Comme chaque année, plus d’un million de personnes participent au Hajj à la Mecque. Ce pèlerinage est un pilier de l’islam. Chaque musulman qui en a les moyens se doit de l’accomplir. Cette foule nombreuse fut la cause de bousculades meurtrières qui firent plus de 2000 victimes en 2015. Pour réguler l’affluence, les autorités de l’Arabie saoudite ont mis en place un système de permis basé sur des quotas par pays. Mais plus de 300 000 pèlerins sont sur place sans permis. Ils n’ont pas accès des éléments de confort indispensable comme la climatisation dans les tentes pour atténuer la chaleur du climat désertique.
Cette année, plus de 1000 morts sont à dénombrer au pèlerinage du Hajj. Ce n’est pas à cause des bousculades. Les conditions météorologiques en sont la raison, indiquent les autorités saoudiennes. Les températures ont dépassé 50 degrés à l’ombre.
Des victimes sont à dénombrer parmi les pèlerins qui n’avaient pas accès à la climatisation.
Depuis le début du siècle, les années les plus chaudes se succèdent. 2024 ne fera pas exception. Cette hausse des températures a des effets aussi dans les régions au climat aride, comme la Mecque. Une hausse de quelques degrés peut provoquer des tragédies, car le corps humain peut ne pas s’y adapter. Les services de secours sont débordés depuis le début de la semaine.
La crise climatique bouleverse une pratique religieuse millénaire concernant plus d’un milliard de personnes.

M.M.