budget final soit adopté à la COP23.
Étant donné qu’une action climatique accrue et accélérée est requise des gouvernements pour qu’ils puissent atteindre leurs objectifs climat, l’accent sera aussi porté lors de cette réunion sur les activités à haut potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
À l’occasion de la Foire action climat, les gouvernements aborderont des questions dans les domaines de l’environnement urbain et sur l’utilisation des terres. Plus particulièrement, ils se concentreront sur les efforts à mener pour mobiliser divers groupes de parties prenantes, dont le secteur privé, dans les domaines des services urbains, de l’agriculture, de la foresterie et autres activités d’utilisation des terres à haut potentiel de réduction des émissions et de bénéfices de développement durable.
Lors de la conférence de mai, l’Institut Grantham (qui fait partie de la London School of Economics) dévoilera ses conclusions, qui mettent en lumière l’augmentation mondiale de lois climatiques ou liées à la question du climat avant et après la conférence de Paris de 2015.
« J’attends ces résultats avec impatience », a dit Mme Espinosa. « À bien des égards, ils seront la preuve la plus éloquente que la mise en œuvre simultanée de l’Accord de Paris et des Objectifs de développement durable repose sur des politiques nationales solides qui définissent une orientation claire pour agir », a-t-elle ajouté.
Mme Espinosa a aussi annoncé que le secrétariat se réjouissait d’accueillir les membres du gouvernement fidjien, dont le premier ministre. Les Îles Fidji assureront la présidence de la COP23 en novembre.
La réunion du mois de mai témoignera aussi de la première réunion du Comité de Paris sur le renforcement des capacités nouvellement établi par l’Accord de Paris. Cette nouvelle institution vise à stimuler le renforcement des capacités pour mener une action climatique dans les pays en développement.
Le 10 mai se tiendra un Dialogue de recherche qui se concentrera sur les informations climatiques régionales, les écarts et sur la science, de manière à évaluer les progrès effectués dans le domaine de l’atténuation. Le dialogue est important, en particulier en vue du bilan de 2018 qui se concentrera sur la voie du bas carbone et d’un développement résilient.
Le 10 mai verra aussi le lancement du Concours vidéo mondial de la jeunesse sur le changement climatique. Ce concours cherche à mettre en valeur l’action climatique entreprise par les jeunes par le biais de vidéos. Les jeunes bénéficient à cette occasion d’une plate-forme pour enregistrer leurs réussites et inciter d’autres jeunes à s’engager et inspirer les décideurs politiques.
Plusieurs événements sur la question du genre ou en relation avec ce sujet seront organisés. Les 10 et 11 mai aura lieu un atelier pour développement les éléments du plan d’action sur la question du genre, avec pour objectif d’être adopté à la COP 23. Le 12 mai, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) lancera son initiative visant à amplifier le sujet au sein des NDC. Les NDC présentent en détails les contributions de chaque pays à la lutte mondiale contre le changement climatique.
Le 12 mai, un événement spécial portant sur l’innovation technologique aura lieu. Il comprendra des experts de haut niveau et des invités venus du monde entier. Cet événement s’étendra sur toute la journée et cherchera à déterminer comment l’innovation peut stimuler le déploiement de technologies climatiques, et donc, la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Les 15 et 16 mai se tiendra le 5e Dialogue sur l’Autonomisation pour l’action climatique (ACE, selon le sigle en anglais). Il s’agit d’un forum où les pays et les parties prenantes peuvent partager leurs expériences, échanger des idées, les meilleures pratiques et les leçons tirées dans le domaine de la sensibilisation et de l’implication des jeunes.
Le 16 mai, le partenariat NDC qui a été lancé à la COP22 de Marrakech tiendra un événement visant à aider les pays à accélérer la mise en œuvre de leur NDC.
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