
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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Urgence d’investir pour protéger la population et de construire de nouvelles villes dans les Hauts
3 juillet 2024, par
Les inondations causées en Martinique par le passage lointain d’un cyclone tropical très intense, Beryl, rappelle la grave menace qui pèse sur les centaines de milliers de Réunionnais qui vivent près du littoral. En 1948, le passage au plus près d’un phénomène analogue avait rasé la ville de Saint-Leu, transformée en lit de rivière. Aujourd’hui, les dégâts seraient bien plus importants. La population se concentre entre le relief proche de la mer et la puissance des vagues de l’océan. Il faut investir pour protéger et construire de nouvelles villes dans les hauts. Depuis déjà plus de 25 ans, le PCR ne cesse d’alerter sur la nécessité de faire face aux conséquences de la crise climatique à La Réunion. Il est dommage que ce point essentiel ait été absent des débats entre les candidats aux législatives jusqu’à présent.
Le cyclone tropical très intense Beryl a gagné en intensité dans la Caraïbe avec des vents à 270 kilomètres par heure. Des morts sont à déplorer dans les îles frôlées par le phénomène climatique extrême. Le littoral des villes de la côte caraïbe de la Martinique a été inondé alors que le cyclone est passé très au large.
Le cyclone Beryl est jugé précoce pour l’hémisphère Nord. Il est né au début de l’été. La température de l’eau est suffisamment chaude et l’humidité importante pour que ce phénomène puisse s’intensifier au stade de cyclone tropical très intense. Des vents de 270 kilomètres par heure caractérisent Beryl. Dans les îles frôlées par Beryl, les dégâts sont considérables. Des morts sont à déplorer. Dans une des îles de la Grenade, une ville a été rasée en 30 minutes.
Dans les îles éloignées du passage de l’œil du cyclone Beryl, les dégâts sont aussi importants à cause de la houle cyclonique.
Hier, des vagues ont submergé le littoral de la côte caraïbe de la Martinique. Des quartiers proches de la mer sont inondés. Or, la population du pays se concentre majoritairement sur le littoral ou à proximité, comme à La Réunion.
La crise climatique causée par le capitalisme augmente la probabilité de cyclones tropicaux très intenses. Le réchauffement accéléré de la mer fait que la zone moyenne d’évolution de ces cyclones se rapproche chaque année de La Réunion.
En 1948, La Réunion fut touchée par un cyclone tropical très intense. La ville de Saint-Leu fut rayée de la carte. La montée du niveau de la mer a fait barrage à l’écoulement des flots des ravines en crues. Ce fut un piège mortel, de nombreux morts furent à déplorer. Tout était à reconstruire à Saint-Leu. Les équipements furent alors construits dans les hauteurs : le collège et la gendarmerie à Piton Saint-Leu. Mais depuis la fin du siècle dernier, le bétonnage du littoral a repris, tout comme l’installation d’infrastructures sur le littoral, comme la médiathèque.
Dans les autres communes du littoral, tous les équipements importants se concentrent sur le littoral, tout comme la majorité de la population. Toutes cumulent les mêmes facteurs aggravants que Saint-Leu. Elles se situent au pied de la montagne. En cas de fortes pluies, l’eau ruisselle encore plus facilement qu’en 1948 à cause de l’urbanisation des terres agricoles. Les ravines en crue s’écoulent rapidement sur l’étroite plaine littoral où se concentre la population. Si les vagues du cyclone font monter le niveau de la mer de manière importante, le piège se referme sur des dizaines de milliers de personnes.
Beryl rappelle l’importance d’investir massivement pour protéger les centaines de milliers de Réunionnais qui vivent près du littoral. C’est un des grands chantiers de notre siècle.
Depuis déjà plus de 25 ans, le PCR ne cesse d’alerter sur la nécessité de faire face aux conséquences de la crise climatique à La Réunion. Il est dommage que ce point essentiel ait été absent des débats entre les candidats aux législatives jusqu’à présent.
Il est clair qu’avec l’augmentation de la population et le bétonnage des terres agricoles, les dégâts causés par un cyclone tropical très intense seront d’une ampleur plus importante qu’en 1948, quand la ville de Saint-Leu fut rasée de la carte.
M.M.
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